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Comment faire du bloc

Cet article a été coécrit par Monica Morris . Monica Morris est entraineure certifiée par l'ACE (American Council on Exercise), établie dans la baie de San Francisco. Avec plus de 15 ans d'expérience dans l'éducation physique, Monica a commencé sa propre pratique de cette discipline et a obtenu sa certification ACE en 2017. Ses séances d'entrainement mettent l'accent sur des échauffements, des techniques de récupération et des étirements appropriés. Cet article a été consulté 23 781 fois.

Le bloc est une forme d'escalade qui ne requiert ni corde ni baudrier. En conséquence, la pratique du bloc se réalise en général à une hauteur inférieure à 6 mètres. Vous pouvez faire du bloc en extérieur, sur des rochers (près de Paris, Fontainebleau est un site de bloc mondialement connu) ou en salle, sur des murs artificiels. Le bloc est un sport amusant, de grande intensité qui plait aux personnes de tous âges, genres et forces.

Pour débuter

• Il en existe de différents types (en bloc, en poudre, liquide) et de différentes couleurs, mais contentez-vous de celle qui est la moins chère pour vous. Un bloc de magnésie coute, en général, de 1 à 2 euros.

• En bloc, vous n'utilisez pas de corde, alors soyez prêt à beaucoup tomber lorsque vous tentez des problèmes difficiles. Même si vous ne tombez pas d'une grande hauteur, vous tomberez souvent de façon inattendue ou en position étrange, c'est pourquoi il est nécessaire d'avoir à tout moment un crash pad en dessous de vous.
• Vous pouvez diminuer le risque de blessure, en essayant d'atterrir debout, les genoux fléchis (pour absorber le choc) et en faisant une roulade sur le côté, si nécessaire. Retirez toutes vos bagues ou vos bijoux avant de grimper et ayez toujours un(e) partenaire attentif pour vous parer, autrement dit, quelqu'un pour interrompre votre chute, vous rediriger vers le crash pad et protéger votre tête des blessures.

• Le système de cotation de Fontainebleau est utilisé en France pour le bloc et permet aux grimpeurs d'identifier les problèmes qui conviennent à leur niveau. La cotation de Fontainebleau (aussi appelée cotation de « Bleau ») est une échelle ouverte qui va de 1 (le plus facile) à 8 (le plus difficile). Aux États-Unis, le système de cotation Vermin est utilisé, allant de V0 (le plus facile) à V16 (le plus difficile).
• De plus, dans la cotation de Fontainebleau une lettre (et parfois un signe « + ») est ajoutée au chiffre de la cotation, indiquant le niveau de difficulté à l'intérieur de chaque « niveau de cotation ». Par exemple, un problème coté 1 est le passage le plus facile qu'un grimpeur puisse escalader alors qu'un 8C+ est le plus difficile  [1] X Source de recherche .

Les techniques d'escalade

• L'une des erreurs les plus répandues des débutants est de « se précipiter sur le mur » et de commencer à escalader avant d'avoir planifié la route à suivre. Cela revient vite à être bloqué sur le mur et à en tomber.
• Il est important de comprendre que le bloc est aussi bien un exercice mental que physique : avant de commencer votre problème, vous devez examiner la route et visualiser le chemin que vous allez suivre.
• Pensez aux prises que vous allez utiliser, à l'ordre dans lequel vous les utiliserez, aux positions spécifiques de vos pieds ainsi qu'aux prises de main et enfin à la manière la plus efficace possible de terminer le problème. C'est pour cela que ça s'appelle un problème : vous devez utiliser votre cerveau pour le résoudre !
• Bien sûr, une fois sur le mur, tout ne se passera pas comme vous l'aviez prévu (une prise ne sera pas comme vous l'aviez imaginée ou vous ne pourrez pas vous étirer autant que vous le pensiez), alors une fois là-haut, n'ayez pas peur d'improviser. Gardez votre calme et trouvez une autre solution.

• En fait, un bon grimpeur compte beaucoup plus sur ses jambes. C'est logique si vous y pensez. Vos quadriceps sont parmi les muscles les plus grands et forts de votre corps, il semble donc judicieux de les utiliser, eux, plutôt que vos biceps qui paraissent bien chétifs en comparaison. Qu'est-ce qui est plus facile : faire des flexions ou des tractions ?
• Gardez la majeure partie du poids du corps sur vos jambes et utilisez-les pour vous propulser vers le haut lorsque vous vous déplacez de prise en prise. Souvenez-vous que la puissance et la stabilité proviennent de vos jambes. Vos bras, d'un autre côté, vous servent principalement pour l'équilibre et pour vous hisser une fois que vous poussez sur vos jambes. Essayez de garder vos bras aussi tendus que possible pendant que vous grimpez, car cela place le poids du corps sur vos os plutôt que sur vos muscles  [2] X Source de recherche .

• Le changement de pied : le changement de pied est un autre mouvement de pied nécessaire pour les problèmes de bloc plus difficiles. Son emploi est nécessaire quand il n'y a pas suffisamment d'espace sur une prise donnée pour vos deux pieds et que vous devez remplacer un pied par l'autre pour continuer la progression du problème. Il existe deux techniques pour réaliser ceci : vous pouvez sauter d'un pied sur l'autre, en plaçant le pied voulu sur la prise pendant que l'autre est encore en l'air ou vous pouvez doucement glisser un pied sur la prise tout en enlevant le second (en le faisant aussi glisser  [4] X Source de recherche ).

• Si vous grimpez à l'extérieur en utilisant un crash pad, essayez de prévoir la trajectoire de votre chute avant de tenter le problème et positionnez le crash pad en conséquence. Ne poussez pas le matelas tout contre le mur, car vous avez beaucoup plus de chance de tomber loin du mur que directement vers le bas.
• Habituez-vous à vous réceptionner debout sur les pieds, en pliant les genoux pour amortir le choc et en faisant une roulade sur le côté, si nécessaire. Ne comptez pas sur le crash pad pour absorber l'impact de votre chute, même dans la salle d'escalade, car une réception maladroite, aussi douce soit-elle, peut entrainer des blessures.
• Si vous sautez depuis le haut d'un problème, repérez en premier la zone de réception et vérifiez qu'il n'y a personne directement en dessous de vous sur qui vous pourriez atterrir. Si vous êtes très haut, n'hésitez pas à redescendre un peu, avant de sauter pour éviter de vous blesser.
• En tant que débutant, évitez les high-ball , terme qui définit les problèmes sur de hauts rochers, beaucoup plus risqués. Tomber de plus haut augmente de façon significative vos chances de blessures. Contentez-vous des problèmes bas ou horizontaux (traversées) et cherchez, en premier, à améliorer votre technique.

Devenez un meilleur grimpeur

• En fait, le bloc est l'un des rares sports où les hommes et les femmes sont sur un pied d'égalité, car la flexibilité et l'équilibre sont aussi importants que la force physique brute. Essayez de trouver votre plus grande force et servez-vous-en pour faire du bloc.
• Néanmoins, en progressant en escalade, il est important de passer aussi du temps à travailler vos faiblesses, sans quoi votre performance globale en souffrira. Évitez de vous cantonner aux problèmes qui vous conviennent et essayez de temps en temps des problèmes plus difficiles, représentant un défi.

• Cependant, aucune de ces approches n'a beaucoup de chance d'aboutir. Souvenez-vous que le bloc est autant une activité mentale que physique. C'est pourquoi il est important de prendre une grande respiration, de rester calmer et de prendre tout le temps nécessaire.
• Observez à nouveau le problème et essayez de voir s'il y a une prise (de main ou de pied) que vous avez négligée ou une autre façon d'attaquer le problème.
• Il est aussi important de réaliser que l'échec fait partie de l'escalade de bloc, atteindre vos limites mentale et physique, fait partie du jeu. Si vous pouviez résoudre tous les problèmes à votre premier essai, faire du bloc deviendrait vite ennuyeux.

• Vous vous rendrez aussi compte que la plupart des grimpeurs sont heureux de vous donner des conseils pour vous aider à résoudre un problème sur lequel vous buttez, alors n'hésitez pas à demander !
• Gardez cependant à l'esprit que chaque grimpeur aborde un problème différemment. Il n'existe jamais une seule et unique solution au problème, donc ce qui fonctionne pour un autre peut ne pas marcher pour vous.

