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Méthodologie de la dissertation de philosophie (mise à jour, 2024)
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Alexis Delamare
Exercice académique franco-français par excellence, la dissertation a de quoi surprendre. N’est-ce pas une folie que de prétendre régler en quelques heures une question philosophique discutée depuis des siècles ? L’énoncé même de certains sujets (« La connaissance ») apparaît presque ridicule comparé au temps dont on dispose pour le traiter. La dissertation traduirait ainsi une forme de mégalomanie philosophique. Une seconde critique régulièrement évoquée se concentre sur la totale liberté laissée aux étudiants : comment comparer entre elles des productions qui auront fait usage de thèses, d’auteurs, de références, totalement différents ? On comprend bien comment l’on note un commentaire : on met en regard le sens du texte et ce qu’en a compris l’étudiant. Mais pour la dissertation ? Sur quelle norme devrait-on se fonder pour juger la copie ? Enfin, on pourra encore ajouter ceci, que la dissertation, parce qu’elle nous pousse à défendre des thèses pour mieux les rejeter par la suite, est une forme d’absurdité. Pourquoi ne pas simplement défendre notre point de vue ? Pourquoi s’embarrasser de ces longs détours avant de parvenir enfin, épuisés, à la vérité de la dernière partie ?
wajdi hajlaoui
Méthodologie pour rédiger bonnement les bons sujet de mémoire ,littérature ,philosophie pour pouvoir réussir les grands concours tels l'agrégation et l'admission à l'école normale supérieure .
Lamiaa Khaldoune
Michael D Rosenfeld
Le séminaire proposé n’est pas un séminaire de recherche sur la théorie de la littérature. Son ambition est de montrer au public visé (doctorants surtout, étudiants de deuxième année de master aussi) quel intérêt pratique (méthodologique) la théorie de la littérature a pour leur propre recherche : la théorie permet de définir des problématiques plus pertinentes, plus cohérentes, plus rigoureuses que l’approche empirique. La théorie est abordée ici comme un outil, non comme un objet en soi, ni, surtout, comme un obstacle à surmonter. Les textes servant de base aux séances ont été choisis pour leur intérêt méthodologique, mais aussi pour leur clarté et leur accessibilité intellectuelle. Ils sont en général assez courts, et on les trouve facilement. Il est demandé aux étudiants de choisir et d’orienter leurs exposés de façon à faire ressortir ce que le corpus théorique étudié peut apporter à leur propre recherche. À côté d’un travail d’élucidation, les interventions des enseignants ont pour objectif de partager une expérience. Elles indiquent en particulier en quoi telle ou telle ressource théorique (tel ouvrage, tel concept, telle idée) a pu susciter leur questionnement, étayer leurs travaux (à commencer par leurs propres thèses de doctorat et habilitation à diriger des recherches), résoudre telle ou telle difficulté rencontrée dans la conduite d’une recherche. Les trois responsables du séminaire assistent ensemble à la totalité des séances. Équipe : Serge Rolet (Lille 3), Vincent Vivès (Valenciennes), Damien Zanone (UCL)
Raphaël Verchère
Cet ouvrage permet aux élèves de Terminale de s’approprier de façon autonome, concrète et directement utilisable les connaissances et les compétences attendues pour l’épreuve de philosophie au Bac : - des fiches méthodologiques sur les deux épreuves : dissertation et explication de texte ; - des fiches de cours sur les notions au programme ; - des exercices variés et ciblés avec les commentaires du prof ; - des sujets d’annales commentés et corrigés ; - des conseils et astuces. En bonus - Les repères du programme expliqués - Les clés de l’oral de rattrapage
Comme pour la dissertation, l’introduction est un moment absolument fondamental du commentaire. L’on pourrait penser, à première vue, que la tâche de l’introduction du commentaire est moins significative que celle de la dissertation, en disant à peu près : dans la dissertation, il s’agit d’inventer un problème, tandis que, dans le commentaire, le texte, donc le problème, est déjà devant nous : il n’y a rien à inventer, seulement à découvrir. Une telle conception est erronée. On a vu, dans la dissertation, que même les sujets-question devaient être problématisés : il fallait montrer en quoi la question constituait un problème, il fallait transformer la question en problème. La tâche est assez similaire pour le commentaire : il faut montrer en quoi le texte pose un problème, en quoi la question abordée par le texte ne va pas de soi et exige donc une résolution. Le développement du commentaire, de même que pour la dissertation, va consister à montrer comment le texte répond au problème que l’on aura identifié en introduction.
