A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
La dissertation juridique est l’un des exercices les plus difficiles lorsqu’on arrive tout juste à la fac de droit.
On peut vite se retrouver à paniquer devant un sujet d’examen peu explicite, cependant, la dissertation juridique, vous permettra de développer votre esprit démonstratif car les correcteurs attendent surtout que vous soyez capable de problématiser un sujet et d’y répondre.
Pour être le plus clair possible et être sûr d’éviter les hors-sujets, il vous faudra suivre un certain formalisme.
Lorsque vous vous retrouvez en face de votre sujet, le premier réflexe à avoir sera de trouver la signification du sujet et d’envisager sur votre brouillon, les différentes dimensions que recouvre celui-ci, afin d’être sûr de ne pas faire d’impasse.
La plupart du temps, vous ne serez pad armés de vos codes juridiques pendant les examens et vous devrez rechercher les règles juridiques relatives aux notions que vous voulez envisager.
Une fois ce travail fait, vous devrez organiser les grandes lignes directrices de votre devoir. Vous pouvez par exemple lister les différentes notions auxquelles vous avez pensé, les regrouper par thèmes, puis en deux groupes.
Il arrivera souvent que certaines notions ne rentrent pas dans le cadre du sujet. Vous devrez alors en parler dans votre introduction et expliquer pourquoi il vous semble opportun de les exclure.
Le plan d’une dissertation est très important car il doit montrer l’évolution de votre réflexion.
Il faut partir de l’idée la plus générale pour en arriver aux idées les plus techniques.
Le plan de la dissertation en droit doit toujours être en deux parties (I / II), deux sous parties (A / B), et deux paragraphes (i / ii), sans oublier les chapeaux introductifs entre chaque parties et sous parties.
Utilisez le classement des notions que vous avez fait au brouillon pour organiser votre devoir.
Il vous faudra ensuite trouver des titres suffisamment explicites pour vos parties pour que le correcteur comprenne l’évolution de votre réflexion.
Utilisez donc des titres courts et techniques.
Par soucis de clarté, pensez à éviter les verbes conjugués.
Gardez également à l’esprit que les éléments essentiels de votre démonstration doivent se trouver au sein des parties I.B et II.A.
L’introduction est certainement l’une des parties les plus importantes de votre dissertation.
Votre introduction ne doit pas dépasser un tiers de votre devoir et doit respecter un certain formalisme :
Une conclusion est bien souvent inutile même si on peut consacrer une ou deux phrases de synthèse à la fin du devoir.
Enfin, pensez à bien gérer votre temps.
Pour un devoir de 3h, il est conseillé de passer environ 1h, au brouillon et pour la rédaction de l’introduction. Il vous reste donc 2h pour la rédaction.
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Commentaires.
je suis ravi du mécanisme qui a été expliqué simplement et pouvant s'en servir pour réussir sa dissertation, chapeau à vous.
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Blo g • Méthodologie juridique • Plan de la dissertation juridique : méthode et exemples
• Par R. BRIGUET-LAMARRE . Enseignant, diplômé de l'école de formation du barreau de Paris (CAPA), Master 2 DPRT (Paris II)
• Publication : 10 novembre 2021
• Mise à jour : 1 octobre 2023
La dissertation juridique est un exercice juridique qui nécessite la rédaction d’un plan selon une méthode précise.
Dans cet article, nous allons voir quel est le but ainsi que la forme exigée pour un plan de dissertation juridique.
Ensuite, nous verrons les différentes astuces permettant de trouver un plan de dissertation en droit et de formuler correctement les titres et les sous-titres du plan de la dissertation.
Enfin, nous donnerons deux exemples de plans de dissertation (un en droit constitutionnel et un en droit des personnes) ainsi que des corrigés de sujets de dissertation juridique.
Avant même de savoir comment trouver un plan, vous devez connaître la forme à respecter c’est-à-dire celle qui est obligatoirement attendue par les correcteurs pour la construction de votre plan.
Un plan de dissertation juridique doit nécessairement contenir deux grandes parties, elles-mêmes divisées en deux sous-parties.
Concrètement, voici à quoi ressemble en plan de dissertation en droit :
A. Sous-titre 1
B. Sous-titre 2
II. TITRE 2
Pourquoi ce « bi-partisme » me demanderez-vous ?...
Le plan en deux parties et en deux sous-parties s’est imposé dans les études de droit, car c’est en apparence le type de plan le plus simple. Il s’agit, dans la majorité des universités de droit, d’une règle à respecter impérativement.
Cela ne signifie pas qu’en pratique le plan en deux parties est la forme la plus efficace pour traiter l’intégralité des sujets ! Certains auteurs considèrent même qu’en « faire un dogme dans les exercices d’analyse (…) est une ineptie » [1].
Mais les règles sont les règles… Si vous ne voulez pas perdre de points, respectez la forme attendue pour le plan ! Deux parties, deux sous-parties.
Faut-il aller jusqu’à des 1 et 2 au sein des sous-parties ?
Ces 1 et 2 n’ont pas à être apparents même si, en réalité, ils existent et correspondent à vos principales idées.
Peut-on simplement rendre un plan détaillé de dissertation ?
Dans certains cas, il est possible que vous n’ayez qu’à rédiger un plan détaillé de dissertation qui prendra la forme suivante :
Introduction
Annonce de plan
- Transition
Vous devrez, en outre, généralement rédiger l’introduction, les annonces de plan ainsi que les transitions.
Vous devez rapidement comprendre pourquoi les étudiants en droit doivent obligatoirement construire un plan pour traiter un sujet de dissertation.
Le but du plan est simplement de permettre un découpage rationnel du sujet. En d’autres termes, ajouter une structure à votre raisonnement permet de faire une présentation plus claire et plus didactique de vos idées.
Les plans permettent de structurer la pensée et donc l’expression de cette pensée , par écrit, dans le cadre d’une dissertation. L’idée est simplement de vous faire mieux comprendre par votre lecteur !
Avant même de voir les astuces permettant de trouver un plan de dissertation, vous devez comprendre que le préalable est de bien connaître son cours.
Comme le dit Philippe Bilger dans cette vidéo sur l'art oratoire , « Pour structurer la pensée, [la personne] doit faire advenir dans sa tête suffisamment de problématiques pour que la structuration ait du sens ». Il note aussi que : « la structuration est pauvre et faible parce que le nombre d’idées surgies dans la tête est trop peu dense ».
En d’autres termes, sans connaissances de cours, il sera toujours difficile de trouver un plan en dissertation . Le nombre d’idées détermine la qualité du plan.
En partiel , je vous conseille donc de toujours extérioriser vos connaissances de cours sur le brouillon pour y voir plus clair avant de construire le plan.
Si vous réalisez une dissertation chez vous , à rendre dans le cadre des travaux dirigés, lisez votre cours, les documents de votre fiche de TD et allez voir les références bibliographiques conseillées par le professeur du cours magistral (accessibles la plupart du temps en ligne via votre ENT sur les sites juridiques spécialisés de type Dalloz, LamyLine, LexisNexis, Lextenso…).
Cela dit, voyons maintenant les deux principales astuces pour trouver un plan de dissertation juridique !
Les exercices juridiques nécessitent tous des qualités de rédaction, de réflexion et d’analyse... Cependant, il est possible de « tricher » en apprenant par cœur des corrections.
Ainsi, il peut s’avérer extrêmement judicieux d’apprendre par cœur des corrections de plans de dissertation. Regardez bien les corrections d’annales dans votre matière.
Faites cependant attention à ne pas réécrire « mot pour mot » la correction et essayez, dans la mesure du possible, de personnaliser un peu les titres.
Où trouver des corrections de plans d’annales ?
Il existe de nombreuses astuces pour trouver des corrections de plans d’annales, que je détaille dans cette formation vidéo sur la dissertation juridique , mais un des moyens les plus intéressants selon moi est de vous procurer les corrections des sujets de l’année précédente .
Comment ? La majorité des universités proposent des programmes de « tutorat » permettant de mettre en relation un étudiant de licence avec un étudiant en Master (par exemple, le tutorat proposé par l’université Paris II ). Demandez-lui ses corrections de travaux dirigés !
Vous devez impérativement connaître des « plans types » pour vous aider à construire votre plan.
Certains étudiants pensent que connaître deux ou trois « plans types » s’avère suffisant. C’est totalement faux. Il existe une dizaine voire une quinzaine de plans types qui vous aideront à classer vos connaissances de cours et à rédiger votre plan.
Vous devez les apprendre par cœur et les noter systématiquement sur votre brouillon dès le début de l’épreuve de dissertation.
Voici quelques exemples de plans types en dissertation :
Je détaille dans L'Académie d’autres plans types de dissertation.
Ce qu’il ne faut pas faire dans la formulation des titres du plan..
En dissertation, vous ne devez jamais :
1. Faire des formulations de titre de type « plans de cours » (on parle de plans « bateaux »). Par exemple, « La notion de force majeure / Le régime de la force majeure » n’est pas un plan adapté pour une dissertation.
2. Faire des phrases conjuguées dans vos titres. Par exemple, « La notion de force majeure est imprécise / Le régime de la force majeur évolue sous l’effet de la jurisprudence ». Préférez la formulation suivante : « L’imprécision de la notion de force majeure / L’évolution jurisprudentielle du régime de la force majeure ».
Deux règles doivent être respectées pour la formulation des titres du plan d’une dissertation en droit .
1. Les titres doivent être adaptés au sujet . L’erreur est de reprendre les plans « types » évoqués ci-dessus sans personnaliser les titres en fonction de votre sujet de dissertation.
2. Les titres doivent être explicites. Sur ce point, vous pouvez vous distinguer des autres étudiants. Vous devez essayer d’ajouter un qualificatif (souvent un adjectif ou un participe passé) à votre titre pour préciser l’idée de la partie ou de la sous-partie.
Dans l’idéal (ce n’est pas toujours nécessaire), il vous faut un nom (ce que nous avons vu avant : notion, régime, principe, exception…) et un adjectif pour préciser votre idée.
Par exemple, dans le cadre d’une dissertation de Droit constitutionnel sur le thème de la fusion des pouvoirs dans le régime parlementaire britannique, si vous souhaitez dans une sous-partie expliquer l’idée selon laquelle le phénomène de la fusion des pouvoirs a rendu nécessaire l’apparition de nouveaux contre-pouvoirs, n’écrivez pas « L’apparition de nouveaux contre-pouvoirs », mais « L’apparition nécessaire de nouveaux contre-pouvoirs ».
Vous voyez que ce qualificatif permet d’exprimer beaucoup plus nettement votre idée.
Vous trouverez ci-dessous deux exemples de plan de dissertation.
Sujet : Les sources du droit des personnes
I. L’encadrement important du Droit des personnes par le droit national
A. L’encadrement du droit des personnes par les pouvoirs publics nationaux
B. L’encadrement du Droit des personnes par les juridictions nationales
II. L’évolution manifeste du Droit des personnes sous l’influence du Droit international
A. L’influence grandissante du Droit européen sur le Droit des personnes
B. L’influence indirecte du Droit international sur le Droit des personnes
Voir la dissertation complète – Exemple de dissertation juridique en Droit civil
Sujet : La fusion des pouvoirs dans le régime parlementaire britannique : raisons et conséquences
I. Les causes de la fusion des pouvoirs dans le régime parlementaire britannique
A. Les caractéristiques constitutionnelles d’une fusion des pouvoirs
B. L’accentuation de la fusion des pouvoirs par l’existence d’une majorité parlementaire stable
II. Le bouleversement de l’équilibre institutionnel dans le régime parlementaire britannique
A. La dénaturation des mécanismes d’engagement de la responsabilité
B. L’apparition nécessaire de nouveaux contre-pouvoirs
Voir le sujet corrigé de la dissertation – Exemple de dissertation juridique en Droit constitutionnel
En dissertation juridique, vous devez formuler des « annonces de plan ».
On distingue trois annonces de plan différentes :
Faites attention à ne pas faire d’annonces de plan « scolaire » c’est-à-dire en utilisant des formules du type « dans un premier temps, nous verrons (…) puis dans un second temps nous verrons (…) ». Ce type d’annonce de plan, utilisé au lycée, n’est pas recommandé en fac de droit.
[1] Méthode des études de droit, Dalloz.
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C’est excellent mais il faut plus d’exemple
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L'école Jurixio
La dissertation en droit est l’un des exercices phares des études de droit. Durant toute la licence et même en Master, qu’il s’agisse du droit civil, du droit constitutionnel ou encore du droit international public, vous risquez de la rencontrer.