• Soyez toujours conscient(e) de votre centre de gravité et changez votre poids du corps, quand c'est nécessaire, pour maintenir votre équilibre. Essayez de vous déplacer avec des mouvements lents, contrôlés et fluides, tout en gardant votre poids du corps centré, autant que possible, sur vos deux jambes.
• Évitez ce que l'on appelle dans le milieu de l'escalade la « machine à coudre » : quand l'une de vos jambes tremble de façon incontrôlable en supportant tout le poids de votre corps, pendant que l'autre se précipite sur une prise. Quand cela arrive, c'est le signe que vous devez faire plus attention à la position de votre corps.

• Le bloc est une activité fatigante et votre corps a besoin de temps pour récupérer entre chaque séance : au moins 48 heures, si l'entrainement était particulièrement intense  [5] X Source de recherche .

• Si vous attrapez le virus et que vous voulez améliorer votre technique d'escalade, recherchez des méthodes d'entrainement (des exercices de technique et d'équilibre, de renforcement musculaire des doigts, des bras et du tronc). Les pros s'entrainent durs, alors un peu de force et de technique supplémentaires peuvent vous permettre de passer au niveau supérieur.
• Amusez-vous ! Mélangez les exercices, essayez de nouvelles choses, grimpez avec différentes personnes, la variété est une bonne chose.
• Demandez à des amis(es) de vous accompagner. Chacun grimpe différemment ! Il est utile et amusant de pouvoir discuter d'un problème d'escalade pendant que vous vous reposez. C'est incroyable tout ce à quoi les gens peuvent penser quand ils grimpent.
• Tentez de laisser les rochers dans l'état où vous les avez trouvés : sans magnésie. Elle absorbe l'humidité de l'air et patine la roche. Utilisez une vieille brosse à dents pour nettoyer la magnésie avant de quitter le lieu.
• Certains magasins vendent des crashs pads spécifiques pour le bloc. Ces derniers sont vraiment recommandés pour faire du bloc en extérieur, car ils rendent votre expérience plus sure en cas de chute.
• Avoir quelqu'un pour vous parer quand vous grimpez est essentiel, en particulier si vous êtes débutant ou que vous prévoyez de grimper à votre limite. Choisissez quelqu'un en qui vous avez toute confiance et qui vous aidera à protéger, ralentir et guider votre chute. Une bonne communication et une grande concentration sont essentielles.
• Souvenez-vous qu'il est illégal de grimper les murs des immeubles, alors ne vous faites pas prendre ! Si la plupart des sites de bloc sont en libre accès, certains sites demandent un permis ou un droit d'entrée payable aux propriétaires. Le mieux est de vérifier auprès de votre club d'escalade local, auprès des responsables du domaine (parc, forêt) ou des propriétaires.
• Les salles d'escalade sont de bons endroits pour rencontrer des gens et débuter ce sport. La plupart des gens seront prêts à vous montrer les meilleures méthodes de déplacements (le drapeau, les sortes de prises, etc.). La majorité des salles d'escalade offrent des classes peu chères d'introduction au bloc ou à l'escalade.

Avertissements

• L'escalade est un sport dangereux ! Vous pouvez vous blesser ou vous tuer, alors faites preuve de bon sens.

wikiHows en relation

• ↑ http://vcrux.com/eGuides/Boulderingforbeginners.pdf
• ↑ http://www.active.com/cycling/articles/bouldering-basics?page=1
• ↑ http://climbing.about.com/od/RockClimbingTechnique/tp/Nine-Basic-Types-Of-Climbing-Handholds.htm
• ↑ http://www.threerockbooks.com/download/boulderingForBeginners.pdf
• ↑ http://www.booneboulders.com/articles/bouldering_mini_guide.pdf

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Comment débuter l'escalade en bloc

L' escalade en bloc est l'escalade dans sa forme la plus simple, sans corde, sans harnais et sans matériel, sur des parois rocheuses plus courtes que les murs des sites d'escalade. Il est facile de comprendre pourquoi tant de gens sont attirés par ce type d'escalade et pourquoi l'escalade en bloc est idéale pour les débutants : C'est un sport relativement abordable, accessible et social - contrairement à l'escalade, il est facile à pratiquer avec de grands groupes d'amis.

Sur un site de bloc ou dans une salle de sport, vous verrez de parfaits débutants dans le monde de l'escalade, ainsi que des grimpeurs expérimentés en escalade sportive et en escalade traditionnelle qui travaillent sur leur art. Vous verrez également des grimpeurs qui se consacrent exclusivement à l'escalade en bloc.

• Ce qu'il faut pour commencer l'escalade en bloc

Acheter le matériel

Décider où aller.

• Partir avec des amis ou s'inscrire à un cours

Problèmes courants en escalade en bloc

Prévention des blessures en escalade en bloc.

• Classement des blocs et choix d'un itinéraire
• Éthique de l'escalade en bloc

Ce qu'il faut pour commencer l'escalade en bloc

Voici différents point qu’il vous faut impérativement pour commencer l’escalade en bloc

L' escalade en bloc nécessite beaucoup moins de matériel que les autres formes d'escalade. En fait, si vous prévoyez de faire de l'escalade en bloc à l'intérieur d'une salle de sport, tout ce dont vous avez besoin est une paire de chaussons d'escalade, que vous pouvez généralement louer dans la salle de sport. Si vous vous rendez à l'extérieur, vous aurez également besoin d'un crash pad pour amortir vos chutes . Bien que cela ne soit pas courant, certains pratiquants de l'escalade en extérieur choisissent de porter un casque d'escalade pour une protection supplémentaire. Parmi les accessoires utiles à l'intérieur et à l'extérieur, citons la craie, une brosse pour nettoyer les prises sales et grasses et un rouleau de ruban adhésif blanc pour protéger vos doigts.

Une salle d'escalade est l'endroit idéal pour s'initier à l'escalade en bloc . Grâce aux nombreuses voies disponibles dans un même lieu, les grimpeurs de tous niveaux peuvent s'amuser par n'importe quel temps. Si vous préférez sortir, faites des recherches pour savoir ce qu'il y a à proximité . Les amis, les magasins d'escalade et les clubs peuvent tous fournir des informations locales sur les bons endroits pour faire de l'escalade, tandis que les guides vous permettent de planifier et de faire des recherches plus approfondies.

Partir avec des amis ou s'inscrire à un cours

L'escalade en bloc ne nécessite pas de partenaire d'assurage comme c'est le cas pour l'escalade en cordée, mais c'est une bonne idée d'avoir une ou plusieurs personnes pour vous repérer lorsque vous êtes sur le rocher , au cas où vous tomberez. En outre, il peut être très amusant de passer du temps ensemble, d'échanger des conseils et de se pousser les uns les autres à grimper plus fort en essayant de résoudre les mêmes problèmes de bloc. Si vous n'avez pas de groupe, inscrivez-vous à un cours où vous apprendrez la technique et rencontrerez d'autres personnes intéressées par l'escalade en blocs.

L'escalade en bloc comporte un grand nombre de défis que les autres formes d'escalade, bien que certains soient rencontrés plus souvent en escalade en bloc :

• Les faces et les dalles : Une face est une surface verticale plate et une dalle est une surface plate et angulaire. Ces deux problèmes mettent à l'épreuve les compétences techniques et requièrent un jeu de jambes délicat.
• Les surplombs : Également appelés "toits", il s'agit de surfaces rocheuses relativement horizontales par rapport au sol et situées directement au-dessus de votre tête. Les surplomb exigent de la force et de la puissance.
• Traversées : Souvent un test d'endurance pour les amateurs de bloc, ces problèmes impliquent de se déplacer latéralement le long d'une caractéristique du rocher avant d'atteindre le sommet.
• Problèmes de compression : Exigeant une bonne endurance et une technique solide, ces problèmes demandent souvent au grimpeur de "serrer" une caractéristique du rocher afin d'escalader le bloc.
• Les "highballs" (boules hautes) : Terme propre à l'escalade en bloc, un highball est un problème dont le point culminant se situe très haut par rapport au sol. Il peut placer le grimpeur à 20 pieds ou plus du sol, mais il s'agit en fait du degré d'exposition et de risque présenté. C'est le domaine des grimpeurs de bloc expérimentés.
• Le sommet : La partie finale de la plupart des problèmes d'escalade en bloc, qui se réfère à la dernière série de mouvements nécessaires pour vous permettre de vous tenir debout au sommet.