Boris Barraud
La dissertation est, au sein des facultés de droit françaises, l'un des exercices les plus anciens et les plus classiques. À travers lui, l'enseignant cherche à évaluer non les connaissances de l'étudiant mais sa capacité à comprendre, à penser et à synthétiser le droit. Surtout, parce que, en droit, la forme compte autant que le fond, l'enseignant cherche à mesurer l'acceptation et la compréhension par l'étudiant de certains canons en vigueur parmi les facultés de droit françaises, canons qui ont pour seule justification le fait qu'ils sont des canons, i.e. des usages, loin de toute légitimité scientifique. L'objectif de la dissertation est, à partir d'un sujet donné, d'isoler une problématique (non la problématique qui n'existe pas) dans une introduction et d'y répondre dans un plan et dans des développements objectifs mais aussi personnels. Cet exercice fait appel à de nombreuses qualités qu'il faut cultiver : capacité d'analyser le sujet, esprit de synthèse, capacité de communication des connaissances, habileté de présentation et d'exposition de celles-ci. Les sujets des dissertations peuvent être de toutes sortes, des plus théoriques aux plus attachés au droit positif. Mais, quel que soit le sujet, l'étudiant ne doit en aucun cas se borner à présenter l'état du droit positif, à l'instar d'un manuel. La bonne dissertation est celle qui consiste en une réflexion ou, mieux, en une démonstration. Et son rédacteur doit, notamment à travers le plan et les intitulés, exprimer une position personnelle, sans toutefois verser par trop dans les jugements de valeur ou, pis, dans les considérations politiques. Tout d'abord, il convient de prendre connaissance du sujet et, sur papier libre, de noter la définition de ses termes ainsi que toutes les idées (ou pistes d'idées) venant à l'esprit en séparant celles qui pourraient constituer des parties ou des sous-parties et celles qui pourraient seulement servir le propos au sein des sous-parties. Même si le sujet est court concernant les dissertations, il convient de le lire à plusieurs reprises et de s'assurer de la bonne compréhension de ses termes afin d'éviter le hors-sujet, lequel emporte toujours des conséquences très dommageables. Parfois, la ponctuation ou certains mots de liaison sont décisifs en ce qu'ils influencent le sens du sujet et donc la problématique et les réponses qu'il est possible d'en tirer. Une fois un premier point autour du sujet effectué, il s'agit de rechercher, en consultant manuels, ouvrages et revues juridiques, mais aussi toute source offerte par le Web (à condition que sa fiabilité soit avérée et de pouvoir ensuite la citer en note de bas de page), d'autres idées et informations, toujours en notant au brouillon les parties et sous-parties potentielles et les autres données non-exploitables en termes de plan. Une fois qu'il apparaît que les recherches autour du sujet ne peuvent plus être productives (ou du moins seulement marginalement), reste à reprendre toutes les notes du brouillon et à les ordonner sur un nouveau papier libre en séparant cette fois ce qui sera l'introduction, ce que seront le plan et les intitulés et ce que sera le propos tenu en chaque sous-partie. Éventuellement, mais non-nécessairement, quelques éléments peuvent être conservés en vue de la rédaction d'une conclusion. Il s'agit à cet instant de regrouper par affinités les idées et informations qui se complètent, qui s'opposent, également celles qui doivent finalement être exclues de la démonstration, afin de concevoir progressivement ce qui sera le plan (sans alors chercher à affiner les intitulés, ce qui est un exercice d'abord formel et intervenant en dernier lieu). Il importe de ne surtout pas s'engager trop vite dans la rédaction et dans la conception du plan. Tout cela ne vient qu'à la fin, validant le travail en quelque sorte. Le plan, notamment, est le fruit naturel des recherches et des réflexions ; il serait désastreux de vouloir ab initio concevoir un plan pour ensuite rechercher quelques éléments susceptibles de la garnir substantiellement. Deux éléments sont centraux dans la dissertation : son introduction (1) et son plan (2). Il n'est pas davantage à dire du contenu de chaque sous-partie. Simplement faut-il préciser que, systématiquement, des annonces de sous-plans (des chapeaux introductifs) doivent précéder et annoncer les A et B et des phrases de transition doivent permettre le passage de I à II et de A à B. Tant les chapeaux que les transitions permettent de renforcer et de traduire la logique du raisonnement. Quant au contenu, simplement faut-il inviter l'étudiant à ne pas se borner à exposer de manière excessivement descriptive les données et, sans néanmoins bannir toute description, à adopter également une approche critique, si ce n'est polémique à propos des éléments en cause.
El haouary ouadie
Michel Weber
« […] D’épreuve en épreuve, la philosophie affronterait des rivaux de plus en plus insolents, de plus en plus calamiteux, que Platon lui-même n’aurait pas imaginés dans ses moments les plus comiques. Enfin le fond de la honte fut atteint quand l’informatique, le marketing, le design, la publicité, toutes les disciplines de la communication s’emparèrent du mot concept lui-même, et dirent : c’est notre affaire, c’est nous les créatifs, nous sommes les concepteurs ! » L’épreuve dernière qu’évoquent Deleuze et Guattari a trouvé au XXe siècle un développement assez inattendu, en l’espèce de la transformation de ce qui n’était somme toute qu’une bataille d’arrière-garde — la dénonciation active du « fond de la honte » — en la guerre intestine qu’institue potentiellement le « conseil philosophique privé ». Il s’agit en effet ni plus ni moins de la réactualisation de la lutte que se livrèrent — selon Platon, il y a 2500 ans — Socrate et les sophistes . À nouveau, on marchande l’idéal philosophique.
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L'école gabonaise de philosophie : une promesse tardive mais non moins forte, par Grégoire Biyogo
I- L'ECOLE EPISTEMOLOGIQUE ET EGYPTOLOGIQUE D'INSPIRATION DIOPIENNE.