Si la méthodologie de la dissertation juridique peut faire peur, elle sera choisie par les plus téméraires (et ce choix s’avère souvent payant !). Mais, rassurez-vous : en réalité, c’est un exercice abordable lorsque sa méthodologie est comprise et assimilée .
C’est pourquoi il m’a paru essentiel de vous rédiger une méthodologie de la dissertation en droit afin de vous permettre d’augmenter vos notes.
Plus précisément, voici ce que nous allons voir (notamment) :
Après avoir lu ces lignes, lorsque vous aurez une dissertation juridique face à vous, vous n’aurez plus peur de vous lancer .
Vous saurez exactement quelles sont les étapes à suivre (dans l’ordre), comment construire votre plan de dissertation et comment impressionner le correcteur.
Vous êtes prêts ? Alors, allons-y !
Avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous donner la méthode de la dissertation en droit, on a eu envie de vous parler timing . Réussir aux partiels impose de savoir utiliser son temps correctement (pour ne pas se laisser déborder).
Peu importe que vous soyez en L1, en L2 ou en L3 Droit, la gestion du temps est primordiale : Droit constitutionnel, Droit pénal ou Droit des obligations, vous saurez assurer vos arrières temporelles.
En effet, ce qui pénalise souvent l’étudiant n’est pas tant le manque de connaissances, mais la mauvaise gestion du temps . Il est bien beau d’avoir compris la méthodologie juridique de la dissertation, mais si arrivé le jour de l’épreuve, vous ne maîtrisez pas votre montre, à quoi bon ?
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Alors, commençons par les bases élémentaires, Watson .
Ce qui est génial, c’est qu’on en a profité pour vous développer la manière de procéder pour rédiger une dissertation en droit : brouillon → rédaction → relecture.
💡70% du travail se passe au brouillon. Pas de brouillon, pas de dissertation !
Le kit de survie de l’étudiant en droit.
Un guide pour réussir ses années de droit (et ses concours), avoir un excellent dossier et se démarquer des autres.
Avant d’étudier les étapes de la méthode de dissertation en droit , voyons plus précisément quel pourrait être le barème des correcteurs pour mieux saisir leurs attentes et aller chercher les points.
Après tout, le système nous conditionne à aller chercher de bonnes notes, n’est-ce pas ?
Encore une fois, qu’il s’agisse d’une dissertation en droit administratif ou une dissertation en droit privé, vous saurez où aller poser vos pions pour obtenir les meilleures notes possibles. Et vous comprendrez beaucoup mieux l’intérêt du cheminement méthodologique de la dissertation développé ci-après.
La forme, c’est le premier élément auquel a droit le correcteur (que vous devez charmer, on ne vous spoile pas, vous verrez), donc respectez quelques règles. La dissertation est un exercice écrit, tout de même !
Un devoir aéré , exempt de fautes , bien rédigé , qui respecte la méthodologie de rédaction sus énoncée ouvrira la voie à plus ou moins 5 points , soit près d’1/4 de la note ! Rien que ça.
Ce sont ces règles qui permettent de passer de 8 à 12 ou de 14 à 17… Ça fait la différence. Mais, évidemment, ça ne suffit pas. Le correcteur s’attache normalement davantage au fond .
Même si c’est la qualité et pas la quantité qui compte, vous vous demandez peut-être combien de pages pour une dissertation en droit ?
Il n’y a pas de bonne réponse. Il est évident que 2 pages sont trop sommaires, mais aller à 10 peut être trop étendu si vous développez des éléments qui ne sont pas pertinents. Gardez simplement à l’esprit qu ’un équilibre doit se dessiner et que l’introduction doit faire 10 à 20% du devoir.
Donc, 5 pages de dissertation = environ 1 à 2 pages d’introduction.
Une dissertation juridique c’est du raisonnement . Le fond est ce qui vous fera gagner la majorité des points en dissertation juridique, comme en commentaire de texte, commentaire d’arrêt ou en cas pratique !
RÉ-FLE-XION : le lecteur veut des idées, des arguments et des fondements / illustrations juridiques. Sans ces éléments, il n’y a pas de raisonnement juridique, donc pas de points .
Au-delà, il faut bien prêter attention aux développements des IA et IIB trop souvent négligés :
❌ Le I/A n’est pas une suite d’introduction . Si vous pensez « ça, je le garde pour le IA » lorsque vous rédigez l’introduction de la dissertation, alors mettez-le en intro .
Sinon, vous n’aurez pas tous les points pour cette partie ni pour le IA. Double perte les amis !
❌ Le II/B n’est pas un cagibi . On n’y met pas tout ce qu’on ne sait pas où ranger. C’est une partie à part entière qui doit contribuer à la démonstration et au raisonnement . On n’attend pas de vous que vous nous posiez sur la table toutes vos connaissances. On a les mêmes.
On n’apprécie pas trop la tartinade de connaissances d’ailleurs . C’est une dissertation qu’on attend, pas la vie des différents présidents sous la Ve République.
C’est la qualité qui compte pas la quantité. Plus vous remplissez, plus vous risquez de perdre en intelligibilité . Or, si le lecteur ne vous comprend pas, comment peut-il vous noter ? Pensez stratégique !
En vrai, on le sait, ce que vous voulez, ce sont des recettes miracles pour avoir 20/20 en dissertation. Encore mieux, vous voulez copier des trucs en pensant qu’ils vous permettront d’atteindre la note maximale, n’est-ce pas ?
Eh bien, grossière erreur. Il n’y a aucune recette magique (peut-être du Felix Felicis et encore !) ni de copie parfaite sur internet* . Mais, il y a des ingrédients à incorporer.
* En recopiant le raisonnement d’une autre personne, vous risquez juste la sanction (on déteste le plagiat, renseignez-vous sur ses conséquences…) et vous n’apprenez rien.
En sachant sur quoi vous êtes évalués, vous pourrez être stratégiques et vous entraîner pour progresser afin d’obtenir une excellente note.
En dissertation juridique, vous serez évalué sur 3 aspects :
Lorsque vous rédigez une dissertation juridique , vous devez rassembler et organiser vos connaissances .
Il peut s’agir de votre cours, bien sûr. Mais pas que : les manuels, les articles de doctrine, les journaux d’actualité, vos connaissances personnelles… Bref, mobilisez le maximum de connaissances car, plus vous savez de choses sur un sujet, mieux ce sera.
La capacité à structurer les connaissances démontre déjà une capacité de raisonnement. Il faut ensuite utiliser ces connaissances pour appuyer votre démonstration .
PAR EXEMPLE
✅ Dans notre cas, si votre sujet de dissertation en droit constitutionnel porte sur “Les pouvoirs du Président de la République sous la Ve République”, il faut reprendre votre cours de droit constitutionnel (et la Constitution), les manuels, etc. pour prouver la supériorité et la prééminence du Président de la République.
❌ En revanche, il ne faut pas réciter le cours en 4 fois .
Par exemple, pour le même sujet (« Les pouvoirs du Président sous la Ve République ») :
❌ Citer les pouvoirs du Président de la République les uns après les autres n’a aucun intérêt (on connaît aussi Légifrance , on peut aller chercher les articles de la Constitution nous-mêmes).
Vous ne gagnez pas de points.
✅ Utiliser les articles de la Constitution traitant des différents pouvoirs propres et partagés du Président vous permettra de démontrer que, sous la Ve République, il a une place centrale au sein des institutions.
Ici, on a envie d’en savoir plus, vous serez forcé à argumenter pour aller dans le sens de l’idée.
Ici, il s’agit de démontrer que les pouvoirs octroyés au PDR par la Constitution renforcent sa position.
C’est un exercice écrit , on y revient. La maîtrise du français est essentielle*.
*Il n’est jamais trop tard pour reprendre les bases qui datent, pour la majorité d’entre nous, de la primaire. S’instruire doit être un mode de vie.
Les répétitions sont à proscrire, faites acquisition d’un dictionnaire de synonymes, il vous sera utile à vie. Le Droit reste une discipline de l’écrit.
L’habileté d’emploi du vocabulaire juridique est encore plus primordiale .
Alors, ne mélangez pas les termes , n’employez pas des mots pour d’autres. L’Exécutif et le Président de la République sont deux choses différentes.
❌ À titre d’exemple, souvent dans les copies une partie traite du « Président de la République », et dans les sous-parties, on vient parler de « l’Exécutif » comme synonyme… Sauf que le pouvoir exécutif est également composé du Gouvernement. Privilégiez donc l’expression “chef de l’exécutif” !
Une mauvaise utilisation du vocabulaire juridique trahit un manque de compréhension et donc de connaissances . Ici, vous perdez des points (et vous passerez probablement en dessous de la moyenne) 🥲
Pensez à vous relire !
Une dissertation est un exercice que vous rencontrez depuis le lycée. Et pour cause, c’est un moyen efficace de pousser les étudiants à la réflexion en testant leur connaissance par la même occasion.
À la fac de Droit, l’exercice aura une méthodologie légèrement différente ( spoiler alert , on ne fait que des plans en 2 parties et 2 sous-parties , et jamais de conclusion en dissertation juridique), mais le but reste le même : raisonner et argumenter.
Puisqu’on vous présente la méthodologie de cet exercice fort populaire sur les bancs de la fac de Droit, à nous de faire un effort de pédagogie . Ne dit-on pas qu’il faut définir les termes du sujet lorsqu’on disserte ?
Et bien, étudiants et étudiantes, nous allons également procéder de cette manière. Notez que la définition doit être l’un de vos réflexes en tant que juriste . C’est un automatisme à acquérir.
Vous devez, dès que vous faites face à un sujet, vous interroger quant à son sens .
💡 Donc, lorsqu’un terme du cours n’est pas clair, vous devez impérativement en chercher la définition dans votre dictionnaire de vocabulaire juridique !
Très de bavardages. Alors, qu’est-ce que l’on entend par “dissertation en droit” ?
Selon le dictionnaire, la dissertation est un exercice écrit (ah oui ?) où l’on discute un sujet d’ordre juridique (pour nous, le dictionnaire ne le dit pas).
Que devez-vous en retenir ?
C’est la même chose qu’on attend dans cet exercice, sauf que la soirée de jeudi pendant laquelle vous avez croisé le regard perçant de votre crush , ne nous intéresse pas vraiment.
Pourtant, quand vous avez croisé ses yeux verts pétillants posés sur vous, tout de suite, les questions ont fusé. Pourquoi me regarde-t-il avec autant de passion ? Un regard appuyé signifie-t-il un intérêt de sa part à mon égard ? Puis, vous avez posé une réponse en deux temps :
« Oui probablement après tout, les yeux ne sont-ils pas le miroir de l’âme (I), mais on peut nuancer, il est peut-être juste admiratif de ma nouvelle robe (II). »
Vous n’avez pas récité à votre voisin de droite toutes les raisons qui poussent les humains à s’observer depuis la nuit des temps…
Bref, en dissertation juridique, c’est la même chose.
On veut discuter passionnément avec vous à propos des pouvoirs du Président sous la Ve République ou concernant les limites à la force obligatoire du contrat.
Oui, c’est peut-être notre crush à nous.
Donc, contextualiser en parlant de problématiques politiques (🧐) pourquoi pas. Mais pas plus. Inutile de nous indiquer que le sujet soulève des questions politiques ou sociologiques dont on va établir les fondements.
On fait du Droit .
La dissertation juridique est un exercice qu’on impose à l’étudiant qui a pour but de :
Il s’agit de raisonner grâce à l’argumentation en organisant ses connaissances (d’où le plan en 2 parties 2 sous-parties, tout ça).
Le but ? Répondre à la problématique évidemment .
Où voyez-vous réciter ses connaissances ici ? Nulle part ! Alors, cessez, si vous voulez une bonne note en dissertation .
L’exercice de dissertation impose de structurer ses idées et ses connaissances pour les exposer afin de démontrer son raisonnement logique.
L’objectif de la dissertation juridique est donc triple : structurer + exposer + démontrer.
On y retrouve une forme de syllogisme (mais pas explicite que celui que vous connaissez en cas pratique) :
Si tous ces ingrédients sont présents , vous garantissez de bons résultats.
Donc, oui, vous devez avoir des connaissances pour réaliser une dissertation , qui permet, entre autres, de les tester.
Mais une simple récitation ne suffit pas . Il faut les utiliser pour parvenir à une démonstration en deux temps permettant de répondre à une problématique .
En d’autres termes, pas de problématique, pas de dissertation .
Vous pouvez essayer autant que vous le voulez de nous faire avaler vos connaissances, vous ne gagnerez pas de points .