En savoir plus sur la façon de pratiquer les techniques et les mouvements d'escalade . Et si vous avez besoin d'aide pour apprendre le jargon de l'escalade, consultez notre glossaire de l'escalade.

En escalade en bloc, le décollement du rocher est une constante . Plutôt que d'utiliser une corde pour se protéger, on utilise des partenaires et des protections :

Les Spotters : Plutôt que de vous rattraper, leur travail consiste à s'assurer que votre tête et vos épaules ne touchent pas le sol . Il est toujours préférable d'avoir plus de guetteurs.

Les crash pads : Ces tapis épais servent à amortir votre chute . Ils doivent être apportés sur les blocs et placés stratégiquement dans votre zone de chute. Il faut souvent plus d'un tapis pour assurer une bonne couverture. De nombreuses salles de sport disposent d'un tapis de sol permanent dans leur zone d'escalade en blocs .

Même avec un rembourrage adéquat et un bon repérage, des blessures peuvent survenir. Les pratiquants expérimentés se blessent aux chevilles et se fatiguent les bras, les épaules et les tendons des doigts. L'escalade en blocs est particulièrement éprouvante pour la peau.

Voici quelques conseils pour réduire les risques de blessures en escalade en bloc :

• Utilisez un rembourrage suffisant et des observateurs attentifs .
• S' échauffer au préalable .
• Appliquez de la craie , du ruban adhésif sur les coupures immédiatement et une lotion après les séances.
• Apprenez à mettre du ruban adhésif sur les doigts pour un meilleur soutien.

Classement des blocs et choix d'un itinéraire

Le système le plus utilisé en France pour évaluer les voies d'escalade en bloc est l'échelle V . Elle donne une idée de la difficulté d'un problème d'escalade en bloc. Elle vous donne une idée de la difficulté d'un problème de bloc : plus le chiffre est élevé, plus le problème est difficile.

L'échelle V va de V0 (le plus facile) à V17 (le plus difficile - il n'existe que quelques blocs de cette catégorie). L'échelle est ouverte, ce qui signifie que des nombres supérieurs à 17 pourraient être ajoutés à l'avenir si les grimpeurs réussissaien t des problèmes plus difficiles. Il existe également une cotation VB pour les problèmes d'escalade en bloc de niveau débutant.

Bien que les cotations soient quelque peu s ubjectives et puissent varier d'un endroit à l'autre , vous pouvez utiliser l'échelle V pour vous aider à choisir des problèmes stimulants, mais pas trop difficiles. Si vous grimpez déjà des niveaux difficiles sur corde, sachez que l'échelle V peut vous décourager. Il n'y a pas de honte à essayer des voies VB au début. À partir de là, vous progresserez plus vite qu'un vrai débutant .

La plupart des pratiquants de bloc travaillent un même mouvement à plusieurs reprises , consacrant des heures, des mois, voire des années à un seul problème. C'est ce qu'on appelle travailler sur un "projet".

Tu es nouveau ici et tu cherches à progresser en escalade? Alors découvre notre Quizz Progression qui te permettra de savoir comment améliorer tes points faibles => Clique ici pour y participer

Podcast de la vidéo

Transcription texte.

Salut les amis, c’est François. Bienvenue dans cette nouvelle vidéo.

Je suis en direct d’ Altissimo , à Montpellier, en pleine séance de bloc.

C’est la première séance de bloc de ma vie. Une des premières du moins.

J’en chie un peu, alors j’ai voulu vous faire une petite vidéo sur les 5 choses que j’aurai aimé savoir avant de commencer.

Voici donc les 5 conseils les plus importants pour débuter un bloc.

Donc comme je vous avais dit, c’était un de mes objectifs principaux cette année : le bloc.

Je voulais vraiment m’y mettre et essayer de progresser dans cette discipline pour changer un petit peu de tout ce que j’ai l’habitude de faire.

Donc j’ai cherché pas mal de trucs, et j’ai isolé ces 5 conseils :

Le premier : pour moi, ça va clairement être l’échauffement.

Le bloc, c’est quand même une discipline où il est facile de se blesser, faut dire ce qui est.

Donc, pour moi, l’échauffement : super important.

Donc bien commencer par ne serait-ce qu’une minute de jumping jack, ou un truc comme ça, pour monter le rythme cardiaque, pour envoyer beaucoup d’oxygène dans les muscles avant de commencer à faire des efforts plus intenses. Ça va un petit peu les préparer.

Deuxième chose, bien sûr : des étirements, et notamment des étirements dynamiques.

Et troisième chose : là, j’ai fait les 2-3 blocs les plus simples du mur. Bon, le mur n’est pas énorme mais bon, c’était largement suffisant. Une petite traversée et j’étais bien échauffé.

J’avoue que pour les doigts, c’est un peu difficile au début, c’est quand même vachement plus difficile pour les doigts le bloc que les voies.

Je le vois là, ça fait environ 20 minutes que j’ai commencé, j’ai fait quelques blocs d’un niveau un peu plus difficile, j’en chie vraiment au niveau des doigts.

Ça se voit que je reprends après trois mois d’arrêt.

Deuxième conseil  : c’est un truc que moi j’applique déjà pour les voies mais je suis sûr que c’est aussi extrêmement efficace pour le bloc, c’est d’apprendre à lire les blocs avant d’y aller.

J’essaye vraiment de m’y mettre sur les blocs ici, c’est pour moi moins évident, je ne sais pas pourquoi, c’est moins évident je trouve.

En voie, j’arrive beaucoup plus facilement à le faire.

Bon, là, je vais m’y atteler quelques temps et puis essayer de voir comment j’arrive à prendre cette habitude.

Il y a des petits exercices faciles pour faire ça, je te mets un lien dans la description. Je t’en décris deux ou trois, c’est un article que j’avais fait sur le blog il y a quelques temps.

Ça marche pour les deux, j’imagine. Alors je vais les remettre en place dès aujourd’hui. Je t’invite à aller y jeter un œil.

Donc deuxième conseil, c’est vraiment de s’atteler à la lecture de voie avant de se lancer dans un bloc.

Troisième conseil  : ça va être de regarder les autres grimper d’abord.

Bon, là, il s’avère que je suis tout seul, j’attends qu’il y ait un peu de monde qui arrive, pour voir un petit peu comment certains vont passer les blocs sur lesquels j’ai beaucoup de mal.

Ça va me permettre de déterminer un petit peu mieux les mouvements que je dois mettre en place et, tout simplement, ça va m’aider à progresser. C’est aussi simple que ça.

Voir d’autres grimpeurs plus forts que soi passer dans des voies ou des blocs sur lesquels on n’arrive pas à passer, ça aide peut-être à mieux reconnaître les mouvements, à voir où est-ce qu’on fait une erreur.

Et ça va nous permettre de progresser.

Quatrième conseil  : ça va être de ne pas t’occuper des cotations.

Tout simplement de t’en foutre de ce que tu arrives à passer : du 6A, du 6B, du 5C, du 5D, on en a rien à faire.

Moi, là, tu vois, c’est ma première séance, je bloque dans du 5C à peu près, ce qui est bien en dessous de ce que j’ai l’habitude de faire mais je m’en fous.

Ça fait trois mois que j’ai pas grimpé, je viens juste pour le plaisir.

Donc les cotations, on s’en fout, les autres personnes qui te regardent, pareil, tu t’en fous, la plupart te jugent pas, ils s’en foutent de tes performances.

Donc vas-y pour te faire plaisir, notamment si tu es comme moi, dans mon cas, que tu débutes.

Dans cette discipline, commence pas à te prendre la tête à te dire : « putain, merde, j’arrive pas à passer du 6A, je suis qu’une merde ».