Autour du Maître de l’Ecole
Cette Ecole date de 1995, et a pour Maître Grégoire Biyogo, de plus en plus considéré aujourd’hui comme marchant de très près sur les sentiers du Maître et du savant africain dont il poursuit l’œuvre : Cheikh Anta Diop, qui fut physicien, épistémologue et égyptologue doué. Philosophe, politologue et égyptologue africain originaire du Gabon, Biyogo a fondé et dirige le premier centre de recherche d’égyptologie et d’épistémologie d’inspiration diopienne : l'Institut Cheikh Anta Diop (ICAD) qu’il a implanté à l'Université Nationale du Gabon[1]. Cette Ecole de philosophie, d’épistémologie, d'égyptologie, de poétique et de sciences sociales a pour objectif d’étudier l’origine de la philosophie et des sciences, de lire l'oeuvre de Cheikh Anta Diop et des égyptologues, en vue de poursuivre le programme d’une épistémologie des sciences humaines sur fond de partage avec Diop et le foyer égypto-nubien, sous un angle critique, déconstructiviste et néopragmatiste. Outre ce premier paradigme égypto-nubien du savoir , il en a tracé récemment un programme heuristique inaugural : le paradigme arabique et phénicien du savoir , qui est le troisième foyer des Antiquités africaines auquel il consacre ses investigations, après le premier paradigme préhistorique du savoir. Ces trois paradigmes constituent l’essence des Antiquités et des humanités classiques africaines, dont les deux premiers ont été remarquablement mis en lumière par le professeur Cheikh Anta Diop, et par la suite, par le professeur Théophile Obenga. L’une des découvertes philosophiques surprenantes de l’Ecole, est que la philosophie et les sciences sont nées dans le foyer égypto-nubien, et non pas en Grèce selon la thèse communément admise jusqu’ici. On sait les Grecs eux-mêmes l’ont affirmé, que les penseurs romains et latins l’ont répété, et que les égyptologues en ont apporté des preuves. Mais jamais autant qu’avec l’Ecole diopienne cette découverte n’a été autant démontrée, passant de la sorte du postulat à l’hypothèse testée. Diop s’y essaie déjà dans Antériorité des civilisations nègres (1976, 1993), puis dans son Maître ouvrage, Civilisation ou barbarie (1981) dans le texte épistémologique et programmatique de 1985, Philosophie, science et religion . Depuis, le relais a été pris par les grands diopiens, La philosophie africaine de la période pharaonique2780-330 avant notre ère (1990). Et le fondateur de l’ICAD, signataire de ce texte taxinomique, Aux sources égyptiennes du savoir (1998, 2002) Origine égyptienne de la philosophie (2001), et plus encore Histoire de la philosophie africaine (2006, 3 volumes, 2005/ 4 volumes 2006, en l’occurrence le vol. 1 : Le berceau égyptien de la philosophie ). Et il n’est pas jusqu’à sa seconde dissertation d’Habilitation qui ne se penche sur cette question cruciale, Histoire de la philosophie. Contributions à la philosophie de l’histoire de la philosophie. Approches déconstructiviste et néopragmatiste (Paris VIII) . En son économie interne, L'Ecole diopienne du Gabon s'organise autour de cinq courants distincts, tous impulsés par le Maître de l’Ecole de Libreville.
1- Le courant mvettologique et d’égyptologie du Gabon qui étudie le filiationnisme Egypte ancienne/Afrique Noire (mvett/Livre des Morts, langue égyptienne/langue ékang, institutions ékang/institutions égyptiennes…). Plus encore la possibilité de repenser et de relire le Mvett à l’aune de la science moderne. D’où les travaux bien connus biyoguiens, Encyclopédie du Mvett. Du Haut Nil en Afrique Centrale (2 vol. 2000, 2002), et notre prochaine publication Dictionnaire comparé de l’Egypte ancienne et de l’Afrque Noire (Autour du trait d’union Kémit-ékang) Encore le remarquable Mvok ékang Nna, base de l’Occident du mvettologue diopien Jean Ondo Ella, et Du sphinx au Mvett du philosophe mvettologue Alain Elloué Engoune.
2- Le courant d'histoire de la philosophie et des sciences , articulé sur les origines égypto-nubiennes de la philosophie et des sciences. Mais aussi autour de la relecture critique des grandes œuvres de la discipline, des Ecoles nubiennes (Diop, Obenga, Biyogo, Bilolo, Claude Sumner), égyptiennes, jusqu’au moment grec, et aux pensées modernes et postmodernes. L’ICAD a développé un dialogue fécond et critique à l’égard des philosophes comme Bergson, Hegel, Heidegger, Sartre, Habermas, Rorty, Derrida…
3- Le courant d'herméneutique, de poétique des textes et d'épistémologie des sciences humaines , sur fond du dialogue serré entre Jacques Derrida, Richard Rorty et Cheikh Anta Diop. Adieu à Jacques Derrida (2007) de Biyogo, ou encore Littérature et philosophie (2008).
4- Le courant économique et juridico-politologique sur fond de l’élaboration d’une philosophie critique de la mondialisation et de l’élaboration de l’Etat fédéral africain. Grégoire Biyogo a formé un grand nombre de disciples dont les principaux enseignent à l’Université de Libreville. Les travaux de Grégoire Biyogo sur Déconstruire les Accords de coopération franco-africains (2011), ou encore ceux de l’économiste et politologue diopien Nicolas Agbohou, qui au demeurant est chercheur associé à l’ICAD, Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique , préface de Grégoire Biyogo (1999), D’où la géographie philosophique interne suivante.
5-Enfin, le courant logique, méthodologique et épistémologique , qui a permis l’élaboration de la modélisation quinaire dans l’heuristique, notamment avec notre Traité de méthodologie et d’épistémologie de la recherche (2006) ou encore notre texte Corpus des corpus .
II-LISTE DES ENSEIGNANTS DE PHILOSOPHIE, DES PHILOSOPHES ET EPISTEMOLOGUES DE L’ICAD.