N’oubliez pas, on connaît aussi le cours, on n’attend pas la récitation d’une fable. On veut tester vos compétences en zone de tension, voir comment vous réagissez face aux problèmes. Sadiques, nous ? Pas du tout.
Pour avoir une bonne note en dissertation , pas de secret : il faut avant tout réfléchir au problème suscité par le sujet , qui seul vous permettra de développer une thèse . La dissertation est un exercice de réflexion dynamique (≠ d’un exposé de connaissances statique, à bannir, on n’aime pas ça !).
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La méthodologie de la dissertation en droit est la même (que ce soit une dissertation en droit administratif, une dissertation en droit constitutionnel ou plus largement une dissertation en droit privé).
Il y a donc des éléments à retrouver impérativement pour que le raisonnement soit juridique (et donc rafler un max de points 🤓).
Les 3 premières étapes se déroulent au brouillon . Elles sont fondamentales pour structurer vos idées et élaborer votre raisonnement.
S’ensuit l’étape 4 : la rédaction . Vous ne pourrez y procéder que lorsque vous aurez le détail des idées en tête (sur papier, au brouillon, c’est bien mieux pour ne rien oublier ! Rigueur est mère de bonne note).
Vous terminez avec l’étape 5 qui impose une relecture . N’oubliez pas, il s’agit d’un exercice écrit. La présentation est primordiale et une orthographe douteuse vous fera perdre des points 🥲.
Les 3 premières étapes précèdent la rédaction : il faut bien utiliser son brouillon pour poser un raisonnement juridique qui tienne la route.
Votre chaise doit avoir 4 pieds avec un bel équilibre, sinon, vous ne pourrez pas l’utiliser. Essayez de proposer une chaise avec 4 jambes déparéillées, des plus solides, des moins longues. Personne ne voudra y prendre place, autant se blesse en partant à l’aventure non ?
Analyser, problématiser, répondre . Voici les 3 premières étapes .
C’est seulement après les avoir respectées que vous pourrez penser à votre phrase d’accroche. On vous explique pourquoi.
Le sujet de dissertation sera formulé d’une manière spécifique. Il ne faut pas aller trop vite au risque d’occulter des éléments essentiels ou pire, de faire du hors sujet. Il faut lire le sujet , l’ analyser et le circonscrire pour le contextualiser et en étayer l’intérêt .
La lecture du sujet → quel est le thème du sujet ?
« Les pouvoirs du Président sous la Ve République » porte sur l’institution présidentielle depuis 1958 et plus particulièrement ses attributions (ses compétences).
En d’autres termes, il ne serait pas pertinent de vous intéresser à son statut (mode d’élection, durée du mandat…). Ce que vous comprenez lorsque vous analysez le sujet .
Il faut analyser le sujet → quel est le type de sujet de dissertation ? Pourquoi ce sujet ? Pourquoi cette formulation ? Que sous-entend le sujet ? Doit-il être délimité ?
L’analyse vous permettra de deviner (oui, on aime jouer), sur quelles connaissances le correcteur attend que vous vous appuyiez pour raisonner . On utilise , on ne récite jamais .
Il faut sortir votre loupe de Holmes et scruter les détails 🧐. Le Droit est une science des mots , il faut savoir les comprendre pour pouvoir les exploiter. Les connaître ne suffit pas .
Ils ont des racines, des essences, des utilités spécifiques. Le dictionnaire de vocabulaire juridique est de rigueur.
La nuance d’un terme fait toute la différence, comme l’emploi d’une conjugaison spécifique ou d’une virgule.
Par exemple, si on vous dit « a payé », le sens change complètement de « à payer ». Dans un cas, vous avez réglé la note, dans l’autre vous êtes encore débiteur !
Donc, ne changez pas le sujet de dissertation juridique en n’analysant superficiellement les termes 🤓.
Comment pourriez-vous traiter un sujet dont vous n’inférez pas le sens profond ?
La dissertation, c’est comme une relation , si vous ne comprenez pas le fonctionnement de la personne (le sujet), ça ne marchera jamais, la flamme ne prendra pas (votre devoir n’aboutira pas à une bonne note 🤑).
Vous voulez encore perdre du temps à dater des gens pour rien ? Non, alors étudiez le sujet comme vous fouillez l’insta de votre crush pour récupérer des infos.
Pour mieux s’adapter aux attentes du correcteur et assurer au partiel , il faut savoir qu’il existe différents types de sujets de dissertation :
Par exemple, pour « La réforme du droit des contrats et le tiers au contrat », il ne s’agit pas ici de comparer le tiers à la réforme (cela ne serait pas pertinent), mais bien de vérifier si la première (la réforme du droit des contrats) a eu des répercussions à l’égard du second (le tiers).
Les éléments ne doivent pas être traités alternativement (l’un après l’autre), mais ensemble . Vous devrez alors mettre en avant les relations qu’entretiennent 2 concepts, les points communs et les différences de 2 notions..
Par exemple, « Justice et démocratie » impose de faire un lien entre les deux données . Comment la justice favorise-t-elle la démocratie ? Comment la démocratie encadre-t-elle la justice ? C’est ce dont il ressort d’un sujet comparatif. Il faut faire des liens entre les 2.
Circonscrire permet de délimiter et contextualiser , mais par rapport à quoi ? Ici, c’est dans le cadre du cours que vous allez inscrire votre dissertation juridique. Il faut savoir ce qui va être intéressant à mobiliser pour réfléchir au problème.
Vous allez dégager les mots-clés → le sujet implique forcément des liens , faites-les immédiatement lorsque vous l’analysez .
Dégagez tous les mots-clés qui se rapportent au sujet .
Reprenons un exemple de dissertation en droit des contrats : « La force obligatoire du contrat ».
Ce sujet impose de s’intéresser aux dispositions liminaires en droit des contrats ; au contrat ; à l’exécution du contrat ; à la force obligatoire ; aux tiers ; au juge et aux parties.
Autant de mots-clés qui serviront à guider votre réflexion .
Il vous suffit de les noter sur une feuille vierge de brouillon.
Vous pouvez ensuite rassembler les connaissances de cours ( brainstorming ) → les connaissances sont plus étendues que les éléments dégagés à l’étape précédente.
Il vous faudra vous demander sur quelles connaissances juridiques vous allez fonder votre raisonnement .
Notez tout. Vous ferez le tri plus tard, lorsque vous structurerez vos idées.
Il vous évitera le hors sujet . D’où l’intérêt de bien apprendre le plan .
Intéressez vous au droit actuel et mettez le en perspective avec le droit antérieur . Y-a-t-il eu des réformes, des révisions constitutionnelles ? Au contraire, le tout est-il resté constant ? Des changements juridiques sont-ils envisagés sur ce thème ?
Désormais, demandez-vous pourquoi ce sujet est intéressant. Pourquoi vous a-t-il été posé ? Quels débats soulève-t-il ?
Répondre à ces questions vous aide à déterminer l’intérêt du sujet de dissertation juridique .
Par exemple, un sujet relatif aux pouvoirs du Président sous la Ve République est intéressant car ce dernier était impuissant voire complètement inexistant depuis la crise du 16 mai 1877 ( tenez, on parle même du passé) . Il a été tellement revalorisé sous la Ve République que se pose la question d’une hyperprésidentialisation du régime (en pratique!), pourtant supposé être parlementaire (en théorie).
Vous voici prêts à établir la problématique juridique qui est l’élément central.
Sans problématique, pas de dissertation donc pas de bonne note !
La problématique permet de faire connaître au correcteur la manière dont vous allez aborder le sujet .
💡La formulation est essentielle pour vous faciliter le travail, préférez alors les questions ouvertes auxquelles vous pouvez répondre par « OUI » ou « NON » . Elles vous permettent d’apporter une réponse claire en deux temps que vous pouvez facilement nuancer .
En dissertation, la problématique juridique guide le raisonnement . Sans elle, il n’y a pas de thèse donc aucune démonstration à réaliser .
Elle met en tension le sujet . Autrement dit, il faut qu’un problème s’en dégage .
❌ Par exemple, si vous indiquez « comment se matérialise la force obligatoire du contrat ? » Il n’y a pas de problème , juste une question à laquelle vous allez répondre en énumérant vos connaissances . Pas de points ! Pensez-y.
✅ Alors que si vous demandez « la force obligatoire du contrat est-elle un principe absolu ? » Vous imposez une réflexion .
Vous ne pouvez pas juste réciter, il faut répondre à un problème en opérant une démonstration pour établir si OUI ou NON il est absolu .
💡 Pour dégager facilement une problématique en dissertation, il faut vous demander quels grands principes s’appliquent au sujet (d’où l’intérêt de resituer le sujet dans le plan du cours !).
En matière contractuelle, il y en a 3 :
Votre sujet porte ici directement sur l’un des grands principes , ce sont donc ses limites qu’il faudra interroger (ou son caractère absolu).
Votre sujet de dissertation en droit des contrats est : « L’élaboration des clauses d’un contrat ».
Vous auriez pu vous demander si la liberté contractuelle permettait d’établir n’importe quelle clause contractuelle ✅ et jamais « comment les clauses d’un contrat sont-elles élaborées », ce n’est ni problématique ni intéressant ❌.
Après avoir formulé une problématique sous forme interrogative (mais, voyez toujours avec vos correcteurs, ce sont eux qui vous notent), il faut y répondre. C’est à ce moment que vous allez construire le plan .
Il faut d’abord saisir le but du plan de dissertation : le plan permet d’apporter une réponse à la problématique juridique posée pour structurer son raisonnement .
Le plan répond en 2 temps à la problématique . Il n’est donc pas possible de le trouver juste en partant du cours (bien que la première soit dégagée à partir de ce dernier). Après l’avoir posé, il faut le compléter et en travailler les intitulés .
Par exemple :
Quand votre crush vous demande « es-tu dispo pour aller boire un verre ce soir ? », vous répondez rarement « dans un premier temps, boire un verre est un moyen d’établir un contrat (I) et dans un second temps la volonté d’y aller est une ouverture (II) ».
Réponse simple et claire « Oui avec plaisir, mais il faut que je prenne le temps d’aller me préparer ». Vous avez donné votre accord à l’ouverture (I), mais avez posé un tempérament en imposant vos conditions (II).
C’est la même chose en dissertation juridique.
✅ Dans notre exemple, il s’agira de démontrer que la liberté contractuelle permet d’élaborer le contenu du contrat assez librement (I) (forme et fond) ; mais que des limites subsistent pour protéger le cocontractant (II) (clauses abusives, contrats solennels, etc.).
❌ Et surtout pas « dans un premier temps la liberté contractuelle est un principe directeur du droit des contrats (I) et dans un second temps les cocontractants peuvent établir différents types de clauses (II). Ni démonstratif ni intéressant encore une fois. Vous allez juste réciter le cours , et à nouveau passer à côté d’une très bonne note alors que vous avez toutes les connaissances.
Une fois la réponse en 2 temps posée , il faut établir la véritable structure du raisonnement. Pour y parvenir, il est impératif d’avoir des connaissances sur le sujet.
Mais, n’aviez-vous pas mis de côté quelques pages de brouillon agrémentées de mots-clés et de connaissances ? Génial, c’est le moment de les exploiter pour remplir votre réflexion .
La dissertation impose un raisonnement minutieux, de nouveau, sortez votre loupe et faites attention aux expressions et termes employés.
Il faut prendre le temps et découper avec application ses idées pour être le plus intelligible .
Le correcteur ne lit pas dans vos pensées ( tout le monde n’est pas legilimens, malheureusement, sinon vous sauriez déjà pour votre crush, n’est-ce pas ? ).
Votre plan désormais construit. Il faut en établir le détail avant de passer à la rédaction .
Et oui, c’est bien beau d’avoir des idées, mais il faut les remplir.
Il vous suffit, toujours au brouillon, de noter en quelques mots les différents arguments que vous voulez développer dans chaque sous-partie et les assortir des fondements juridiques idoines .
Voilà le plan établi, décorons-le.
Il faut désormais travailler la forme des intitulés . Ces derniers devront apparaître dans le corps du devoir . Il est donc important de les rendre « sexy ». Oui, on parle toujours des intitulés.
Comprenez que le correcteur lit des dissertations, des tonnes de pages, des tonnes de lignes. Il a besoin d’être stimulé, émoustillé, séduit.
Vous n’iriez pas à la rencontre d’une personne qui n’attire pas votre regard. On ne parle pas que du physique voyons, mais avant d’étudier le fond , vous regardez forcément la forme. C’est la même chose pour nous.