C’est totalement faux, on s’en fout quoi.

Là, aujourd’hui, je vais rester dans du 5C grand max, parce que je sais que je pourrai pas faire plus.

Et ça me va très bien, je suis super content avec ça.

Et, enfin, cinquième point extrêmement important : je viens de m’en rendre compte pendant la séance, c’est l’importance de prendre des prises de main en tendu et non en arqué ou semi-arqué.

Je me rends compte que c’est encore plus important en bloc qu’en voie de faire ça.

Après dans les voies, les niveaux où je montais, l’arqué c’est pas souvent que j’en ai besoin, étant donné qu’on est souvent sur des prises assez petites. On monte un petit peu dans les niveaux.

En attendant, ça va vite d’avoir envie d’arquer les prises de main et ça c’est hyper dangereux. En plus, moi, je reprends juste, donc mes doigts sont pas du tout en acier, loin de là.

Donc gros conseil de sécurité, c’est vraiment de prendre au maximum que tu peux des prises de main en tendu. Ça, c’est hyper hyper important.

Petit bilan de cette séance de bloc, la première depuis bien bien longtemps : j’ai mal aux doigts.

J’ai la peau des doigts qui a bien morflée, ça faisait un moment que j’avais pas grimpé.

Mais sinon, bonne petite sensation. J’espère que ça montera crescendo. Mais je pense que c’est le cas.

D’ailleurs, s’il y a certains d’entre vous qui regardent et qui grimpent, qui font du bloc à Montpellier, moi, en général, j’y vais le samedi matin et le dimanche matin quand je peux. Donc ça serait un plaisir de grimper avec certaines et certains d’entre vous.

C’est toujours un super moyen de progresser de grimper à plusieurs. Donc petit appel lancé à vous tous.

C’est tout pour cette vidéo !

Si tu as bien aimé, je t’invite à t’abonner à la chaîne en cliquant juste en dessous sur le bouton «  S’abonner  » ou tout simplement liker la vidéo si elle t’a plu.

Pour aller plus loin

Je t’invite à télécharger mon guide « 6 Techniques pour Retarder l’Apparition des Bouteilles » si tes avant-bras ont tendance à tétaniser rapidement, je t’invite à le télécharger en cliquant sur l’image juste en dessous de l’article.

Voilà, donc je te dis à la semaine prochaine pour une uvelle vidéo et je te souhaite une bonne grimpe !

Bien vue et merci pour les conseils

François BELLET

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Les 6 types de tests mécaniques les plus courants : ce qu’ils testent réellement

• de compression test , Essais de fatigue , Test de dureté

Le terme « tests mécaniques » fait référence au processus de mesure des propriétés physiques et mécaniques des matériaux et des composants par diverses techniques et méthodes. Ces tests mécaniques sont conçus pour évaluer la résistance, la rigidité, la ductilité, la ténacité, la dureté, la résistance à la fatigue et autres caractéristiques des matériaux tels que les métaux, les polymères, les céramiques et les composites. Les essais mécaniques constituent une partie importante des industries de la science des matériaux, de l'ingénierie et de la fabrication, car ils contribuent à garantir la qualité, la fiabilité et la sécurité des produits et des structures.

Importance des tests mécaniques

L’importance des essais mécaniques réside dans leur capacité à fournir des informations précieuses sur les propriétés mécaniques et le comportement des matériaux dans différentes conditions. Ces informations peuvent être utilisées à diverses fins, telles que le contrôle qualité, la sélection des matériaux, le développement de produits, la sécurité et la fiabilité, ainsi que la recherche et le développement.

La procédure d'un essai mécanique

Les tests mécaniques sont une vaste catégorie qui comprend différents types de tests, chacun avec sa propre procédure spécifique. Cependant, la procédure générale des essais mécaniques implique généralement les étapes suivantes :

Répartition des échantillons

L'échantillon est préparé selon les spécifications et dimensions appropriées pour le matériau testé. L'échantillon peut se présenter sous la forme d'un spécimen, d'un composant ou d'une structure.

Montage de l'échantillon

L'échantillon est placé dans la machine d'essai et sécurisé d'une manière appropriée pour l'essai spécifique effectué.

Application de la charge

Une charge mécanique est appliquée à l'échantillon à un taux constant ou jusqu'à ce que l'échantillon atteigne un point de déformation ou de rupture prédéterminé.

Données d'enregistrement

Les mesures de charge et de déformation sont enregistrées en continu tout au long de l'essai à l'aide d'une cellule de charge et d'un extensomètre ou d'autres appareils de mesure appropriés à l'essai spécifique effectué.

L'analyse des données

Les données collectées lors du test sont utilisées pour calculer diverses propriétés mécaniques du matériau, telles que la résistance, la rigidité, la ténacité, la ductilité et la résistance à la fatigue.

Interprétation des résultats

Les résultats de l'essai mécanique sont interprétés et comparés aux valeurs standards ou aux spécifications du matériau testé.

6 types de tests mécaniques

Les types d'essais mécaniques les plus courants comprennent l'essai de traction, l'essai de compression, l'essai de dureté, l'essai d'impact, l'essai de fatigue et l'essai de torsion.

Modèles Essai de traction

Modèles Essai de traction est un type d'essai mécanique utilisé pour mesurer les propriétés d'un matériau lorsqu'il est soumis à des forces de traction. Le test consiste à appliquer une charge contrôlée à un échantillon du matériau, généralement sous la forme d'un échantillon en forme d'os de chien avec une section transversale réduite au milieu.

Pendant l'essai, l'éprouvette est montée dans une machine d'essai de traction, qui applique une charge progressivement croissante jusqu'à ce que le matériau se fracture ou se brise. La charge et le déplacement sont enregistrés en continu, ce qui permet de calculer diverses propriétés, telles que la résistance ultime à la traction, la limite d'élasticité et le module d'élasticité.

La résistance ultime à la traction est la contrainte maximale à laquelle le matériau peut résister avant la rupture, tandis que la limite d'élasticité est la contrainte à laquelle le matériau commence à se déformer plastiquement. Le module d'élasticité est une mesure de la rigidité du matériau, représentant la pente de la partie linéaire de la courbe contrainte-déformation.

Les essais de traction peuvent également être utilisés pour déterminer d'autres propriétés du matériau, telles que l'allongement à la rupture, la ductilité et la ténacité. Il s'agit d'un test couramment utilisé pour le contrôle qualité dans la fabrication, la recherche et le développement de nouveaux matériaux et la conception de composants structurels.

de compression test

de compression test consiste à mesurer les propriétés d’un matériau lorsqu’il est soumis à des forces de compression. Le test consiste à appliquer une charge contrôlée à un échantillon du matériau, généralement sous la forme d'une éprouvette cylindrique ou cubique.

Pendant le test, l'éprouvette est montée dans une machine d'essai de compression, qui applique une charge progressivement croissante jusqu'à ce que le matériau se fracture ou se brise. La charge et le déplacement sont enregistrés en continu, ce qui permet de calculer diverses propriétés, telles que la résistance à la compression, le module élastique et le comportement en déformation.

La résistance à la compression est la contrainte maximale que le matériau peut supporter avant sa rupture, tandis que le module élastique est une mesure de la résistance du matériau à la déformation sous compression. Le comportement de déformation peut être analysé pour déterminer des facteurs tels que le coefficient de Poisson du matériau, qui décrit la manière dont le matériau réagit à la déformation dans différentes directions.

Les tests de compression sont couramment utilisés pour le contrôle qualité dans la fabrication, la recherche et le développement de nouveaux matériaux et la conception de composants structurels.

Test de dureté

Le test de dureté est un test mécanique utilisé pour mesurer la résistance d'un matériau à l'indentation ou à la déformation. Il est couramment utilisé pour déterminer la dureté des métaux, mais il peut également être utilisé sur d'autres matériaux tels que les plastiques, les céramiques et les composites. Il existe plusieurs types d'essais de dureté, notamment :

Test de dureté Rockwell : Ce test mesure la profondeur de pénétration d'un pénétrateur dans la surface du matériau. La valeur de dureté Rockwell est déterminée par la différence de profondeur entre deux mesures : une avec une charge initiale et une avec une charge supplémentaire.