1-Grégoire Biyogo, est tour à tour philosophe, égyptologue, politologue, poéticien et écrivain, docteur en poétique et en épistémologie des sciences de l’Homme, Habilité à diriger des recherches en épistémologie des sciences humaines et habilitation à diriger des recherches en logique, diplômé de science politique. Le Maître de cette Ecole est spécialiste de Cheikh Anta Diop, dont il lit l’œuvre et continue le travail d’élaboration des sciences sous condition de l’Egypte. Il a été élève en philosophie de Jacques Derrida, avant de se pencher sur son œuvre et de l’enseigner. Puis il a travaillé sur Richard Rorty, et sur le Mvett de Tsira Ndong Ndoutoume. Il a publié au moins une quarantaine d'ouvrages, organisé 10 colloques et 10 salons du Livre. Il a en l’occurrence participé au Colloque International Cheikh Anta Diop de Dakar en 1996, et a lui-même organisé un colloque international sur l'oeuvre diopienne en 2006 à Paris, lorsque en 2007, ce fut un Colloque sous-régional autour de la philosophie africaine, qui a vu la participation des grands philosophes du continent. C’est aussi l’année où il est fait Lauréat de la Pléiade pour l’ensemble de son œuvre. Professeur à l’UOB, puis en France (Paris XII et Laboratoire de Logique de Paris VIII), il se consacre à la direction des thèses, à son Université numérique (Per Ankh panafricain de la Renaissance) et à ses éditions (Imhotep). Citons quelques uns de ses 40 titres et certains de ses disciples ou chercheurs avec lesquels il a eu un chemin de pensée ou d’encadrement des travaux.
- L’Ecriture et le Mal (philosophie, Théorie littéraire, peinture, musique de l’Antiquité au XXème siècle, dans une perspective d’Application en sciences humaines de l’hypothèse du chaos de la physique de James Gleick et des mathématiques fractales de Benoït Mandelbrot), Thèse de doctorat en poétique, Paris-Sorbonne, Paris IV. 4 tomes, 1250p.
-La Théorie en questions, Contribution aux recherches sur l’épistémologie des sciences humaines (Approches de Jacques Derrida, Richard Rorty). Dissertation HDR (Paris XII, 2004). 4 tomes, 1200p. Et trois livres.
- Histoire de la philosophie africaine. Contributions à la philosophie de l’histoire de la philosophie. Approches logiques, déconstructivistes et néopragmatistes . Thèse de logique, d’histoire de la philosophie et des sciences. Paris VIII, Dissertation d’Habilitation à diriger des recherches (2012). 4 Volumes 1000p, et 1 dissertation de synthèse.
-Aux sources égyptiennes du savoir (volume 1. Enjeux et perspectives de la pensée de Cheikh Anta Diop, volume 2. Système et anti-système : Cheikh Anta Diop et la destruction du logos classique). 1998-2000.
-Origine égyptienne de la philosophie. Au-delà d’une amnésie millénaire : le Nil comme berceau universel de la philosophie (2001).
- Adieu à Jacques Derrida. Enjeux et perspectives de la déconstruction (2006).
- Histoire de la philosophie africaine en trois volumes (2005).
- Histoire de la philosophie africaine en trois volumes (2006).
-Littérature et philosophie (à l’épreuve de la Nouvelle théorie), 2008.
-Manifeste pour lire autrement l’œuvre du professeur Cheikh Anta Diop aujourd’hui (1923-1986) , (2006).
-Déconstruire les Accords de coopération franco-africains (2011).
-Bibliographie classificatoire et sélective des œuvres générales de la philosophie et de l’égyptologie africaines (2011).
- Le Corpus des corpus, Vol1 : Lettres, philosophie, sciences humaines, égyptologie, économie, droit, sciences politiques (2011).
2-Dominique Etoughe Mba, docteur en droit constitutionnel, constitutionnaliste, épistémologue du droit, doctorant en philosophie, enseigne à l’UOB. Esprit remarquable, méthodique et hypercritique. A été mon premier élève en philosophie au Gabon, dont j’ai encadré une Mémoire de Maîtrise lumineux, digne de publication sur Heidegger Nietzsche et les Modernes et les Grecs. Puis il s’est par la suite orienté en droit constitutionnel, nous lui devons deux livres et une thèse inaugurale, saluée des Maîtres de la discipline. Lecteur de l’œuvre de Diop.
-Poétique et ontologie : Heidegger, Nietzsche et le monde grec, Mémoire de Master I, dirigé par Grégoire Biyogo, 1996 (félicitations du jury avec 17/20).
- Constitutionnalisme et ethnie en Afrique Noire francophone : enjeux et perspectives. Contribution à la théorie de l’État postcolonial (Nanterre, félicitations du jury et Recommandations de publication)
-Refonder l’Etat au Gabon, Contributions au débat , Co-dirigé avec Benjamin Ngadi, docteur en philosophie (2003).
-Justice indigène et essor du droit coutumier au Gabon. La contribution de Léon M’ba : 1924-1938 (2007)
3-Auguste Eyéné , docteur en philosophie option "anthropobiologie", et docteur en science de la communication), c'est mon second élève en philosophie, donné comme l'enfant terrible de la pensée philosophique au Gabon et un espoir majeur continent, lequel enseigne la philosophie à l'ENS, et exerce la haute responsabilité de la formation des CAPES. C'est à lui qu’incombe le titre de Directeur adjoint de l'ICAD. Nous lui devons trois livres, et des articles importants, dont le remarquable "Ce que lire Cheikh Anta Diop veut dire aujourd'hui" (Manifeste, 2006). La puissance de sa pensée y est à l'œuvre. Il a aussi eu pour Maître aussi Jacques Poulain. Ce jeune philosophe lit avec rigueur aussi bien le politique, que la philosophie du langage, l'épistémologie et l’anthropobiologie. C’est l’héritier de l’Ecole. Lecteur averti et déconstructiviste de l’œuvre diopienne.
-L’Homme et le temps : pour une lecture anthropobiologique de l’Etre, thèse de philosophie hautement saluée par le jury, Paris VIII (2007, félicitations du jury et Recommandation de publication).
-Le Mythe, l’écriture et la technique. De la brisure du signe à l’énonciation du Gramme, de l’archive et du phénomène moderne d’abstraction numérique, Thèse en théorie de la communication, Paris VIII, laquelle nous a fait l’amitié de prendre part au jury de cette remarquable thèse, soldée, comme la première d’Eyéné, par les félicitations du jury et la recommandation de publication.