Le plan impose la structure « bi-partite » (= 2 parties) suivante :
❌I. La liberté d’établissement du contrat / II. La liberté en matière de clauses contractuelles
❌I. L’existence du principe de la liberté contractuelle /II. Les limites à la liberté contractuelle
❌I. La notion de la liberté contractuelle / II. Le régime de la liberté contractuelle
Ces intitulés sont assez plats, fades, insipides.
On n’a pas vraiment envie d’y goûter, mais on n’a pas le choix donc on y va. Mais en vrai, on sait déjà qu’on va voir du vu et revu : le cours du prof !
Bref, le RDV risque de ne pas aboutir à grand-chose. Vous perdez votre temps et on perd le nôtre.
✅ I. La dimension extensive de la liberté contractuelle / II. L’encadrement rigoureux de la liberté contractuelle.
Ici, on veut en savoir plus, il y a des qualificatifs qui laissent sous-entendre ce qu’on va découvrir sans trop en dire.
Bref, on veut un date avec votre devoir.
💡 Pour formuler des intitulés intéressants, intégrez des adjectifs qualificatifs/ substantifs ou des adverbes .
Ils permettent d’orienter le raisonnement et vous éviteront ainsi la simple récitation du cours. Le titre reflète le contenu de la partie / sous-partie .
Attention, il ne faut pas abuser des qualifications . Les intitulés doivent être courts, et clairs . L’abus d’adjectif nuit gravement à leur attrait.
Attention bis, jamais de verbes conjugués dans les intitulés .
Attention ter , un titre se limite à une idée . Si vous commencez à énumérer l’intégralité de vos idées dans un intitulé, c’est qu’il faut découper autrement. N’oubliez pas : minutie !
Le petit attention de la fin, n’abusez pas de la ponctuation (et pas de !).
⁉️Qu’en est-il des plans types de dissertation juridique ?
Il n’est pas recommandé d’y recourir pour la simple et bonne raison que vous n’allez pas répondre à un problème, mais essayer à tout prix d’intégrer des connaissances dans des cases et donc réciter . Bref, tout ce qu’il ne faut pas faire dans une dissertation !
Un raisonnement est le fruit d’une réflexion personnelle . C’est tout l’intérêt de vous former à la dissertation, il faut dégager un plan d’idées qui répond à une problématique juridique pertinente.
Néanmoins, par bonté d’âme, nous vous proposons les plans types classiques, car il se peut que l’exercice soit, dans un premier temps, difficile à surmonter :
I. PRINCIPE/ II. EXCEPTION
I. PRINCIPE/ II. EFFETS
I. PRINCIPE / II. LIMITES
I. CAUSE / II. CONSÉQUENCE
I. THÉORIE (LOI/ CONSTITUTION, ETC.) / II. PRATIQUE
I. NATURE JURIDIQUE / II. RÉGIME JURIDIQUE
I. RAPPROCHEMENT / II. DIFFÉRENCES
⚠️ Il faudra bien décorer les intitulés de ces plans bateaux. Un effort tout de même.
Vous voilà prêts à passer au fond : la rédaction.
La rédaction d’une dissertation juridique .
La rédaction de la dissertation juridique ne se fait qu’après avoir contextualisé le sujet et compris son intérêt , permettant de dégager un plan détaillé au brouillon , qui répond à une problématique.
De l’introduction au II B en passant par les titres, la construction du devoir doit être minutieusement travaillée.
Lorsque vous rédigez, il faudra :
L’introduction est la vitrine de votre travail. Pour la réaliser, gardez en tête l’image de l’entonnoir . On part du général pour arriver sur le particulier, c’est-à-dire, la manière dont vous souhaitez traiter juridiquement le sujet.
Qui irait voir son date en pyjama ?
Autant faire une introduction parfaite pour gagner entre 6 et 10 points selon les correcteurs. Rien que ça !
Alors, c’est la question de savoir comment rédiger une bonne introduction en Droit qui se pose. Pour y répondre, il faut déjà savoir ce que signifie le terme .
Le dictionnaire Larousse définit l’introduction comme « un discours ou un texte préliminaire ». Autrement dit, elle prépare les développements du devoir.
C’est quoi le but d’une intro ?
L’objectif est de :
💡L’introduction présente le devoir et doit, de ce fait, en constituer 1/3 ou 1/4. Il faut un équilibre .
La méthodologie de l’introduction de la dissertation se compose de 7 étapes permettant de mettre en place un entonnoir. On structure toujours !
Elles peuvent être classées en 3 blocs :
Etape 1 : accrocher le correcteur.
Et oui, vous voulez nous donner envie d’en savoir plus, non ?
« Amorce », « phrase d’accroche » ou « phrase d’attaque », qu’importe le nom retenu, il s’agit de la première phrase de votre devoir.
Ainsi, elle doit être choisie avec beaucoup de soin. Il s’agit de mettre en évidence l’intérêt du sujet et l’angle sous lequel vous traitez le problème , de faire du pied à votre crush (oui, on ne lâche pas l’affaire).
Donc mettre à tout bout de champ « le Président est la clé de voûte des institutions » n’est pas très sage, surtout lorsque le sujet porte sur le Parlement !
Il faut avant tout savoir où vous souhaitez amener le sujet . En d’autres termes, il est ridicule de chercher cette amorce avant de savoir sous quel angle l’énoncé sera traité .
Il existe différents types d’accroche :
⚠️ Attention, il faut veiller à citer l’auteur (et donc à vérifier quelle est la source !).
💡Les « M. / Mme » ne doivent être utilisés que si les auteurs cités sont vivants (ou si vous les connaissez, mais vous citez rarement votre voisine de gauche dans les copies. Si c’est le cas, évitez, ce n’est pas très malin.)
Il s’agit de mettre en exergue le problème posé par le sujet en l’insérant dans la structure de vos connaissances.
⚠️ Attention, ne vous faites pas auteur de doctrine. Restez soft , simple et clair. Être pédant n’est jamais très bon.
Peu importe la variété choisie, elle doit être en lien direct avec le sujet .
Comment trouver une phrase d’accroche pour une dissertation en Droit ?
Cette démarche permet de démontrer que vous avez compris de quoi il s’agit et vous évitera (normalement) les hors sujets .
Il s’agit de donner le sens au sujet en le réécrivant pour le rendre plus explicite.
Reprenez les termes du sujet et donnez-leur une tournure différente, vous pouvez par exemple en faire une question.
« Le Président de la République est-il responsable ? ».
✅Le sujet impose de s’intéresser au statut du Président de la République. Sous la Ve République, ce dernier bénéficie d’une immunité qui laisse en suspens la question de sa responsabilité en tant que PDR et citoyen.
Le droit est précis , la rigueur impose d’utiliser le vocabulaire avec exactitude pour éviter le hors sujet beaucoup trop récurrent en dissertation.
L’ensemble doit être fluide . Il ne s’agit pas d’une suite de définitions posées sans aucun lien entre elles. Il faut qu’elles découlent naturellement les unes des autres.
✅ Le PDR est le Chef de l’État. Il constitue l’une des deux têtes de l’exécutif bicéphale. Il est un arbitre, un gardien et un garant (art. 5 de la Constitution). Sous la Ve République, ses pouvoirs ont été revalorisés. Ses larges attributions justifient que son statut soit protégé. En effet, le Président bénéficie d’une forme d’immunité. Ainsi, sa responsabilité, c’est-à-dire, son obligation de répondre de ses actes, ne peut être engagée que dans des conditions rigoureusement encadrées par le texte constitutionnel (art. 68 de la Constitution).
❌Au contraire « le PDR est le Chef de l’État. La responsabilité est la capacité à répondre de ses actes. La Ve République est un régime institué par la Constitution du 4 octobre 1958. Le Président a de nombreux pouvoirs (…). » n’a rien de fluide.
On s’ennuie, on veut juste en finir au plus vite…
⚠️ Le bon sens impose évidemment que vous inversiez les étapes 3 et 4 si toutefois il est plus pertinent d’établir un contexte avant d’en définir les éléments. N’oubliez pas, le raisonnement est personnel avant tout. La structure répondra donc à vos besoins de réflexion.
Il s’agit d’établir ce qui entoure le sujet (historiquement, actuellement, socialement, économiquement, politiquement, géographiquement, droit comparé, etc.) pour mieux en comprendre l’intérêt qui va suivre.
✅Pour un sujet qui traite du Parlement sous la Ve République, il est pertinent d’évoquer les dérives parues sous les IIIe et IVe républiques. Ce sont elles qui ont conduit à rationaliser le Parlement pour éviter de reproduire ces erreurs.
❌ Au contraire, il n’est pas pertinent d’évoquer les régimes des Ire et IIe républiques qui, en tant que tels, n’ont pas nécessairement influencé la Ve.
Inutile d’alourdir votre intro. Vous ne voudriez pas ennuyer votre correcteur, n’est-ce pas ?
Il faut également penser à en limiter le contenu à ce que vous allez traiter.
Vous allez écarter tous les éléments liés au sujet, mais qui ne répondent pas à la problématique et ne seront, de ce fait, pas traités dans les développements.
La délimitation porte sur trois dimensions :
Si le sujet porte sur la Ve République, vous pouvez immédiatement écarter les nombreux régimes qui l’ont précédé en les évoquant brièvement s’ils ont eu des répercussions.
Étape 5 : l’intérêt du sujet.
Après avoir largement présenté les bases, il s’agit d’établir l’intérêt du sujet. Qu’est-ce qui le rend intéressant ? Pourquoi lui et pas un autre ? Qu’a-t-il de percutant ?
C’est l’enjeu du sujet qui est mis en évidence pour montrer qu’il y a un véritable mérite à analyser et discuter ce sujet .
L’étape est cruciale : vous allez donner au lecteur un avant-goût de votre compréhension du sujet .
Établissez les différentes thèses doctrinales qui s’opposent, les débats soulevés par ce thème, les controverses et interrogations qu’il a générées.
Naturellement, la problématique va en découler .
Si le sujet porte sur la Ve République, toutes les questions de l’équilibre des pouvoirs, de revalorisation de l’exécutif et en particulier du Président de la République devront être évoquées. Il faudra également s’intéresser à l’effacement du Parlement de plus en plus critiqué.
Étape 6 : la problématique.
L’intérêt désormais établi, vous pouvez dégager la problématique juridique que le sujet de dissertation soulève .
Si la méthodologie est respectée, elle va découler naturellement de l’entonnoir .
Vous l’aurez, en réalité, préalablement dégagée au brouillon.
L’annonce du plan qui répond en deux temps à la problématique .
Voici un exemple permettant de comprendre comment annoncer un plan dans une introduction .
Les annonces scolaires doivent disparaître. Vous la voulez votre bonne note ou pas ?
❌ Dans un premier temps nous verrons que le Président de la République est prééminent (I) puis dans un second temps nous aborderons la dimension dyarchique du régime (II).
✅ Le Président de la République est prééminent sous la Ve République (I), mais la Constitution a activé une dyarchie permettant de limiter son emprise (II).
Là, on a envie de se poser avec vous et de discuter !
⚠️Il faut annoncer seulement les I et II dans l’introduction. Les « A » et « B » sont énoncés dans les chapeaux introductifs.
Vous voilà rodé pour faire une introduction entonnoir et réussir vos dissertations . Évidemment, il reste des éléments à évoquer, mais l’essentiel est déjà répertorié.
💡Au terme de l’introduction, le lecteur peut déjà avoir une idée de la note qu’il va attribuer.
Elle va varier légèrement selon la qualité du fond.
Mais soignez votre présentation (qu’il s’agisse de l’intro ou d’un RDV le 14 février).
Trois éléments doivent impérativement être intégrés :
Que le Président a une place primordiale.
Il faut utiliser ses connaissances et pas seulement les réciter .
⚠️ Vous pouvez être de très bonne foi, sans fondements juridiques, on ne peut pas vous croire. La vérité ne sort plus de la bouche des enfants, mais des lois et des jurisprudences qui sont étudiées.
❌ L’article 5 de la Constitution dispose que le PDR est arbitre, garant et gardien. Le Président de la République est élu par le peuple.
✅ Le PDR sous la Ve République dispose d’une place centrale. Le Titre qui lui est consacré par la Constitution en témoigne par sa position, placé avant toutes les autres institutions.
De plus, la norme suprême lui attribue de nombreux pouvoirs lui permettant d’assurer une forme d’emprise. En effet, en tant qu’arbitre, il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics (art. 5 de la Constitution). Cette disposition interprétée très largement par les différents PDR en poste sous la Ve République a conduit à renforcer son pouvoir de décision, en l’imposant à ses Premiers ministres.