Test de dureté Brinell : Ce test consiste à appliquer une charge connue à la surface d'un matériau à l'aide d'un pénétrateur sphérique. Le diamètre de l'indentation laissée par le pénétrateur est mesuré et utilisé pour calculer la valeur de dureté Brinell.

Test de dureté Vickers : Ce test utilise un pénétrateur en forme de pyramide de diamant pour réaliser une indentation dans le matériau testé. La taille de l'indentation est mesurée et utilisée pour calculer la valeur de dureté Vickers.

Test de dureté Knoop : Ce test est similaire au test Vickers, mais il utilise un pénétrateur en forme de losange au lieu d'un pénétrateur en forme de pyramide.

Test de dureté Shore : Ce test est couramment utilisé pour mesurer la dureté du caoutchouc et d’autres élastomères. La dureté est mesurée par la profondeur de pénétration d'un pénétrateur à ressort.

Les tests de dureté peuvent être utilisés pour déterminer l'adéquation d'un matériau à une application spécifique, ainsi que pour évaluer la qualité d'un matériau lors de la fabrication. Il peut également être utilisé pour surveiller les effets du traitement thermique, du vieillissement ou d'autres facteurs environnementaux sur les propriétés d'un matériau.

Test d'impact

Les tests d'impact sont une méthode de test mécanique utilisée pour déterminer les propriétés d'un matériau lorsqu'il est soumis à des forces d'impact à grande vitesse. Ce test consiste à appliquer une quantité connue d'énergie à un échantillon de matériau et à mesurer la quantité d'énergie absorbée par le matériau avant qu'il ne se brise ou ne se fracture.

Il existe différents types de tests d'impact, chaque test étant conçu pour mesurer des propriétés spécifiques du matériau. Le test le plus couramment utilisé est le test Charpy, qui consiste à frapper un échantillon entaillé avec un marteau pendulaire et à mesurer l'énergie absorbée lors de la fracture de l'échantillon.

La ténacité d'un matériau, qui fait référence à sa résistance à la rupture sous une charge d'impact, peut être déterminée en mesurant la quantité d'énergie absorbée par le matériau lors des tests d'impact. Ces informations peuvent être utilisées pour évaluer l'adéquation du matériau à des applications telles que les composants structurels susceptibles de subir des impacts soudains ou des charges dynamiques.

Les tests d'impact sont largement utilisés dans des secteurs tels que l'aérospatiale, l'automobile et la construction, où les matériaux doivent répondre à des normes de sécurité strictes et résister à des niveaux de contraintes élevés. Il est également utilisé en recherche et développement pour évaluer de nouveaux matériaux et comparer différentes options de matériaux pour des applications spécifiques.

Essais de fatigue

Les essais de fatigue évaluent les propriétés d'endurance d'un matériau dans des conditions de chargement cyclique. Ce test est conçu pour mesurer le point auquel un matériau se brisera lorsqu'il sera soumis à des cycles de contraintes répétés sur une période prolongée.

Les essais de fatigue sont généralement effectués à l'aide d'une machine d'essai de fatigue qui applique des charges cycliques répétées à un échantillon de matériau. Selon différentes exigences expérimentales, la charge peut être une tension, une torsion, une vibration, une flexion, etc. L'échantillon est soumis à une gamme d'amplitudes de contraintes, le nombre de cycles et le niveau de contrainte augmentant progressivement jusqu'à la rupture du matériau.

Les données obtenues lors des essais de fatigue sont utilisées pour créer une courbe de fatigue qui affiche la relation entre le nombre de cycles et le niveau de contrainte requis pour provoquer une rupture du matériau. La courbe est utilisée pour déterminer la résistance à la fatigue du matériau, qui correspond au niveau de contrainte auquel le matériau se brisera après un nombre spécifié de cycles.

Les essais de fatigue sont essentiels dans des secteurs tels que l'aérospatiale, l'automobile et la fabrication, où les composants et les structures sont soumis à des conditions de chargement répétitives. En effectuant des tests de fatigue, les ingénieurs peuvent évaluer la durabilité des matériaux et prédire leur durée de vie dans des conditions de fonctionnement réelles.

Essai de torsion

Les tests de torsion mesurent les propriétés d'un matériau soumis à des charges de torsion ou de torsion. Cet essai permet d'évaluer la résistance et la ductilité du matériau lorsqu'il est soumis à des forces de torsion et de déterminer sa résistance aux contraintes de cisaillement.

Lors des tests de torsion, un échantillon de matériau est fixé à une extrémité et tourné autour de son axe longitudinal, créant un mouvement de torsion. Le couple nécessaire pour tordre l'échantillon est mesuré et l'angle de rotation est enregistré. Le test est généralement effectué jusqu'à ce que le matériau se fracture ou atteigne un niveau de déformation spécifié.

Les données obtenues lors des tests de torsion sont utilisées pour calculer diverses propriétés des matériaux, notamment la résistance à la torsion, le module d'élasticité en torsion et la résistance au cisaillement. Ces propriétés sont importantes dans la conception de composants et de structures soumis à des charges de torsion, tels que les arbres de transmission, les engrenages et les aubes de turbine.

Les tests de torsion sont couramment utilisés dans des secteurs tels que l'aérospatiale, l'automobile et la fabrication, où les composants sont soumis à des charges de torsion. Il est également utilisé en recherche et développement pour évaluer les propriétés de nouveaux matériaux et comparer différentes options de matériaux pour des applications spécifiques.

En conclusion, les essais mécaniques sont un processus crucial utilisé pour déterminer les propriétés et les performances de divers matériaux. Les types d'essais mécaniques les plus courants comprennent les essais de traction, les essais de compression, les essais de dureté, les essais d'impact, les essais de fatigue et les essais de torsion. Ces tests fournissent des informations importantes sur la résistance, la ductilité, la ténacité et d'autres propriétés d'un matériau, qui sont essentielles pour déterminer son adéquation à des applications spécifiques.

En utilisant ces méthodes de test, les fabricants peuvent garantir la qualité et la fiabilité de leurs produits, tandis que les chercheurs peuvent faire progresser le développement de nouveaux matériaux pour diverses industries. Dans l'ensemble, les essais mécaniques jouent un rôle essentiel pour garantir la sécurité, les performances et la longévité des matériaux utilisés dans un large éventail d'applications.

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L'escalade de blocs : 10 bonnes raisons de s'initier dès maintenant à ce sport tendance

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Le bouldering est un sport à la mode qui attire de plus en plus de sportifs. C'est pourquoi nous donnons dans cet article six conseils aux débutants qui les aident à se lancer dans le bouldering. Pour cela, ISPO.com s'est renseigné sur le milieu et a cherché à savoir ce qui fait l'engouement. Un petit avant-goût ? Le bouldering est considéré comme un entraînement complet du corps qui allie la communication à l'esthétique et au travail intellectuel. De plus, ce sport urbain est super individuel et peut être vécu en solo, sans pour autant perdre son côté communautaire.

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Avant de donner des raisons solides qui parlent en faveur de ce sport, nous expliquons, en guise de petit échauffement pour ainsi dire, ce qui se cache derrière ce terme et ce qui fait la différence avec l'escalade sportive . Ensuite, c'est avec un maximum de puissance, bien échauffé et avec les connaissances préalables correspondantes que l'on s'attaque au mur en six mouvements ...

Qu'est-ce que le bouldering ?

Boulder vient de l'anglais et signifie bloc de roche - ce qui explique déjà pratiquement le sport. En effet, Le bouldering signifie grimper sur des blocs de rocher ou des parois artificielles à hauteur de saut - c'est pourquoi on n'a pas besoin de corde, de harnais ni de partenaire. L'escalade de bloc existe depuis longtemps, mais c'est au plus tard dans les années 1950 que ce sport a connu un essor considérable. C'est en effet à cette époque que l'Américain John Gill a révolutionné l'escalade. Il est considéré comme le père de l'escalade de bloc actuelle .