- L’Homme, l’Afrique et l’Humanité (2001).
- Lire le précepte de l’insoumis de Grégoire Biyogo , co-dirigé par Auguste Makaya (2011)
4- Benjamin Ngadi , a été chercheur à l’ICAD, docteur en philosophie, enseigne au département de philosophie, brillant heideggérien. Ami d’Auguste Eyéné, et de Dominique Etoughe, ils ont signé des ouvrages ensemble, tandis qu’ils étaient seulement doctorants.
- Subjectivité, modernité techno-scientifique, et décacdence dans la pensée heideggérienne, Une approche systématique, thèse de philosophie (Poitiers, avec les félicitations du jury et les Recommandations de publication).
- L’Homme l’Afrique et l’Humanité , In Le Papyrus, Cahiers de l’ICAD, co-dirigé avec Auguste Eyéné, 2001.
- Refonder l’Etat au Gabon, Contributions au débat , Co-dirigé avec Dominique Etoughe, docteur en droit constitutionnel, doctorant en philosophie (2003).
5-Max-Médard Eyi Obiang, docteur en poétique, enseigne les Lumières, et a écrit un mémoire de maîtrise remarquable sous notre direction, et une thèse vigoureuse dont l’Université Paris XII où nous professions alors nous a fait l’amitié de présider le jury. Il s’agit d’un Nietzschéen et d’un balzacien doué, qui constitue l’un des espoirs des lettres et de la pensée philosophique post-nihiliste. Et pas seulement au Gabon. Lecteur avisé de l’œuvre de Diop.
-Tragique et néoréalisme dans l’économie balzacienne, Essai d’herméneutique nietzschéenne autour du père Goriot, Paris XII, publié par Lille, 2007.
-Introduction à la littérature du siècle philosophique (2009).
6-Steeve Elvis Ella , docteur en philosophie, notamment sur l’éthique médicale, enseigne la philosophie à l'Université de Libreville. Remarquable levinassien, doublé d’une grande promesse heuristique, jeune mvettologue à qui l'on doit déjà deux ouvrages essentiels, dont un essai de grande tenue sur Levinas et un autre sur Le Mvett. Lecteur de l’eouvre de Diop.
-Les enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle: cas du Gabon (Paris Est, 2011, avec les félicitations du jury et la Recommandation de publication).
-Emmanuel Levinas, des droits de l’homme à l’homme (2009)
- Mvett ékang : le projet Bikalik. Essai sur la condition humaine, préface de Grégoire Biyogo , postface de Bonaventure Mvé Ondo (2011). C'est un des jeunes espoirs de nos lettres philosophiques continentales.
7- Germain Ndong Essone , chercheur à l’ICAD, docteur en philosophie, notamment sur l’éthique jonassienne. Ce jeune penseur a engagé une explication vigoureuse dans sa thèse avec l’éthique de l’environnement, en questionnant aussi bien Sartre depuis le Master I lorsque je co-encadre sa recherche, que Jonas, à travers un travail qui a été hautement salué par le jury. Lecteur de l’œuvre de Diop.
- L’heuristique de la peur et la responsabilité éthique du milieu naturel chez Hans Jonas . Thèse de philosophie, Nantes, 2010 .
8- Claver Bibang Nguema, chercheur à l’ICAD, poéticien, derridien, blanchotien et senghorien de grande qualité, formé en Sorbonne à Paris IV. C’est l’héritier en poétique de notre enseignement, dont il a tiré un grand profit dès son Mémoire de Master II, puis dans sa thèse, où chaque fois, j’ai eu l’occasion de prendre la mesure des progrès commis et de l’inauguralité de sa pensée transversale, salutée à l’unanimité par le jury.
- Poétique de la Controverse, Mémoire de Master I, sous notre direction, qui avait reçu à l’unanimité les félicitations du jury, avec 17/20, UOB, 2001. Lecteur averti de l’œuvre de Diop.
- Approche comparée de la Nuit et du jour dans le texte de Maurice Blanchot et de Léopold Sédar Senghor. (Lecture derridienne). Paris IV-Sorbonne, 2010.
9-Brice Lévy Koumba , chercheur à l’ICAD, poéticien inventif, derridien, docteur en poétique de l’Université de Nancy, spécialiste remarquable du Marquis de Sade, esprit brillant, qui tient par ailleurs un blog sur la littérature et la pensée gabonaises. Le jury de sa thèse en lequel il m’a été donné de siéger, a souligné toutes les avancées de ses investigations. Lecteur averti de l’œuvre de Diop.
- Le Bonheur dans sa relation au crime selon une approche éthico-poétique du texte sadien, thèse de poétique (Université Nancy, 2010).
- Lexique de Grégoire Biyogo (2011).
10-Stève Mounguengui, chercheur à l’ICAD, doctorant, achève une thèse sur Habermas à Paris Est. Esprit remarquable qui a écrit autrefois des travaux audacieux en Licence et en Master I, que nous avons eu le plaisir d’encadrer. Depuis, il s’est orienté vers le néopragmatisme rortyen et l’éthique de la discussion communicationnelle. Il a travaillé sur la syntaxe de la mondialisation en 1999. Entame un travail de relecture novatrice diopienne sous condition ricoeurienne et rortyenne.
11-Carlos Mozer Zué , chercheur à l4ICAD, jeune épistémologue, normalien, auteur d'une livre subversif qui était à l’origine un Mémoire de philosophie particulièrement remarquable que j’avais alors encadré, où il lisait l'oeuvre du père de l'épistémologie et de l'égyptologie africaines, celle de Théophile Obenga, et celle de Grégoire Biyogo, avant de tenter un travail pionnier de synthèse et de renouvellement à l’aune du territoire épistémologique de la Nouvelle physique. Lecteur important des grands diopiens.