À ce titre, par exemple, sous état d’urgence sanitaire, le PDR prenait l’essentiel des décisions par la suite entérinées par son Gouvernement. En effet, ses allocutions télévisées étaient suivies pas des décrets consacrant ses orientations.
Sur la forme, les développements se présentent ainsi :
Chapeau introductif des A et B
A. TITRE IA COURT, EXPLICITE, CLAIR, QUALIFIÉ
💡Le nombre d’idées peut varier d’une partie à l’autre, mais le devoir devra tout de même être équilibré .
💡Comment faire une phrase de transition dans une dissertation ? Faites un rappel de ce qui vient d’être développé en une phrase et liez-le à un élément qui va être explicité dans la suite du devoir. Vous mettez ainsi en évidence l’idée principale de la suite des développements .
Elle permet de passer d’une partie à l’autre de manière fluide. Il s’agit d’établir un lien entre les parties qui forment un ensemble. Ainsi, elles vous permettent de vérifier que votre plan est cohérent .
✅ « Bien que les pouvoirs du Président de la République en font une “clé de voûte” des institutions, la Constitution a établi un régime dyarchique qui, en période de cohabitation, permet de retrouver un véritable équilibre au sein de l’exécutif. »
B. TITRE IB COURT, EXPLICITE, CLAIR, QUALIFIÉ
B. TITRE IIB COURT, EXPLICITE, CLAIR, QUALIFIÉ
PAS DE CONCLUSION → vos développements sont supposés se suffire à eux-mêmes. Ils doivent être tellement clairs que la réponse à la problématique n’appelle pas de conclusion.
Beaucoup trop souvent négligée, cette étape essentielle fait partie intégrante de la méthodologie juridique ! Il faut relire son devoir.
La dissertation juridique est un exercice écrit . Il n’est pas bien vu d’y laisser traîner de nombreuses fautes de syntaxe et d’orthographe.
Vous devez garder au moins 15 minutes pour relire avec vigilance le devoir pour le purger des erreurs de français.
Un devoir bien rédigé donne plus envie d’y accorder LE point en plus. Pensez-y !
Parce qu’à la question comment réussir une dissertation en Droit , la seule réponse correcte est l’entraînement , voici des sujets !
On ne va pas en compétition sans répéter avant. On ne va pas parler à son crush sans y avoir réfléchi. C’est la même chose pour les partiels.
Même les dissertations en histoire du Droit ne résisteront plus à votre méthode aiguisée.
« Les sources du Droit »
« Les sources interprétatives »
« La preuve des droits subjectifs »
« PACS et mariage »
« Le mariage est-il une institution ? »
Cliquez ici pour un exemple de dissertation juridique rédigée en droit civil
« Déclin du principe de légalité »
« La responsabilité pénale du dirigeant »
« Les infractions-obstacles »
« Le mineur est-il responsable ? »
« L’indisponibilité de l’état des personnes, limite à la liberté ? »
« Les lois bioéthiques et la liberté des individus »
« La procréation médicalement assistée et le principe d’égalité »
« La protection des majeures »
« Police administrative et police judiciaire »
« La police administrative a-t-elle toujours un rôle purement préventif ? »
« Droit de grève et continuité du service public »
« L’évolution de l’office du juge administratif »
Cliquez ici pour un exemple de dissertation juridique rédigée en droit administratif
« Le référendum d’initiative partagée et le Conseil constitutionnel »
« La loi expression de la volonté gouvernementale ? »
« Le contrôle du Parlement sous la Ve République est-il efficace ? »
« Justice constitutionnelle et démocratie »
Cliquez ici pour un exemple de dissertation juridique en droit constitutionnel
« La primauté des Traités sur le droit interne »
« Constitution et Conventions internationales »
« La Constitution est-elle supérieure aux traités internationaux ? »
Jurixio est actuellement enseignant en droit à l'Université Catholique de Lyon (UCLy).
Il est le créateur de "Jurixio - Les vidéos de droit", la chaine YouTube n°1 sur les études de droit en France.
Au cours de ses études de droit, il a obtenu la mention à chacune de ses années.
Sur L'école Jurixio, il transmet sa passion et partage ses astuces efficaces (fiches de droit, cours, méthodologie...) pour permettre aux étudiants de briller à la fac de droit.
Il propose aussi de nombreux outils pour gagner du temps dans les révisions, avoir le meilleur dossier possible et réussir ses concours.
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Nous allons ici nous intéresser à la dissertation juridique afin d'en expliquer la méthodologie ainsi que d'apporter divers conseils en vue d'une réussite optimale. Avant toute chose, il faut souligner que la dissertation juridique est différente, sur de nombreux points, de l'exercice de dissertation tel qu'il est enseigné au lycée. En effet, il s'agit ici de la situation du droit en rapport avec une problématique à établir dans l'introduction de votre travail. C'est donc pourquoi dans le présent article, nous allons présenter successivement le travail préparatoire à la rédaction, divers conseils relatifs à la conception du plan et à la rédaction du corps du sujet.
Credit Photo : Unsplash Thought Catalog
Qu'est-ce que la dissertation juridique ? Il s'agit d'un exercice relativement complexe en vertu duquel vous devez, à l'issue d'un travail de réflexion et de recherche, problématiser le sujet qui vous a été proposé afin d'y répondre, et ce, selon un formalisme précis, ce formalisme particulier étant extrêmement important pour cet exercice. Nous y reviendrons ci-après.
Avant toute chose, veuillez noter que le brouillon pour cet exercice, plus qu'un simple outil, est véritablement indispensable en vue d'une réussite optimale. En effet, une fois le sujet de votre dissertation connu, il vous faudra trouver et comprendre la signification de celui-ci et de comprendre ce que le correcteur attend de vous. Utilisez votre brouillon pour réfléchir à toutes les facettes et notions de droit auxquelles le sujet fait référence. Vous diminuez ainsi les chances d'en oublier.
Pour ce faire, s'il s'agit d'un TD à préparer, vous pourrez utiliser tous les outils à votre disposition à savoir les codes, les revues, les manuels et autres sources d'information que vous pourrez trouver comme votre cours où les sites juridiques. À l'inverse pendant les examens, généralement, vous ne disposerez que de votre code et il sera donc important d'avoir de nombreuses connaissances afin de les mobiliser.
Une fois que vous aurez bien compris le sujet, il faut que vous pensiez à le délimiter. Ainsi, c'est à ce moment-là que vous laisserez de côté tout ce qui ne fait pas partie du sujet pour ne traiter que ce qui en relève. Pour cela, il est conseillé d'écrire sur votre brouillon les règles juridiques qui sont relatives aux notions que vous voulez envisager dans votre démonstration. Ensuite, une fois que vous aurez fait cela, vous devrez, toujours au brouillon, organiser les grandes idées de votre devoir, les différentes notions évoquées par exemple. Il convient ensuite de les regrouper par thèmes . Dès lors, si vous constatez que, finalement, certaines des notions auxquelles vous aviez pensé au début ne rentrent pas dans le cadre du sujet, il faudra alors les écarter. Il pourrait être opportun de mentionner cela dans votre introduction et d'expliquer brièvement pourquoi vous les écartez. Cela ne sera qu'une valeur ajoutée à votre composition et donc tirera votre note vers le haut.
Une fois tout cela fait, il ne vous reste plus qu'à identifier le plan que vous allez construire. Pour cela, et même s'il s'agit d'un sujet que vous avez étudié en cours, il ne faut pas hésiter à établir un plan différent, plus original, que celui vu en cours ou trouvé dans un manuel. En effet, le critère de l'élaboration du plan et de son « originalité » est le critère sur lequel on juge la valeur d'un candidat. Ne poussez cependant pas ce souci d'originalité hors des limites du raisonnable.
Toujours au brouillon, il convient de préparer les grandes lignes de votre introduction ainsi que, une fois votre plan déterminé, d'écrire en quelques phrases (par exemple sous forme de tirets) les grandes lignes dont vous souhaitez parler dans chaque partie de votre plan. Certains conseils spécifiques peuvent être apportés ici.
La dissertation juridique est toujours conçue de la même façon, à savoir en trois parties : - Une introduction. - Une première grande partie. - Une seconde grande partie.
Ces trois parties doivent être globalement équivalentes et, généralement, on considère que chaque partie doit représenter 1/3 de la copie.
Et qu'en est-il de la conclusion... ? Si la conclusion était indispensable dans les dissertations au lycée, concernant la dissertation juridique la conclusion n'est pas obligatoire. En effet, si elle peut avoir son charme pour certains correcteurs, généralement les professeurs sont très hostiles à la conclusion puisqu'ils considèrent avoir parfaitement compris votre démonstration et ils n'ont pas besoin d'une conclusion récapitulant et vulgarisant le contenu de celle-ci. Il conviendra donc de s'abstenir de leur faire cet affront. C'est pourquoi si vous décidez de faire une conclusion, il faut que cela ait un réel intérêt pour le sujet et non pas que vous vous contentiez de citer des choses que vous avez déjà dites.
Nous allons désormais revenir plus en détail sur l'introduction, puis sur le plan en lui même.
L'introduction est une partie qu'il ne faut surtout pas négliger, l'on peut même dire que c'est la partie la plus importante de votre devoir. En effet, il ne faut surtout pas que vous oubliiez que l'introduction est la première impression que vous donnerez à votre correcteur. Ainsi, une bonne première impression ne peut être que de bon augure pour la suite alors qu'une mauvaise première impression sera toujours plus difficile à rattraper. Votre introduction est la partie qui doit vous permettre de déterminer le sujet et de justifier votre axe de réflexion, c'est-à-dire de la façon dont vous allez traiter le sujet.
Généralement, pour décrire la façon dont l'introduction doit être construite, on utilise, à juste titre, l'image de l'entonnoir : l'on part des considérations générales et l'on va approfondir le sujet et la problématique. Il est très important de le répéter, mais surtout, n'oubliez pas de définir les termes du sujet dans votre introduction, c'est ce qui doit et va vous permettre de délimiter le champ exact de votre travail, c'est donc le meilleur moyen de vous éviter de faire un hors sujet .
Il convient de définir le plan de votre dissertation dans l'introduction. Cette dernière doit représenter un tiers de votre devoir et présenter un certain formalisme, une certaine succession d'idées : - Une accroche : concernant cette accroche, il peut s'agir soit d'une citation, soit d'un adage ou encore d'une actualité juridique en rapport avec le sujet (c'est mieux s'il s'agit d'une actualité dont vous connaissez réellement la teneur). - L'annonce du sujet : il s'agit là de reformuler votre sujet en mettant l'accent sur les termes essentiels dont vous donnerez ensuite la définition. - Définition des termes du sujet : il convient donc de définir tous les termes de votre sujet. C'est ici que vous devrez limiter votre sujet et il s'agit de l'endroit idéal pour exclure tous les thèmes que vous n'aborderez pas dans vos développements. - Les évolutions juridiques et historiques : le droit change constamment, veillez ainsi à mentionner les évolutions juridiques relatives à votre sujet ou alors de rappeler des dates importantes qui seront utiles à la compréhension du sujet. - L'intérêt du sujet : quel est l'intérêt du sujet ? Quels sont ses éventuels enjeux politiques, économiques, juridiques ? - La problématique : sous forme de question à laquelle vous répondrez dans votre travail. Il ne faut absolument pas perdre cela de vue lors de la rédaction de votre composition. - L'annonce de plan : il s'agit là d'indiquer dans quel sens votre réflexion avancera.
Le plan d'une dissertation est extrêmement important. En effet, c'est de la simple lecture de votre plan que l'on doit comprendre l'évolution de votre réflexion tout au long de votre démonstration. Ainsi, il convient donc, généralement, de partir des idées les plus générales pour ensuite aborder les idées les plus techniques.
. La forme : Le plan d'une dissertation juridique se compose de deux parties (I et II), et de deux sous-parties (A et B), de chapeaux introductifs entre chaque partie et sous-partie. Attention, dans la dissertation juridique les titres (le plan) sont apparents. Les titres ne comportent pas de verbes conjugués et évitez à tout prix les phrases coupées sur deux titres. Pourquoi ? Parce que chacune de vos parties doit correspondre à une idée au sens large. Il faut également noter que chacune de vos sous-parties doit elle-même être titrée. Vous présentez les sous-parties dans le chapeau introductif.
Concrètement et visuellement cela donne ceci dans votre copie : I. Titre Chapeau introductif. A) Titre - Contenu. Transition pour passer du A) au B). B)Titre - Contenu. Transition introduisant la deuxième grande partie. II. Titre Chapeau introductif. A) Titre - Contenu. Transition pour passer du A) au B). B) Titre - Contenu.