Dans les années 1970, le bouldering est devenu une discipline à part entière de l'escalade sportive. Depuis les années 1990, le nombre de grimpeurs de bloc augmente et le sport connaît un véritable engouement depuis les années 2000, surtout dans les villes et les métropoles. En été 2021, les Stars du bloc comme Adam Ondra , Alex Megos et Cie ont fait partie pour la première fois aux Jeux olympiques de Tokyo de l'Olympic Combine, le triathlon olympique d'escalade, composé d'escalade de tête, de vitesse et de bloc.

Une symbiose de force, d'esthétique et de dynamisme

Alors que dans une salle de fitness, on soulève des poids, dans une salle de bloc, on travaille exclusivement avec son propre poids, en combinaison avec des réflexions tactiques. Il s'agit de tenir les prises à la force des doigts, des bras et des jambes, de donner des coups de pied et de suivre une ligne, un itinéraire, avec des astuces logiques. Selon la difficulté, la planification visuelle préalable ainsi que la technique et l'astuce ou l'ingéniosité sont fortement sollicitées.

Pour faire du bloc, il faut un corps mobile et souple, associé à une bonne force maximale, qui peut être mobilisée en quelques enchaînements de prises puissantes. Alors ? Exactement ! Nous sommes arrivés à la tendance et au potentiel d'addiction : faire du bloc dans de belles voies intelligemment vissées est un défi, et lorsque les premiers succès, petits ou grands, se font sentir, cela donne faim. On a envie de plus, de plus difficile, de plus compliqué. Et voilà que, comme par magie, on ajoute à l'entraînement quelques séances de yoga pour assouplir le corps et que les doigts sont soudain entraînés au bureau à l'aide d'une balle de tennis.

Tout cela dans le but de pouvoir vivre encore plus intensément cette symbiose unique d'esthétique, de force et de dynamisme. Quiconque a déjà vu des grimpeurs de bloc en compétition sauter presque sans effort sur les prises et plier leur corps comme des artistes du Cirque d'État chinois sait de quoi il s'agit ici.

Le bloc comme oasis de communication des grimpeurs de bloc

Ce que le propriétaire de chien a pour son chien, le grimpeur de bloc a pour son projet sur le mur. Donc moins de : "Avez-vous vu mon chien ?", mais plus de : "Comment fais-tu la traction ? Comment tu montes ? Comment fais-tu pour tenir ? Est-ce que tu sautes sur la prochaine prise ou quoi" ? Le bouldering est interactif et donc le lieu pour rencontrer de nouvelles personnes partageant les mêmes idées. Les prises remplacent le chien comme ancre ou source de communication, pour ainsi dire. Surtout dans les grandes villes et leur anonymat, le bouldering est idéal pour une conversation agréable et pour faire connaissance en toute simplicité.

Les amateurs de bloc n'ont pas besoin de s'inscrire

Le bouldering en salle ne nécessite pas de partenaire, ni de s'inscrire à l'avance pour une durée déterminée, ni de réserver un court. Des tapis épais et souples remplacent les spotters, c'est-à-dire les partenaires, qui sont irremplaçables sur le rocher à l'extérieur. Les murs sont tous à hauteur de saut, de 1 mètre à 4,5 mètres. Ceux qui n'osent pas, cherchent un autre itinéraire, près du sol. Une séance s'intègre parfaitement dans la vie quotidienne. Du bureau à la salle, ou de la salle au bureau, sans avoir à coordonner son emploi du temps avec un partenaire sportif. L'individualité à l'état pur.

Les grimpeurs de bloc qui débutent peuvent aussi se rendre très facilement dans la salle de bloc, payer l'entrée, organiser la location de chaussures et se lancer. En effet, la préhension est enregistrée dans la tête comme un réflexe naturel. Les couleurs indiquent le chemin, le reste se fait tout seul et bien sûr à l'aide de la communication avec des personnes partageant les mêmes idées.

Les grimpeurs de bloc n'ont presque pas besoin d'équipement

Ce sport, pratiqué en salle, ne nécessite comme équipement que des chaussons d'escalade et un sac de magnésie. Pour les chaussons d'escalade, il faut veiller à ce qu'ils soient bien ajustés lors de l'achat. Les chaussons doivent être compacts, aussi bien au niveau du talon que des orteils, afin d'avoir une bonne sensation lors de la prise d'élan.&nbsp ; Lors de l'essayage, il faut prendre beaucoup de temps et essayer sur le mur d'escalade que les bons magasins de sport mettent à disposition pour les essais. Les chaussons d'escalade se portent sans chaussettes afin de permettre une transmission parfaite de la force.

Conseil : si les chaussons de location de la salle sont bien ajustés, demander tout de suite ce modèle de manière ciblée dans le magasin, cela facilite grandement la recherche. Le sac de magnésie est indispensable en bloc. Les mains moites rendent la préhension difficile, la poudre de magnésie blanche absorbe la transpiration - pour une adhérence parfaite aux prises. En ce qui concerne les vêtements, des pantalons de sport ou des collants confortables et un t-shirt qui tient bien en place, qui ne glisse pas et qui suit tous les mouvements suffisent. Une veste polaire chaude ou un sweat à capuche aide à garder les muscles au chaud entre les séances de bloc.

Le sport cool pour tout le corps

Les bonnes installations de bloc emploient des constructeurs de voies qui connaissent leur métier et veillent à ce que même les débutants puissent s'amuser sans être dépassés. Les blocs sont classés par couleur et correspondent à différentes difficultés, allant de facile à très difficile. Chacun peut tout essayer. Il est toutefois recommandé d'augmenter lentement les difficultés, car chaque fois que l'on fait du bloc, la musculature s'entraîne et se renforce - ce qui est important si l'on souhaite se lancer dans des voies plus difficiles. La technique ainsi que la dynamique nécessaire et l'engagement du corps s'apprennent de manière ludique. Mais aussi en regardant et en posant des questions actives.

L'effet d'entraînement du bouldering est exceptionnel. Après quelques semaines déjà, on ressent une autre sensation corporelle : le corps se raffermit et les muscles se développent. Ceux qui ont envie d'en faire plus iront automatiquement sur le Campusboard et incluront des abdos pour un tronc fort dans leur entraînement. On peut aussi automatiquement mieux se concentrer, ce qui est une conséquence de la mémorisation des prises et du rappel des techniques d'escalade. L'escalade de bloc n'est possible que si le corps et l'esprit sont en harmonie et agissent ensemble dans l'instant présent

L'escalade de bloc est un sport urbain

C'est surtout dans les grandes villes et les agglomérations que l'on trouve de superbes installations d'escalade et de bloc. Soit elles sont gérées par des personnes privées, soit ce sont des installations d'escalade dites DAV . Dans les deux cas, l'accès est ouvert à tous, mais les membres du Club alpin bénéficient d'une réduction dans les installations d'escalade/d'escalade de bloc du DAV. Les prix se situent en général entre 10 et 15 euros. Les personnes qui se rendent souvent dans une telle installation profitent de tickets mensuels ou annuels que toutes les salles proposent.

Une vérification préalable des prix sur la page d'accueil respective vaut en tout cas la peine, notamment parce que certains exploitants proposent par exemple un tarif happy hour. Sinon, les installations de bloc sont construites selon les directives les plus récentes et équipées de prises et de marches ergonomiques. Depuis peu, de plus en plus d'installations proposent également une zone d'entraînement dans laquelle les sportifs peuvent se préparer de manière ciblée à l'aide d'un équipement d'entraînement spécifique à l'escalade.

Presque comme de l'escalade - mais avec un risque calculé

Bien que l'escalade de bloc ne nécessite pas l'utilisation de cordes ou de harnais et qu'il soit possible d'escalader des difficultés élevées, le risque de blessure pour le sportif reste limité. La raison principale est la hauteur maximale d'escalade d'environ quatre mètres. Dans la salle d'escalade de bloc, un tapis de sol épais protège en outre des blessures en cas de chute.

Ce qui fait du bloc une activité parfaite pour les enfants. Le bouldering est considéré comme une activité familiale, car les plus jeunes peuvent déjà grimper sur les murs. Les exploitants des salles sont adaptés aux enfants et proposent souvent des forfaits événementiels spéciaux.