-Nouvelles perspectives épistémologiques autour de la pensée de Cheikh Anta Diop, préface de Grégoire Biyogo (2002).
12- Maurice Oye Essone , Normalien, enseignant de philosophie, chercheur subversif, qui a fait une approche nietzschéenne du Mvett et eu l’audace de re-territorialiser l’enseignement de la philosophie africaine en terre d’Egypte. Il a été longtemps Chef du Département de philosophie au prestigieux Lycée Nelson Mandela de Libreville. Lecteur de Diop.
- Enseigner autrement la philosophie africaine à partir de la référence en Egypte , Mémoire de CAPES, 2003.
13- Jean Blaise Mba Zué , Normalien, enseignant de philosophie, fin connaisseur des textes philosophiques anciens, heideggérien remarquable, esprit méditatif, qui a effectué un travail sur Heidegger, et un Mémoire de CAPES sur le paradoxe de la répétition et de l’invention dans l’enseignement de la philosophie. C’est l’ami d’Auguste Eyéné, de Maurice Oye Essone et le frère aîné de Carl Mozer Zué, lorsque tous les trois partagent avec l’auteur de ces lignes un même programme génétique. Lecteur des œuvres de Diop.
B- Chercheurs associés à l’ICAD
14- Auguy Makey , docteur en philosophie, DEA de lettres, chercheur à L’ICAD, philosophe et écrivain. Il a écrit huit livres, dont deux textes philosophiques. Il enseigne la philosophie. C'est un penseur important d'envergure continentale. Inaugurale, sa réflexion est une explication entre existentialisme sartrien et déréliction dans le moderne. Mais il va plus loin, puisqu'il élabore une ontologie hardie qui se situe comme au prolongement du projet ontologique de Heidegger... Son principal texte est une bravade.
-La question philosophique en Afrique, Enquête sur les ambiguïtés d’un discours. Thèse de philosophie (1988, Paris I).
-L'Homme, le sublime zéro, préface de Grégoire Biyogo (1998, 2008).
15- Alain Elloué-Engoune , Chercheur, chargé de recherches CAMES, directeur adjoint de l’IRSH, philosophe, docteur en philosophie. Il enseigne la philosophie africaine qu’il a étudiée dans sa thèse, et relit le texte du Mvett à la lumière de l’Egypte et de la science moderne. C’est l’un des animateurs de la pensée philosophique au Gabon.
-La Négritude et l’enjeu philosophique en Afrique, thèse de philosophie Aix-en-Provence.
-Du Sphinx au Mvett, Connaissance et sagesse en Afrique. 2008.
-Albert Schweitzer et l’histoire du Gabon , préface de Jacques Poulain (2011).
16- Yves Kounougous , docteur en philosophie, philosophe, théoricien de la mondialisation, élève de André Tosel, auteur de Les philosophies de la mondialisation (2004). Fondateur et directeur des éditions du CIREF, il a écrit au moins trois livres :
-Les approches philosophiques de la mondialisation : présentation, évaluation (Europe-Afrique Noire), 2008. L’Université de Nantes nous a fait l’amitié de participer au jury de cette remarquable thèse.
-La pensée et l’œuvre de Cheikh Anta Diop (1999)
-Le Marxisme et le(s) monde(s) (noirs), 1999.
-La philosophie politique de WEB Du Bois , préface de Grégoire Biyogo (2011).
17- Fari Taharka , directeur de l’Institut Shabazz Afro-thérapie, chercheur associé à l’ICAD, enseigne la physique, et est philosophe et égyptologue remarquable, qui élabore entre autres, le paradigme afro-arabique et égypto-nubien. Nous lui devons trois essais novateurs :
-Viatique de la sortie (2009)
-L’opuscule révélé (2010)
En somme l’Institut Cheikh Anta Diop, qui aujourd’hui lit sans doute le mieux l’œuvre de l’éminent savant africain (se reporter en cela l’ouvrage dont nous avons assuré la direction, sous le titre Manifeste pour lire autrement l’œuvre de Cheikh Anta Diop (1913-1986), et qui a la particularité de lire Diop à partir de la logique, de la science, du droit international économique, du droit moderne, de la philosophie du langage et de l’anthropobiologie. L’ICAD s’attache par ailleurs à formaliser l’axe arabique et phénicien de la pensée africaine, en déstabilisant ainsi le centre de gravité des connaissances philosophiques, égyptologiques et épistémologiques, pour horizonner vers la complexité et le chaos du savoir. Il s’agit de l’un des centres de recherche les plus importants et les plus soucieux de produire des connaissances fiables et authentiques. Il prépare actuellement le premier Congrès philosophique et égyptologique africain, et des Mélanges offerts à Cheikh Anta Diop. En son sein, il y a plusieurs Normaliens, des doctorants, des docteurs, des chercheurs et des professeurs.
NB. En marge de l’ICAD, on trouve des enseignants de philosophie des science et des bachelardiens comme Mondzo, des logiciens comme Pierre Nzinzi, actuel Recteur de l’Université Omar Bongo qui fut, en ses commencements, chercheur à l’ICAD et secrétaire général de cette institution savante, il a fondé la Revue philosophique Exchoresis. Nous ne les rattachons pas à un courant philosophique précis, car notre réflexion porte sur les auteurs d’ouvrages mettant en œuvre une pensée originale.