Pour vous aider, sachez que si jamais vous avez réellement du mal dans l'élaboration de votre plan, il est possible d'utiliser des plans « passe-partout », mais il convient d'utiliser ces plans de secours avec modération puisqu'il s'agit de plans relativement simplistes qui peuvent globalement être utilisés pour tous les sujets et par conséquent les correcteurs les connaissent parfaitement.
À titre d'exemple de plans « passe-partout », nous pouvons citer : - Conditions / effets. - Conditions de fond / Conditions de forme. - Conditions / régime. - Fondement / portée. - Principes / exceptions. - Avantages / inconvénients. - Oui /, Mais. - Causes / conséquences. Bien qu'il en existe de nombreux autres, ce sont les principaux.
Il est cependant possible de s'inspirer de ces plans « passe-partout » pour concevoir son propre plan. Toutefois, gardez en tête que les correcteurs apprécient les plans originaux qui démontre votre capacité à réfléchir.
. Le contenu : Ici, il n'y a rien de particulier à ajouter, tout dépendra du sujet de votre dissertation et du contenu que vous souhaitez y mettre. En effet, le traitement d'un sujet de dissertation peut sensiblement varier d'une copie à l'autre sans pour autant que l'une des deux copies soit mauvaise, au contraire, les deux copies peuvent être très bonnes. Simplement, il convient de souligner deux éléments à titre de conseil : - Il est primordial, dans l'élaboration de votre contenu, que vous utilisiez le classement des notions que vous avez fait au brouillon pour organiser votre devoir (cf ci-dessus). - Gardez également à l'esprit que les informations les plus importantes de votre dissertation sont contenues dans les parties I)B) et II)A).
Il faut également ne pas perdre de vue que chacune de vos grandes parties doit représenter 1/3 du sujet. Chaque grande partie doit être de taille équivalente et être d'une taille similaire à l'introduction.
Une fois tout cela compris et fait, il ne reste plus qu'à passer à la rédaction de votre dissertation. À ce titre, il ne reste plus qu'à donner quelques conseils subsidiaires quant à la rédaction.
Concernant la rédaction, lors d'un examen de 3 heures (de type « partiel » de fin de semestre), il est généralement conseillé de consacrer la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet) et de consacrer les deux autres à la rédaction.
Dans votre rédaction, soyez clair et surtout faites preuve de rigueur. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts. En effet, le langage juridique est un langage précis et en tant qu'étudiant en droit, vous vous devez de le connaître et donc d'utiliser les termes adéquats.
Même si cela peut vous paraître logique, efforcez-vous d'écrire lisiblement et en limitant les fautes d'orthographe. C'est pourquoi, avant de rendre votre copie n'hésitez pas à vous relire. Il est également nécessaire que votre plan saute aux yeux du lecteur. Pour ce faire, n'hésitez pas à souligner (et non surligner) vos titres.
Enfin, une copie aérée et non compacte est plus agréable à lire pour le correcteur et par conséquent, les sauts à la ligne sont de mise pour toute question nouvelle ou partie nouvelle.
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La dissertation juridique est l’un des exercices les plus difficiles lorsqu’on arrive tout juste à la fac de droit.
On peut vite se retrouver à paniquer devant un sujet d’examen peu explicite, et la peur de la page blanche est une phobie partagée par la plupart des apprentis juristes.
Cependant, la dissertation juridique, vous permettra de développer votre esprit démonstratif car les correcteurs attendent surtout que vous soyez capable de problématiser un sujet et d’y répondre.
Pour être le plus clair possible et être sûr d’éviter les hors-sujets, il vous faudra suivre un certain formalisme. Pour ce faire, Le Petit Juriste est là pour vous guider dans la préparation de cette fameuse dissertation.
Le brouillon, un outil utile.
Lorsque vous vous retrouvez en face de votre sujet, le premier réflexe à avoir sera de trouver la signification du sujet et d’envisager sur votre brouillon, les différentes dimensions que recouvre celui-ci, afin d’être sûr de ne pas faire d’impasse.
La plupart du temps, vous serez armés de vos codes juridiques pendant les examens et vous devrez rechercher les règles juridiques relatives aux notions que vous voulez envisager.
Un fois ce travail fait, vous devrez organiser les grandes lignes directrices de votre devoir. Vous pouvez par exemple lister les différentes notions auxquelles vous avez pensé, les regrouper par thèmes, puis en deux groupes.
Il arrivera souvent que certaines notions ne rentrent pas dans le cadre du sujet. Vous devrez alors en parler dans votre introduction et expliquer pourquoi il vous semble opportun de les exclure.
Le plan, ou l’articulation en entonnoir de votre devoir.
Le plan d’une dissertation est très important car il doit montrer l’évolution de votre réflexion.
Il faut partir de l’idée la plus générale pour en arriver aux idées les plus techniques.
Le plan de la dissertation en droit doit toujours être en deux parties (I/II), deux sous parties (A/B), et deux paragraphes (i/ii), sans oublier les chapeaux introductifs entre chaque parties et sous parties.
Utilisez le classement des notions que vous avez fait au brouillon pour organiser votre devoir.
Il vous faudra ensuite trouver des titres pour vos parties suffisamment explicites pour que le correcteur comprenne l’évolution de votre réflexion.
Utilisez donc des titres courts et techniques. Par soucis de clarté, pensez à éviter les verbes conjugués.
Gardez également à l’esprit que les éléments essentiels de votre démonstration doivent se trouver au sein des parties I.B et II.A.
En dehors de cela, il est préférable d’organiser son plan de manière originale afin de se démarquer et de montrer sa capacité à réfléchir sur un sujet.
Pas d’impasse sur l’introduction !
L’introduction est certainement l’une des parties les plus importantes de votre dissertation. En effet, une introduction soignée attirera l’œil du correcteur et le rendra peut-être plus indulgent dans la correction.
Votre introduction ne doit pas dépasser un tiers de votre devoir et doit respecter un certain formalisme :
La phrase d’accroche : Elle doit être composée d’une citation, d’un adage ou d’une actualité en rapport avec le sujet.
L’annonce du sujet : Il s’agit de reformuler le sujet en mettant l’accent sur les termes essentiels.
Définition des termes du sujet : Vous serez amené ici à délimiter votre sujet. C’est l’endroit idéal pour exclure les thèmes que vous n’aborderez pas.
Historique : Pour certains sujets, il peut être opportun de rappeler les dates essentielles utiles à la compréhension du sujet
le droit comparé : Le droit étant une matière changeante, il peut être utile de mentionner ici les évolutions juridiques relatives au sujet.
L’intérêt du sujet : Vous devez montrer ici en quoi le sujet présente un intérêt pour l’auteur, c’est-à-dire quels sont ses enjeux politiques, économiques, juridiques.
La problématique : Elle doit prendre la forme d’une question. C’est à cette question que vous répondrez tout au long du devoir.
L’annonce de plan : Vous devez l’amener progressivement, et montrer dans quel sens votre réflexion avancera.
Une conclusion est bien souvent inutile même si on peut consacrer une ou deux phrases de synthèse à la fin de devoir.
Enfin, pensez à bien gérer votre temps. Pour un devoir de 3h, il est conseillé de passer environ 1h, au brouillon et pour la rédaction de l’introduction. Il vous reste donc 2h pour la rédaction.
Prêts ? A vos stylos !
5 février 2021
18 janvier 2021
22 décembre 2020
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Méthodologie relative à la dissertation en droit : propos généraux et spécifiques au droit privé, droit public et histoire du droit, aperçu des sections.
Leçon 2. spécificités de la méthode de la dissertation en droit privé, droit public et histoire du droit, leçon 3. exemples en droit privé, leçon 4. exemples en droit public, leçon 5. exemples en histoire du droit.
Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.
Publié le 19 décembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
L’introduction d’une dissertation de droit est d’une importance capitale, car elle permet au lecteur de porter un premier jugement sur la dissertation de droit. C’est aussi une étape primordiale de votre réflexion, puisqu’elle apporte un éclairage personnel sur le sujet.
L’introduction va vous permettre de déterminer le sujet plus précisément et de justifier l’angle d’attaque que vous choisissez pour le traiter.
Il est conseillé de rédiger l’introduction de votre dissertation de droit entièrement au brouillon , une fois que votre plan détaillé est établi. L’introduction fait au moins une page et peut représenter jusqu’à un tiers de votre copie.
Notez que… En droit, on privilégie l’introduction en « entonnoir » : partir d’une idée générale qui définit le contexte de la dissertation pour arriver à déterminer un sujet plus précis, et terminer par l’annonce de plan.
1. l’accroche dans une introduction de dissertation de droit, 2. la définition des termes du sujet dans l’introduction d’une dissertation de droit, 3. le contexte historique dans l’introduction d’une dissertation de droit, 4. l’intérêt du sujet dans l’introduction d’une dissertation de droit, 5. la problématique dans l’introduction d’une dissertation de droit, 6. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation de droit, exemples complets d’introductions pour une dissertation de droit, présentation gratuite.
La phrase d’accroche permet d’entrer dans le vif du sujet de la dissertation de droit, d’attirer l’intérêt du lecteur et d’engager votre réflexion personnelle. Elle peut être une situation historique, une citation (dont vous connaissez l’auteur) ou un fait d’actualité.
La phrase d’accroche doit être en rapport avec le sujet et constituer le point de départ de votre réflexion. Elle peut mettre en exergue la complexité du sujet, les oppositions qu’il suscite, son intérêt historique ou actuel, etc. Attention aux phrases bateau qui pourraient introduire n’importe quel devoir du semestre !
Sujet : quels changements le Traité de Lisbonne a-t-il apporté à l’organisation de la structure de l’UE ?
Dans le Traité de Lisbonne, « les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils », c’est ce qu’affirme l’ancien Président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing dans Le Monde en 2007. Le Traité de Lisbonne ne serait, d’après lui, qu’une seconde mise en forme du Traité instituant une constitution pour l’Europe, refusé par référendum notamment en France en 2004. A travers cette approche, il semblerait que ce traité n’ait guère apporté d’innovations à la construction européenne.
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Cette étape est indispensable et permet d’éviter les contresens ou les hors sujet. Il s’agit d’apporter la définition juridique des termes . Les définitions des termes doivent permettre de mettre en avant les liens existants entre ceux-ci.
Mais, ce point de vue apporté en 2007 est-il véritablement fondé ? Le Traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 par les 27 membres de l’UE et entré en vigueur le 1er décembre 2009 est effectivement un document juridique établit semble-t-il afin de pallier au refus de la création d’une Constitution pour l’Europe. Il conserve le Traité sur l’Union Européenne (TUE) signé à Maastricht en 1992, ainsi que le Traité sur la Communauté Européenne (TCE) signé à Rome en 1957 (instituant la CEE) et rebaptisé Traité sur le Fonctionnement de l’UE (TFUE). Il s’agirait donc à première vue que ce traité ne soit que la mise en commun de deux textes juridiques antérieurs fondateurs de l’UE et la simplification d’un traité refusé sans que de grandes innovations ne soient institués. Or, à travers le Traité de Lisbonne et la modification des traités précédemment cités, il apparaît finalement que l’architecture institutionnelle de l’UE, c’est-à-dire l’organisation de sa structure composée de différentes entités institutionnelles, ait connu quelques évolutions.
Il vous faut développer les évolutions du sujet pour comprendre le sujet dans son contexte, en fonction de l’état des traités et de la pratique à la date où le sujet est traité.
L’historique peut aussi permettre de mettre en exergue l’intérêt du sujet : pourquoi ces évolutions ont-elles eu lieu ? Comment ont émergé les textes ou la pratique actuelle ?
Il semblait effectivement nécessaire d’apporter quelques innovations à différentes échelles de l’UE au regard de la conjoncture dans laquelle ce traité a vu le jour. Il apparaît essentiel de mettre en exergue que le contexte de crise économique qui touchait alors l’Europe en 2008 a influé sur la nécessité d’apporter certains changements à l’organisation de la structure de l’UE. Ainsi, la mise en place d’innovations à l’échelle de la structure de l’Union par le Trait dé Lisbonne parait être une condition sine qua non de la possibilité pour cette entité d’évoluer dans un climat de crise où se développent des problèmes auxquels il faut pallier.
Une fois le sujet bien délimité, il faut montrer son intérêt. L’intérêt du sujet peut être purement juridique ou politique, historique, d’actualité.
Vous pouvez faire référence à la place qu’occupe la question dans la doctrine, dans le débat politique, dans la jurisprudence, si le sujet s’y prête.