Récompense par de nombreux petits succès

Chaque bloc est composé d'un nombre défini de prises et de marches, le départ et l'arrivée étant indiqués. La plupart des problèmes dits de bloc se composent de quatre à huit prises, plus de douze n'étant même pas autorisées en compétition. La distance sur le mur peut donc être surmontée relativement rapidement, si l'on y parvient.

Ainsi, il y a toujours des succès et donc l'élan de motivation nécessaire pour aborder le prochain problème avec concentration.

Le temps ? La saison ? En escalade de bloc, peu importe !

Le bouldering est désormais possible toute l'année et indépendamment des conditions météorologiques, du moins dans les grandes villes. Cette évolution est surtout due à l'énorme affluence que connaît désormais ce sport d'escalade. Pour les exploitants de salles d'escalade, il est intéressant de proposer des zones de bloc séparées, dans lesquelles de nouvelles voies sont constamment tracées. Ainsi, les adeptes de l'escalade de bloc peuvent pratiquer leur sport à l'intérieur en hiver ou par temps de pluie, mais aussi à l'extérieur lorsque les conditions s'améliorent.

• Une salle d'escalade pour tous : l'inclusion dans le silo à boulettes

Faire du bloc : L'initiation parfaite

De nombreux sports de plein air sont liés à un âge minimum ou ne peuvent être pratiqués sans un entraînement préalable considérable. Il n'en va pas de même pour l'escalade de bloc - indépendamment de l'âge, du sexe et de la formation préalable, chacun peut s'essayer au mur. Il existe des blocs de tous les niveaux de difficulté, et un code couleur aide à les classer au préalable. Dans toutes les salles, de courts cours d'initiation sont proposés pour expliquer la bonne technique. Les novices peuvent observer les grimpeurs expérimentés faire du bloc, ce qui leur permet d'apprendre certaines finesses.

Escalade vs. bloc : Quelle est la différence ?

Le bouldering est à la portée de tous ! Les règles sont simples, la technique s'apprend en essayant. De plus, aucune formation spécifique en matière de sécurité ou de savoir-faire n'est nécessaire pour pratiquer ce sport. Le seul équipement nécessaire est une paire de chaussons d'escalade, que l'on peut louer dans n'importe quelle salle, et un peu de magnésie pour les mains. Il n'est pas non plus nécessaire de porter une tenue spéciale et parfois coûteuse, un bon vieux pantalon de gym et un T-shirt suffisent.

Autre chose que l'escalade sportive classique : Ici, les sportifs ont besoin d'un partenaire d'escalade ou de corde qui A) dispose d'une expérience et d'une technique d'assurage et de corde suffisante et B) a le temps. En outre, l'équipement nécessaire pour l'escalade sportive est plus important : en plus des chaussons d'escalade, il faut un baudrier, un appareil d'assurage et une corde. Et, très important, il faut maîtriser le maniement du dispositif d'assurage et de la corde, c'est-à-dire recevoir une instruction approfondie d'un grimpeur de bloc expérimenté ou, mieux encore, participer à une formation, sinon le risque d'accident augmente de manière exponentielle.

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Les 30 blocs les plus durs de la planète !

Tour d’horizon des blocs les plus durs de la planète à ce jour !

L’escalade ne cesse d’évoluer. Avec de plus en plus de grimpeurs forts, qui s’illustrent dans des performances remarquables de plus en plus tôt, les limites sont constamment repoussées.

Les grimpeurs sont plus à l’aise que jamais avec la cotation de 9A bloc, et de nombreux 8C+ émergent à travers le monde.

Aujourd’hui, nous allons examiner de plus près les blocs les plus difficiles de la planète. Pour cela, nous avons listé ci-dessous tous les 9A et 8C+ bloc qui existaient à ce jour.

Une évolution éclair !

Il n’y a pas si longtemps, il n’existait aucun 8C+. La première proposition de ce niveau a été faite par le champion du monde de bloc Mauri Calibani, ayant enchaîné « Tonino 78 » en 2004. Mais ce bloc a ensuite été décoté à 8C/+. Le premier vrai 8C+ enchaîné fut « Hypnotized Minds » par Daniel Woods, en 2010.

Il y a maintenant 27 blocs dans le monde qui ont été proposés ou confirmés à 8C+. Plus de la moitié d’entre eux ont été libérés au cours des trois dernières années. Deux 9A ont été proposés mais décoté, et deux attendent toujours une seconde ascension : « Burden of Dreams » de Nalle Hukkataival et « Return of the Sleepwalker » de Daniel Woods.

Pour illustrer cette évolution rapide, voici le nombre de blocs durs (8C/+ et plus), libérés au fil du temps :

Les meilleurs bloqueurs du monde

D’après les statistiques, Daniel Woods est le grimpeur meilleur bloqueur au monde avec huit croix dans le 8C/+ et plus, dont cinq sont des premières asccensions, notamment sa réalisation de « Return of The Sleepwalker » 9A.

La liste des 30 blocs les plus durs de la planète :

« burden of dreams » 9a – nalle hukkataival.

En 2017, Nalle Hukkataival a réalisé la première ascension de « Burden of Dreams », une ligne extrême de cinq mouvements seulement, sur de petites arquées. L’ascension lui a pris plus de quatre ans et lui aura demandé plus de 4000 essais. Bien qu’il s’agisse de l’un des deux seuls 9A proposés, il est probable qu’il s’agisse de la série de mouvements la plus difficile au monde.

« Return of the Sleepwalker » 9A – Daniel Woods

Une ligne extrême, basée sur la résistance. Alors que « Burden of Dreams » demande au grimpeur de réussir cinq des mouvements les plus difficiles que l’on puisse imaginer, « Return of the Sleepwalker » atténue légèrement la difficulté de chaque mouvement intrinsèquement, mais enchaîner l’intégralité de la ligne demande une puissance et une résistance hors normes. La réalisation de ce bloc a demandé à Daniel Woods plus de trois mois de sobriété totale. Sans compter le temps qu’il lui a fallu pour enchaîner la version debout « Sleepwalker », le 8C+ le plus répété d’Amérique.

« Soudain Seul » 8C+/9A – Simon Lorenzi

Ce départ bas à gauche de « The Big Island », 8C ouvert par Dave Graham, oscille entre le 8C+ et le 9A. Libéré par le Belge Simon Lorenzi et proposé à 9A, avant que Nicolas Pelorson, premier répétiteur, décote le bloc à 8C+. Mais plus récemment, Camille Coudert, le troisième ascensionniste, a déclaré que 9A conviendrait finalement mieux.

« Floatin » 8C+ – Ryuichi Murai

« Floatin » de Ryuichi Murai est sans doute le nouveau bloc le plus fou de cette année. Il reflète le style de « Burden of Dreams » dans la mesure où le petit nombre de mouvements laisse peu de place à la réflexion. Un bloc basé sur le no-foot, qui demande une force dans les doigts hors du commun.

« Gioia » 8C+ – Christian Core

Initialement coté 8C par l’Italien Christian Core, Adam Ondra a proposé 8C+ et la cotation est restée comme ça depuis. Une seule personne a suggéré un niveau de 8C/8C+, mais elle a fait l’ascension avec une genouillère. L’ascension a été établie à l’origine sans genouillère, puis répétée comme telle.

« Nexus » 8C+ – Ryuichi Murai

Un long bloc basé sur la résistance, qui est plutôt rare dans cette cotation. Même « Grand Illusion », une ligne en granit de plus de 20 mouvements dans le Little Cottonwood Canyon, ne comporte pas autant de mouvements. Ryuichi Murai a établi ce bloc de 40 mouvements en octobre 2021.

  Voir cette publication sur Instagram   Une publication partagée par Ryuichi Murai / 村井隆一 (@ryu____1)

« United » 8C+ – Ryuichi Murai

Un bloc extrême, qui n’est autre que la version assise de « Decided » 8B+.

« Big Z » 8C+ – Shawn Raboutou

Il s’agit du premier 8C+ de Tahoe, établi par l’Américain Shawn Raboutou. La ligne traverse de part en part la face surplombante et nécessite autant de puissance que de précision. Il n’a pas encore été répété à ce jour.