III-L'ECOLE DE METAPHYSIQUE ET DE LOGIQUE
Le Maître de cette Ecole est le professeur Bonaventure Mvé Ondo, qui enseigne la philosophie. Philosophe important, il est à la fois docteur et docteur d’Etat en philosophie. Recteur honoraire de l’Université Omar Bongo de Libreville, il est en poste actuellement à l’AOF en France. Fin connaisseur de l’histoire de la philosophie et de la logique qu’il a longtemps enseignée, il travaille à la réhabilitation de la raison orale, question qu’il affectionne, et sur laquelle il a au demeurant signé une importante préface, Critique de la Raison orale : les pratiques discursives en Afrique Noire (2006). Nous lui devons deux thèses et trois ouvrages, qui explorent l’univers de significations des peuples africains et des jeux de calculs.
- L’Idée d’intériorité dans la pensée antique depuis les origines jusqu’à Saint Augustin , Thèse de III ème Cycle de philosophie, Bordeaux III, 1980.
- Quête du sujet, univers de signification et transcendance , thèse d’Etat, Bordeaux III, 1989.
1- L’Owani et le songa, deux jeux de calcul africains (1990, 2001).
2- Légendes et sagesses chez les Fang (1991).
3- Afrique, la fracture scientifique / Africa : the scientific divide (2007).Il a formé un disciple : Thierry Ekogha , docteur en philosophie, enseignant de philosophie, ancien Chef de département de philosophie à la FLSH (UOB) qui, lui-même a travaillé sur la métaphysique de Berdiaef et sur sa philosophie de l’existence. Il travaille dans la revue Exchorésis.
Outre ces deux Ecoles diopienne et métaphysique, on trouve au Gabon cinq autres courants de pensée, souvent d’inspiration occidentale, qui n’ont pas encore désobstrué le massif de l’héritage extérieur pour en faire un travail de réappropriation critique.
IV-LE COURANT HEGELIEN
Ce courant est fortement représenté au Gabon, avec les hégéliens de droite et de gauche.
1- Gilbert Zué Nguéma est hégélien de droite, Vice-doyen de la FLSH, et enseigne au Département de philosophie. Il invite non pas à ruiner l’hégélianisme, mais à tirer le meilleur parti de son usage, pour contrecarrer cette autre marginalisation imminente de l’Afrique tenue de se penser face à une Mondialisation libérale et économique procédant par exclusion, avec donc des conséquences autrement plus graves. Nous lui devons deux thèses et deux ouvrages.
- Hegel et l’esclavage, thèse de philosophie de IIIème Cycle, Poitiers, 1978-1979.
- Modernité hégélienne et mondialisation , Panthéon-Sorbonne, 2003.
1- Africanités hégéliennes. Alertes à une nouvelle marginalisation de l’Afrique , préface de Jean-François Kervégan, 2006.
2- La philosophie par temps de mondialisation économique. La conscience de son époque . Pr2face d’Alexis Philonenko, 2009.
2. Rodrigue Etoughe Mba , enseigne la philosophie, Maître-assistant Cames, nouveau Chef de Département de philosophie, jeune philosophe important. Il appartient à la dernière génération des penseurs gabonais, formés en France. Il s’est penché sur l’œuvre d’Ayek et de Hegel, dans une perspective à la fois comparée et critique. Nous lui devons une thèse vigoureuse et une œuvre inaugurale, qui met en place une véritable philosophie économique en prenant argument de l’économie continentale.
- L’Etat et le marché dans la théorie politique de Ayek et de Hegel. Convergences et contradictions , 2006.
1- Démocratie et développement en Afrique face au libéralisme. Essai sur la refondation politique (2002).
2- L’Afrique sur le chemin de la croissance et de l’évolution. I, Les défis du NEPAD (2003).
3- Richard Rorty, la fin de la métaphysique et la pragmatique de la science , texte écrit avec Irma Julienne Angue Medou. (2007).
- Le libéralisme de Ayek au prisme de la philosophie sociale de Hegel (2007).
3- Flavien Enongoué est hégélien et kantien, doublé d’un politologue. Formé à la philosophie allemande, sa thèse soutenue à Poitiers est constitue une explication sur le cosmopolitisme politique en tirant bénéfice de la confrontation Hegel-Kant. Il est Maître Assistant Cames.
-Du contenu spéculatif de la citoyenneté cosmopolitique (.Poitiers)
- L’Afrique existe-t-elle à propos d’un malentendu persistant sur l’identité co-écrit avec Guy Rossatanga Rignault (2006)
4-On doit aussi signaler le nom d’un hégélien de gauche, bien qu’il n’ait pas encore publié d’ouvrages, en l’occurrence Sylvère Obame Anguerre, penseur brillant s’il en fut. Puis le courant Heideggérien.
V-LE COURANT HEDEGGERIEN ET POST-HEDEGGERIEN
L’Ecole de Libreville comporte quatre sous-courants d’heideggériens. D’abord l’heideggérianisme sous condition kantienne, représenté par le plus doué des heideggériens et kantiens du Gabon : Emmanuel Ntoutoume.
1-Le sous-courant de la lecture kantienne de l’heideggérianisme .
-Emmanuel Ntoutoume, docteur en philosophie, énarque (diplômé ENA de Paris), lequel a animé un séminaire de grande densité en Maîtrise de philosophie en 1996, où il lisait dans le texte Etre et temps de Martin Heidegger, pour en dégager l’ontologie fondamentale. A ses côtés, nous faisons alors de la Faculté de lettre un territoire néo-heideggérien.
- La Temporalité comme fondement de l’ontologie heideggérienne , Lille III, 1980.
2-Le sous-courant orthodoxe et néo-kagamien du professeur M. Balibutsa, philosophe et théologie africain d’origine rwandaise. Aristotélicien et thomiste, connaisseur de Heidegger et historien de la philosophie, son travail est une reprise courageuse et un dépassement patient du projet de Kagame, qu’il entend réévaluer pour y trouver un nouveau terreau philosophique.