Il parait donc intéressant d’étudier le Traité de Lisbonne, non pas comme un simple document de mise en commun de traités antérieures ou de remise en forme simplifiée des dispositions d’un traité refusé par l’opinion publique, mais comme un élément qui impulse des innovations afin de permettre à l’UE de surmonter la crise de 2008 et les transformations qu’elle implique.
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La recherche de l’intérêt du sujet doit logiquement vous amener à expliquer l’angle d’approche que vous avez choisi pour le sujet, et qui découle des considérations précédentes.
La problématique peut être formulée de manière interrogative ou affirmative, et de préférence en une phrase.
Quelles innovations institutionnelles le Traité de Lisbonne a-t-il instauré afin d’adapter l’Union aux nécessités évolutives du contexte dans lequel elle doit dorénavant se développer ?
Le plan doit répondre de manière logique à votre problématique. On se limite ici à l’annonce des grandes parties I) et II). Les sous-parties seront ensuite annoncées dans chaque partie.
Votre plan se divise en deux parties, mais doit participer d’une seule idée : la réponse à votre problématique.
L’annonce doit mettre en exergue la contribution de chaque partie à un raisonnement principal. Ainsi, il est préférable d’éviter les annonces bateaux et d’adopter une présentation qui consiste à donner l’idée développée dans chacune des parties en la faisant suivre par (I) ou (II).
Les développements s’ordonneront autour de deux idées, d’une part le renforcement de certaines prérogatives institutionnelles (I), et d’autre part l’institutionnalisation de nouvelles fonctions à l’UE (II).
Une introduction de dissertation de droit comprend :
Conseil : n’oubliez pas que votre introduction (comme le reste de votre dissertation de droit) doit être irréprochable. Scribbr vous aide avec son service de correction des dissertations .
Exemple 2 d’introduction de dissertation de droit.
Sujet : comment l’UE envisage-t-elle le principe de subsidiarité ?
Le principe de subsidiarité est un principe du droit de l’Union Européenne qui semble fondamental au sein de cette entité. Il est récemment devenu un enjeu au Canada où des juges québécois ont proposé son institutionnalisation. En effet, ce principe de subsidiarité est entré dans le débat constitutionnel canadien en ce qui concerne le partage des compétences entre le gouvernement fédéral et celui des provinces. Se basant ainsi sur l’expérience européenne d’un principe central dans le droit de l’Union, la Cour suprême canadienne envisage de prendre des décisions relatives au partage des compétences afin, semble-t-il, de faciliter l’exercice du fédéralisme qui prévaut dans ce pays d’Amérique du Nord.
Défini dans le droit européen à travers les traités comme un principe délimitant les conditions dans lesquelles l’UE dispose d’une priorité d’action par rapport aux Etats membres de l’Union dans le cadre de ses compétences non-exclusives, le principe de subsidiarité régit les conditions d’exercice des compétences de l’UE. Il fut en premier lieu évoqué à travers l’Acte Unique Européen de 1986 notamment dans le domaine de l’environnement. Par la suite, il a été juridiquement instauré par le biais du traité de Maastricht (ou TUE) en 1992 dans lequel il est explicitement défini. Actuellement, ce principe est juridiquement établit dans le traité de Lisbonne (2009). Par ailleurs, il est largement critiqué dans l’Union Européenne où son efficience ainsi que son fonctionnement dans les faits sont remis en cause.
Par conséquent, le Canada, à travers l’observation de l’exercice européen de ce principe de subsidiarité, aura la possibilité de se nourrir de l’expérience de l’Union comme d’un moyen de pallier à certains critères qui font défaut à ce principe au sein de l’UE. En effet, le principe de subsidiarité est un élément fondamental en ce qui concerne les compétences décisionnelles de cette organisation particulière, mais il semble n’être, in fine, guère complet au regard des critiques de fonctionnement effectivement élaborées envers ce principe fondamental du droit européen.
Ainsi il parait intéressant d’étudier le principe de subsidiarité afin de comprendre ce qu’il représente au sein de l’UE, mais aussi quelles sont ses limites, dans le but d’aborder cette notion sous un angle différent qui permettra d’en faire ressortir les enjeux et faiblesses.
Il s’agit par conséquent de se demander de quelle manière l’Union Européenne aborde-t-elle le principe de subsidiarité dans le droit européen, mais aussi dans le fonctionnement de cette organisation qu’est l’UE.
Les développements s’ordonneront autour de deux idées, d’une part l’étude du principe de subsidiarité dans le droit de l’UE (I), et d’autre part l’étude, en terme d’efficience, de ce principe en fonctionnement au sein de l’Union (II).
Sujet : l’évolution du rôle du Parlement européen.
Martin Schulz, l’actuel président du Parlement européen, sera en visite officielle au Moyen-Orient du 9 au 12 février 2014 afin d’étudier la géopolitique ainsi que les actuelles tensions qui existent entre la Jordanie, Israel et Palestine. Tel un chef d’Etat en déplacement officiel afin de trouver des compromis et d’engager les négociations sur un conflit majeur, Martin Schulz va représenter l’organe démocratique de l’UE, la Parlement européen, dans les relations internationales.
« Toute institution représentative composée d’une ou plusieurs assemblées, investie du pouvoir législatif et chargée de contrôler le pouvoir exécutif » (dictionnaire Larousse). C’est ainsi qu’est définit la notion de Parlement. Dans le cas du Parlement européen, à la différence des Parlements nationaux auxquels cette définition fait référence, il serait tout d’abord l’organe parlementaire de l’UE qui, à travers une évolution liée à la construction de l’Union, aurait obtenu de nouveaux rôles. Créé en 1951 par le traité de Paris (instituant la CECA), il est d’abord connu sous le nom d’ « Assemblée commune ». Les attributions qui lui sont assignées ont par la suite connu des évolutions induisant des changements successifs au niveau de cet organe européen qui, semble-t-il, a évolué en renforçant ses prérogatives ainsi qu’en acquérant de nouvelles fonctions.
Au cours des deux dernières décennies, le rôle du Parlement européen semble s’être particulièrement renforcé notamment grâce à l’acquisition de nouvelles compétences instaurées par les traités de 1986, 1992, 1997, 2000 et plus particulièrement à travers celui de 2009 avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne.
Le 25 mai prochain auront lieu les élections parlementaires européennes permettant aux citoyens des Etats-membres de l’UE de désigner, pour un mandat de 5 ans, leurs représentants au sein du Parlement européen. Or, la montée de l’abstentionnisme ainsi que de ce qu’on nomme aujourd’hui l’ « euro-scepticisme» nous contraint à nous interroger sur le rôle du Parlement européen et son évolution. En effet, il s’agit d’étudier les évolutions de cet institution européenne afin de mettre en exergue les possibles facteurs qui induisent, à l’échelle des citoyens européen, un faible intérêt pour le rôle du Parlement européen actuellement.
Il s’agit par conséquent de se demander quelles sont les évolutions que le Parlement européen a rencontré, au cours du processus de construction de l’UE, concernant les compétences qu’il exerce pour in fine comprendre le désintérêt des citoyens européens et l’importance de plus en plus notable que cet organe représente au sein de l’UE.
Les développements s’ordonneront autour de deux idées, d’une part l’étude du renforcement du rôle représentatif et démocratique du Parlement européen (I), et d’autre part l’étude de l’accroissement des compétences de cet organe institutionnel de plus en plus incontournable au sein de l’UE (II).
Sujet : la Commission, garante de l’intérêt général de l’UE.
« L’intérêt général européen reste un objet insaisissable. Il est partout, car le projet européen n’a pas d’autre raison que la coopération entre États membres, il n’est nulle part car il est écartelé entre le Parlement, le Conseil et la Commission. », (Éloi Laurent). Il semble effectivement que l’intérêt général de l’UE soit un concept complexe et difficilement définissable. Néanmoins, il apparait comme un objectif central pour les différentes institutions de l’Union Européenne. En effet, et malgré les affirmations ci-dessus, la Commission européenne est souvent désignée comme le principal organe européen garant de cet intérêt général.
La Commission européenne est l’une des principales institutions de l’UE (un des trois piliers de l’UE) et fut véritablement instituée (et explicitement nommée) en 1992 à travers le traité de Maastricht. Son siège se situe à Bruxelles et elle est actuellement composée de 28 commissaires (un par Etat-membre de l’Union). Souvent désignée comme « l’organe exécutif » de l’UE, elle « prépare et met en oeuvre les décisions du Conseil de l’Union européenne et du Parlement européen » (www.touteleurope.ue). Son président est J.Barroso depuis novembre 2004 et elle est désignée par l’article 17-1 du TUE comme l’institution européenne en charge de l’intérêt général de l’UE. Il semblerait par conséquent que la Commission européenne soit la « personne morale » qui réponde ou se porte responsable, ou plus précisément elle serait caution de l’intérêt général de l’UE. Celui-ci étant en effet la finalité de la Commission européenne.
En mai 2014 auront lieu les élections parlementaires européennes qui visent à élire au suffrage universel direct (SUD) les futurs euro-députés pour un mandat de 5 ans (depuis 1979). Le Parlement européen aura par la suite le rôle d’élire le futur président de la Commission européenne et aura de même la possibilité d’utiliser son droit de veto face à l’investiture du collège qui composera la Commission. En effet, les membres de la Commission européenne ne sont pas élus au SUD actuellement et les règles de leur nomination sont inscrites dans le traité de Lisbonne. Par conséquent, et même s’il existe un certain « contrôle parlementaire », la Commission européenne n’est pas un organe de nature démocratique et in fine ne représente pas la souveraineté des citoyens européens (cette fonction étant attribuée au Parlement européen).
Il parait donc intéressant d’étudier le rôle de la Commission, car la nature même de la Commission européenne met en exergue certaines interrogations quant à sa capacité à faire figure de protectrice de l’intérêt général de l’UE.
Il s’agit par conséquent de se demander de quelle manière la Commission européenne défend-t-elle l’intérêt général européen.
Les développements s’ordonneront autour de deux idées, d’une part l’étude des caractéristiques spécifiques de la Commission européenne (I), et d’autre part l’étude de ses objectifs (II), comme des éléments qui mettent en exergue le rôle de garant de l’intérêt général de l’UE que joue cet organe institutionnel.
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur l’introduction d’une dissertation de droit. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation de droit. Scribbr. Consulté le 30 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation-droit/
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Fiche rédigée par Boubbo.
La dissertation juridique est l’exposé logique d’un sujet juridique sous forme écrite.
Quels sont les qualités attendues d’un tel exercice ? Des connaissances clairement exprimées, un effort de démonstration et de construction. Il n’y a pas de dissertation sans plan.
Cette tâche peut s’accomplir en trois étapes successives.
2. l’introduction, iii – redaction.
L’objectif consiste à déterminer le sens et les limites du sujet, pour éviter le fameux « hors sujet ». Il convient donc de dresser un inventaire complet des éléments qui peuvent entrer dans le sujet.
La recherche s’effectuera dans le cours, le code, les ouvrages, les recueils, les périodiques… et, le jour de l’examen, dans ses souvenirs !!!
Une dissertation est d’abord un plan, dont le contenu doit être précisé et qu’il convient de savoir introduire. Il est ainsi indispensable de bâtir un plan détaillé et de dessiner les phases de l’introduction.
Le plan est la condition sine qua non de la clarté de l’exposé. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement (et les mots pour le dire arrivent aisément !). Le lecteur est censé tout ignorer du sujet.
Le plan doit toujours résulter du sujet. En effet, même lorsque le sujet n’est pas formulé sous une forme interrogative, il est nécessaire de le concevoir comme une question à résoudre. En conséquence, il faut que la dissertation concerne la réponse à cette question, une réponse que le plan doit contribuer à faire immédiatement apparaître aux yeux du lecteur. Une dissertation est une démonstration. Les développements doivent être rédigés de manière logique, rigoureuse et rationnelle : chaque question traitée doit résulter de la précédente, par l’effet d’une progression insensible du raisonnement, étape par étape.
La dissertation juridique se divise en principe en deux parties proportionnées : un exposé bien construit contient des parties d’importance comparable.
Pourquoi choisir un plan en deux parties ? C’est une solution qu’impose la logique juridique. Le système juridique français, très cartésien, est construit tout entier autour de distinctions binaires (le Droit objectif, le droits subjectifs ; les biens meubles ou immeubles, corporels ou incorporels, les personnes physiques ou morales ….). Or, il est évident que l’on ne peut se mouvoir correctement au sein d’un système donné qu’en en respectant la logique interne.
De plus, c’est une condition de clarté et de discipline de la pensée. Dix parties révèlent une paresse intellectuelle : c’est une solution de facilité. Se contraindre à exposer toujours un sujet en deux parties, c’est s’obliger à un effort de synthèse conforme à la logique juridique.