« Hypnotized Minds » 8C+ – Daniel Woods

Peut-être l’un des plus grands classiques de tous les temps : un chef-d’œuvre situé dans le Rocky Mountain National Park et ouvert par Daniel Woods. Il a été récemment répété par Dave Graham et était l’un de ses plus gros projets. À l’origine, Woods avait établi la cotation à 8C, mais après que tant de grimpeurs aient essayé et échoué à atteindre le sommet, le bloc a été réévalué.

« The Process » 8C+ – Daniel Woods

« The Process », maintenant cassé, est l’un des blocs les plus célèbres des États-Unis. Il n’a jamais été répété depuis sa création en raison de la casse d’une prise, peu après sa première ascension par Daniel Woods. Ce highball extrême pourrait devenir l’un des blocs les plus radicaux de tous les temps s’il obtenait une deuxième ascension, malgré la prise cassée.

« Box Therapy » 8C+ – Daniel Woods

Un autre bloc très physique situé au Rocky Mountain National Park, libéré par Daniel Woods.

« Off the Wagon Sit » 8C+ – Shawn Raboutou

Ce bloc est devenu l’un des 8C+ les plus répétés. Ce n’est autre que la version assise depuis le wagon de « Off the Wagon », l’une des lignes les plus iconiques du monde.

« Ephyra » 8C+ – Jimmy Webb

Unique de par son réta délicat, « Ephyra » est un étonnant bloc qui ne ressemble pas aux autres. Libérée par Jimmy Webb, l’un des plus forts grimpeurs d’Amérique, cette ligne est à son image : très physique !

« Sleepwalker » 8C+ – Jimmy Webb

Le 15 décembre 2018, après 11 jours de travail, Jimmy Webb parvenait à libérer « Sleepwalker », une véritable base de compression et de mouvements plus physiques les uns que les autres. Quelques années plus tard, la version assise de ce bloc allait devenir le deuxième 9A de l’Histoire.

« Moonlight Sonata » 8C+ – Taylor McNeil

Ce bloc a demandé à Taylor McNeil un nombre record de séances, mais représente une ligne esthétique dans le Midwest, qui attend d’être répétée. La méthode originale étant morpho, ce bloc attend toujours une première répétition.

« Creature From the Black Lagoon » 8C+ – Daniel Woods

Un bloc de Daniel Woods devenu iconique au Rocky Mountain National Park ! Un long toit qu’il faut grimper à l’horizontale et qui demande une puissance phénoménale.

« Terranova » 8C+ – Adam Ondra

Un bloc qui demande une grande force dans les doigts ! Bien que personne ne semble vouloir se rendre à Brno pour tenter une répétition de cette ligne impressionnante, voire quelque peu inconfortable, elle représente tout l’art d’Adam Ondra dans sa faculté à tenir de petites prises.

« Grand Illusion » 8C+ – Nathaniel Coleman

Ce bloc n’est autre qu’une véritable épreuve d’endurance ! C’est notamment cette ligne qui a fait connaître le Little Cottonwood Canyon. La séquence unique que le rocher forme fait de ce bloc une expression exceptionnelle du mouvement.

« Big Conviction » 8C+ – Simon Lorenzi

Les départs bas et les départs assis deviennent de plus en plus courants. Comme ici avec « Big Conviction », qui n’est autre qu’un départ assis connectant « Conviction » à « The Big Island », dans la forêt de Fontainebleau.

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« La révolutionnaire » 8C+ – Charles Albert

L’un des blocs les plus durs de Bleau, ouvert par Charles Albert, qui signera la première ascension pieds nus, comme à son habitude.

« No Kpote Only » 8C+ – Charles Albert

En janvier 2019, Charles Albert enchaînait pieds nus toujours son projet de longue date, proposant la mythique cotation de 9A. Un an plus tard, Ryohei Kameyama répétait la ligne et proposait 8C+/9A, avant que Nicolas Pelorson se rétablisse au sommet de cette ligne à son tour et propose 8C.

« Ganesh » 8C+ – Elias Iagnemma

Premier 8C+ ouvert de l’année 2022, « Ganesh » serait le deuxième 8C+ d’Italie. Après avoir découvert ce bloc en mai 2021, Elias Iagnemma aura mis 15 séances de travail avant d’en venir à bout.

  Voir cette publication sur Instagram   Une publication partagée par Elias Iagnemma (@elias_iagnemma)

« Drop a Line » 8C+ – Pirmin Bertle

En 2015, l’Allemand Pirmin Bertle ouvrait un nouveau passage extrême à Couisimbert en Suisse, nommé « Drop in Line ». Il s’agit en fait d’une longue traversée qui lui aura demandé plus de huit mois de travail.

« Hypothèse assis » 8C+ – Charles Albert

Encore une ligne extrême ouverte par le Français Charles Albert ! Ce bloc n’est autre que le départ assis du classique 7C+ « Hypothèse ». Il s’agit de partir assis sans crash-pad avec une inversée fragile, effectuer une relance sur la réglette de départ de la version debout et sortir dans celui-ci.

« Nayuta » 8C+ – Dai Koyamada

À 40 ans, le Japonais Dai Koyamada ouvrait le bloc le plus dur de sa carrière : « Nayuta », un long bloc de 27 mouvements à Gero, au Japon.

« Poison the Well » 8C+ – Giuliano Cameroni

Ce bloc, resté un long moment à l’état de projet, a été le premier 8C+ de Giuliano Cameroni et la deuxième ligne de ce niveau établie en Suisse. Elle consiste à remonter un impressionnant dévers à 40° sur sept mouvements extrêmes, qui requièrent une grosse puissance. Le crux, qui se joue sur les mouvements 5 et 6, serait l’équivalent d’un 8C bloc à lui seul.

« The Story of Two Worlds Low Start » 8C+ – Dai Koyamada

L’histoire de ce bloc est incroyable : retour en 2010. Dai Koyamada répétait « The Story of Two Worlds », le célèbre bloc établi par Dave Graham, à Cresciano, en 2005. Mais peu de temps après, le talentueux grimpeur japonais s’apercevait qu’il était parti d’une prise de départ différente, un peu plus haute, que Dave Graham.

Obsédé par cette erreur, Koyamada a immédiatement décidé de refaire la ligne, mais cette fois à partir d’une prise plus basse que Graham. Ce mouvement supplémentaire lui semblait plus naturel mais ajoutait une difficulté de plus à ce bloc déjà très difficile. Il aura fallu deux ans au japonais pour réussir ce départ bas, qu’il cota 8C+.

« Brutal Rider » 8C+ – Adam Ondra

En mai 2020, Adam Ondra ouvrait l’une des lignes les plus dures de République Tchèque. Le bloc commence dans « Brutus » 8A+, puis rejoint « Ghost Rider » 8C. Adam Ondra a donc coté « Brutal Rider » 8C+, mais dû à la longueur de la ligne, qui fait 25 mouvements, il l’a également évaluée à 9b voie. Pour corser l’affaire, un ruisseau a inondé la zone d’atterrissage avant qu’Ondra ne puisse enchaîner le bloc. Lui et son équipe ont donc dû utiliser des palettes pour créer un plancher sur lequel poser les crash pads.

« Ledoborec » 8C+ – Adam Ondra

Dans la lignée de « Brutal Rider », Adam Ondra avait libéré en mai 2020 « Ledoborec » 8C+. « Ce n’est peut-être pas la plus belle ligne, mais elle est dure et elle me trottait dans la tête depuis longtemps. C’est pourquoi, elle méritait d’être libérée. » avait-il déclaré suite à son enchaînement.

« Insomniac » 8C+ – Drew Ruana

Cet été, l’Américain Drew Ruana signait la première ascension du 8C+ « Insomniac ». Le bloc démarre dans « Wheel of wolvo » 8B+ puis, après un bon repos, se poursuit dans « We Can Build You » 8B+. L’ensemble de 30 mouvements est extrêmement physique et représente « un vrai cauchemar sur le plan rési » d’après l’Américain.

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Publié le : 16 avril 2022 par Nicolas Mattuzzi -->

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