Pour schématiser il existe deux types de plans :
+ le plan « bateau » : conditions, effets ; principe, exceptions ; nature, régime ; exposé du principe, application du principe ; prévention, répression, etc ….
+ Le plan « d’idées ».
Dans les deux cas, le plan exige des parties et des sous-parties qui se répondent : des parties (et des sous-parties) qui se complètent (exposé de la théorie, critique de la théorie) ou qui s’opposent (domaine étendu, effets limités).
Traditionnellement, les passages les plus importants (s’agissant de leur intérêt) doivent figurer dans le B) de la 1ère partie et le A de la seconde. Le B) de la seconde partie est d’importance secondaire. On n’aborde pas de développements substantiels.
Il convient par conséquent de classer les sous-parties de la manière suivante (en partant de celle qui est essentielle) : B du I, A du II, A du I, B du II.
Les intitulés de parties doivent être brefs et clairs, reprenant si possible, l’intitulé du sujet en tout ou en partie.
Exemple : « La théorie de … »
I : « Exposé de la théorie de …. »
II : « Application de la théorie de …. »
Il faut à tout prix éviter le hors sujet, vice rédhibitoire de la dissertation.
Exemple : on évitera pour un sujet « la notion de … », de répondre par :
I : La notion
II : les effets.
Il est clair que toute la seconde partie sera hors sujet, donc fausse.
L’introduction est essentielle. Elle est inhérente à « l’esprit » même de la dissertation. Si tout sujet est une question appelant une réponse, c’est dès l’introduction que cette réponse doit être apportée, car c’est là le point le plus important que le lecteur veut connaître d’emblée. La réponse ne doit pas être retardée jusqu’à la fin de la dissertation juridique. (Attention, il n’y a jamais de conclusion dans une dissertation juridique !)
L’introduction d’une dissertation juridique ne doit pas être trop courte (1/4 du devoir au moins !) et doit être très structurée. Elle devra répondre aux 3 questions suivantes :
+ De quoi va t-on parler ? (le sujet- la question)
+ Pourquoi va t-on en parler ? (l’intérêt du sujet)
+ Comment va t-on en parler ? (la solution, l’annonce et la justification du plan).
Par une progression logique de l’introduction, le lecteur doit savoir, à la fin de cette dernière, ce qui sera démontré dans les développements annoncés.
Ainsi, l’introduction doit comprendre plusieurs phases (mais qui ne seront pas intitulées dans la rédaction !) :
o Ce que l’on va dire
Présentation du sujet :
Il s’agit de situer le sujet dans son contexte. Il ne faut pas commencer dès la première phrase par l’énoncé du sujet. Il convient d’amener progressivement au sujet, lequel devra être expressément formulé au sein d’une phrase, sans pour autant « remonter au déluge ». Le procédé le plus usuel est celui de « l’entonnoir » : partir d’un secteur vaste, puis resserrer et arriver au sujet.
Exemple : le nom. Evoquer les différents moyens d’individualiser les sujets de droit pour parvenir au moyen d’identification qu’est le nom.
Délimitation du sujet :
Elle doit être plus ou moins rapide selon le type de sujet. Tout est ici question de bon sens. Plus le sujet est large, plus cette délimitation devra être argumentée.
Il conviendra en tout état de cause de :
o préciser les termes du sujet, en les définissant au besoin rapidement (« le contrat, c’est-à-dire la convention qui a pour effet de créer des obligations…. »). Il faudra également, dans le même ordre d’idées, citer les textes qui régissent le sujet, ou les adages…
o établir des rapprochements avec des notions voisines pour mieux les différencier, éventuellement puisées dans d’autres disciplines juridiques.
o éliminer les questions qui ne seront pas traitées, en justifiant ces exclusions.
o Pourquoi on va le dire :
Il s’agit essentiellement :
o de relever les implications extra-juridiques éventuelles du sujet (sociologiques, philosophiques, etc….) en évitant toutefois de s’étendre longuement ;
o de faire référence à l’Histoire (du droit en particulier) et aux données du Droit comparé (lorsqu’on les connaît avec certitude) ;
o de souligner la portée juridique du sujet, en notant par exemple qu’il peut y avoir des points d’émergence dans différentes disciplines juridiques ;
o de dégager les difficultés du sujet, les problèmes qu’il suscite.
o Comment on va le dire :
Nous annoncerons ici le plan de manière claire et précise ce qui sera nécessairement le cas si tout ce qui l’a précédé a été correctement suivi. (Autrement dit, tous les éléments de l’introduction doivent se suivre naturellement et de façon parfaitement logique !)
On évitera en conséquence un plan qui arrive de manière totalement inopiné.
Elle est effectuée à partir du plan détaillé.
La rédaction de l’introduction se fait en allant à la ligne pour chaque subdivision évoquée car les intitulés précédemment évoqués ne doivent pas apparaître expressément dans le devoir.
Puis la rédaction du corps du sujet se déroule comme suit : on dégage ici les titres : I- intitulé ; A, B : intitulé des sous-parties ; II- intitulé ; A, B : intitulé des sous-parties…
On aménage des transitions entre les passages différents (entre I et II, A et B) et des « chapeaux » (annonces de A et B, 1 et 2). A tout instant, le lecteur doit savoir où il se trouve dans la progression du raisonnement et dans quelle direction on entend le conduire.
On n’utilise pas le « je » mais plutôt le « nous ».
Pas d’abréviations.
On rédige des phrases courtes et correctes. On utilise des mots simples et précis (les termes juridiques adéquats).
On écrit très lisiblement.
Dernier conseil : relire attentivement !
Quelle est la méthode à suivre pour découvrir le plan du sujet proposé ?
Avant toute chose il faut lire le sujet avec attention, plusieurs fois afin d’être certain de le comprendre.
On part du sujet afin de le traiter dans son intégralité : en faire ni trop peu ni pas assez…
Méthode des 3 feuilles :
1. Sur une première feuille on jette toutes les idées dans l’ordre où elle se présentent, toutes les idées que suscite le sujet.
Il ne faut pas hésiter à passer le temps qu’il convient à cette partie du travail car il faut être sûr de ne rien oublier. Après relecture, on élimine les idées qui, à la réflexion, n’auront pas à être évoquées, car elles sont étrangères au sujet (si elles ont néanmoins un rapport ac le sujet on les évoquera dans l’introduction au titre des rapprochements ou des éliminations nécessaires.
2. Sur une deuxième feuille, on entame la phase de construction de la matière, en regroupant par grandes masses les idées retenues sur la première feuille. Ce regroupement doit se faire de façon logique, en examinant ce qui rapproche telle idée de telle autre. On arrive ainsi à élaborer des ensembles d’idées cohérents.
3. Sur la troisième feuille, on achève la phase de construction, en regroupant à leur tour ces ensembles en 2 ensembles + grands, à partir de deux idées qui les réunissent. Puis on construit, de la même manière, les sous-parties, et leur contenu respectifs.
L’élaboration de l’introduction se fait à part et en dernier lieu, lorsque le plan aura été définitivement arrêté
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Cette méthodologie peut être décomposée en 4 étapes : l'analyse du sujet. l'élaboration du plan et de la problématique. la rédaction de l'introduction. la rédaction du développement. L'analyse du sujet. La première chose est évidemment de bien lire le sujet. Il faut faire attention à chaque mot que contient le sujet, car chaque mot est important.
Méthodologie de réussite de dissertation juridique par étape, de l'introduction à la conclusion : adapter ses connaissances juridiques à une question de droit.
L'objet de la dissertation juridique est triple : exposer, ordonner et démontrer. L'épreuve de la dissertation juridique a pour but de tester vos connaissances, mais surtout de tester votre aptitude à les présenter, les organiser et les utiliser. Il s'agit d'un exercice d'analyse et de synthèse.
Dans tous les exercices qui vous sont proposés, un plan vous est nécessaire : dissertation écrite, commentaire d'une décision de jurisprudence, exposé oral, etc. Arrêter un plan rigoureux, logique et cohérent, c'est fixer l'ordre qui sera suivi pour exposer le sujet étudié, c'est construire une œuvre originale.
La dissertation juridique (ou legal essay en anglais) est un exercice de rédaction, généralement réalisé dans un contexte scolaire, qui consiste en un examen détaillé d'une question de droit. Nous présentons les caractéristiques d'une dissertation (1) et quelques conseils applicables à sa rédaction (2).
l faut alors procéder en deux temps. Dans un premier temps, on va faire le point techniquement sur le sujet proposé en cherchant à déterminer comment présenter le plus clairement et le plus pédagogiquement possible les éléments répertoriés ; les divisions partageront alor.
Il faut partir de l'idée la plus générale pour en arriver aux idées les plus techniques. Le plan de la dissertation en droit doit toujours être en deux parties (I / II), deux sous parties (A / B), et deux paragraphes (i / ii), sans oublier les chapeaux introductifs entre chaque parties et sous parties.
Que mettre dans le plan d'une dissertation juridique ? Une dissertation juridique est composée de deux parties (et deux sous-parties). 1. Une introduction. L'introduction d'une dissertation juridique est très importante. Elle permet de définir les termes du sujet et d'annoncer le plan.
Cliquez-ici pour découvrir la méthode de la dissertation juridique. Des explications claires et de nombreux exemples pour faire de vous un expert !
Réussir sa dissertation juridique. Séverine Tavennec 26 août 2019 Conseils et orientation, Méthodologies. La dissertation juridique est une démonstration argumentée nécessitant une véritable réflexion personnelle sur le sujet dans le but de défendre un point de vue. 3 erreurs à éviter.
La dissertation juridique est un exercice juridique qui nécessite la rédaction d'un plan selon une méthode précise. Dans cet article, nous allons voir quel est le but ainsi que la forme exigée pour un plan de dissertation juridique.
Le travail du fond. Où gagner des points en dissertation juridique ? L'exploitation de vos connaissances. L'argumentation logique et juridique. La rédaction doit être irréprochable. C'est quoi une dissertation en droit ? Comprendre la dissertation en droit. Des dissertations en droit, pourquoi faire ?
Méthode de la dissertation juridique : explication en détail des diverses étapes pour réussir cet exercice, du brouillon à la rédaction des différentes parties.
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La méthodologie d'une dissertation de droit. La dissertation juridique doit suivre une méthodologie très spécifique. Nous avons donc rédigé un article qui vous explique : Quel est le but d'une dissertation juridique ? Quelles étapes faut-il suivre pour réussir sa dissertation juridique ?
Il convient de vous expliquer au mieux ma méthode pour que vous réussissiez votre dissertation juridique. Restez calme, ça va aller, il n'y a pas mort d'homme. Le premier des conseils et d'ordre psychologique : Faites l'effort de venir aux examens même si vous n'avez aucune connaissance sur le sujet.
Tronc commun : objectifs et méthode générale. Leçon 2. Spécificités de la méthode de la dissertation en droit privé, droit public et histoire du droit. Leçon 3. Exemples en droit privé. Leçon 4. Exemples en droit public. Leçon 5. Exemples en histoire du droit. Leçon.
Méthodologie de la dissertation juridique. La dissertation juridique est un exercice théorique qui consiste en l'analyse d'une situation juridique de portée générale. Son objectif est de démontrer que le droit, à travers des lois, la jurisprudence, permet de donner telle ou telle réponse à la question juridique soulevée par le sujet.
Exemples complets d'introductions pour une dissertation de droit. Présentation gratuite. 1. L'accroche dans une introduction de dissertation de droit. La phrase d'accroche permet d'entrer dans le vif du sujet de la dissertation de droit, d'attirer l'intérêt du lecteur et d'engager votre réflexion personnelle.
Une dissertation est d'abord un plan, dont le contenu doit être précisé et qu'il convient de savoir introduire. Il est ainsi indispensable de bâtir un plan détaillé et de dessiner les phases de l'introduction. 1. Le plan. Le plan est la condition sine qua non de la clarté de l'exposé.
- Assistance technique et juridique auprès de la responsable du service : * Assurer la veille juridique du service (documentaire, législative), * Rédiger des notes et documents en relation avec les missions et les besoins du service, * Participer à l'animation du club urbanisme intercommunal.
Dans le cadre de la mise à jour des index TP intervenue mi-mars 2024, une Tribune d'Emmanuèle PERRON, Vice-présidente de la FNTP, présidente de la commission « Droit et Marchés », publiée le 15 mai 2024 dans le Moniteur. rappelle l'utilité et le fonctionnement des clauses de variation des prix dans les marchés publics de travaux.