- Les perspectives de la pensée philosophique bantou rwandaise après le après Kagame (1985).
- Les potentialités ontologiques des langues bantu (2001).
3-Puis le sous-courant déconstructiviste et anti-essentialiste derridiano-rortyen de l’heideggérianisme.
-Il qui prend en charge l’héritage heideggérien et en ruine le phonocentrisme et le mythe du miroir que nous représentons au Gabon avec la seule femme philosophe universitaire :
- Rortyenne Irma Julienne Angue Mendou . Docteure en philosophie, auteure d’une remarquable thèse sur Richard Rorty. Elle est la première enseignante de philosophie à l’Université. Elle donne des enseignements à Paris VIII et appartient au courant féministe dont elle élabore le projet philosophique au Gabon.
- Science, croyance et solidarité. Analyse des implications épistémologiques de la critique rortyenne de la tradition réaliste (2005).
- Richard Rorty, la fin de la métaphysique et la pragmatique de la science , texte écrit avec Rodrigue Etoughe Mba (2007).
- Richard Rorty, un philosophe conséquent (2009).
4- Enfin le sous-courant critique de l’heideggerianisme dont les principaux représentants se trouvent à l’ICAD, avec l’heideggérien orthodoxe de l’Ecole diopienne Benjamin Ngadi, le néoprapmatiste Auguste Eyéné, l’épistémologue du droit Dominique Etoughe Mba, et le jeune ontologue Jean Blaise Mba Zué, tous fins connaisseurs des textes, heideggériens dont j’ai introduit la lecture au Gabon dès 1992. Il convient aussi de mentionner l’heideggérien du Département, le regretté Mamboundou, qui entrenait un commerce constant avec l’ICAD et avait avec lui en partage l’heideggérianisme. Et enfin l’heideggérien de l’IRSH,
5-Biveghe Mezui, docteur en philosophie. Lecteur de la philosophie africaine à l’aune de la pensée grecque sur laquelle il a travaillé dans sa thèse. Auteur d’un essai.
-La référence à la Cité grecque dans la pensée politique contemporaine : l’équivoque du ressourcement (thèse de philosophie).
-La Rencontre des rationalités. Culture négro-africaine et idéal occidental (2000).
VI-LE COURANT EPISTEMOLOGIQUE ET ETHIQUE
Récent au Gabon mais riche, ce courant original articule trois orientations d’éthique et d’épistémologie, d’éthique médicale et d’éthique de l’environnement.
1-Simon Pierre Mvone Ndong, docteur en philosophie, jeune philosophe remarquable, ses travaux mettent en tension pensée, éthique et épistémologie médicales. Auteur d’une thèse de philosophie médicale, nous lui devons .au moins 5 livres novateurs.
- Médecine traditionnelle entre rationalité et spiritualité. Réflexion éthique et épistémologique sur l’approche africaine de la médecine : le cas du Gabon. Thèse de philosophie. Lyon III, 2005.
-Imaginaire de la maladie au Gabon, approche épistémologique (2007).
-Bwiti et chritianisme, approche philosophique et théologique (2007).
-La médecine traditionnelle, approche éthique et épistémologique de la médecine au Gabon (2008).
-La nature entre rationalité et spiritualité (2008)
-Médecines e recherche publique au Gabon (2009).
2-Steeve Elvis Ella , docteur en philosophie, notamment sur l’éthique médicale, enseigne la philosophie à l'Université de Libreville depuis peu. Remarquable levinassien, jeune mvettologue à qui l'on doit déjà deux ouvrages, dont un essai de grande tenue sur Levinas et un autre sur Le Mvett.
-Les enjeux éthiques de la fin de vie dans la médecine moderne et traditionnelle: cas du Gabon , thèse de philosophie (Paris Est, 2011).
3- Moukala Nkoumou est épistémologue, issu de l’Ecole de Nantes, ses travaux portent sur la biodiversité, et l’éthique médicale. Il est enseignant au Département de philosophie. Nous lui devons une remarquable thèse et un ouvrage important :
-L'éternelle question du réel et les présupposés philosophiques de l'épistémologie anglo-saxonne contemporaine , Université de Nantes, (2000).
- Une archéologie de la violence en Afrique des Grands Lacs , préface du professeur Albert Ondo Ossa, (2000).
4-Germain Ndong Essone , docteur en philosophie, notamment sur l’éthique jonassienne. Ce jeune penseur a engagé une explication vigoureuse dans sa thèse entre Sartre et Hans Jonas, et s’est efforcé de dégager une philosophie de l’Environnement qui a été saluée par le jury.
VII-LE COURANT DE PHILOSOPHIE POLITIQUE
Ce courant est représenté par quelques philosophes.
1- Mbou Yembi De Biborat , lequel est philosophe, il a obtenu deux thèses et écrit trois ouvrages. Il enseigne la philosophie à l’UOB, et la philosophie politique à l’ENA, dont il a été Directeur. Il a de bonne heure compris la nécessité de concilier théorie et pratique dans un rapport de circularité. Actuellement, il est parlementaire. Sa première thèse est une bravade, un effort intense pour rendre compte de la volonté chez trois grands philosophes. Son dernier livre est un travail d’érudition autant que de relecture conceptuelle de la pensée philosophique de l’Egypte antique.
- La question de la volonté chez Jean-Jacques Rousseau, Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche , Toulouse, 1976.
- La pensée négro-africaines des cultures orales à la néo-culture , thèse d’Etat), Toulouse, 1981.
- Les grandes idéologies politiques , ENA (1979).
- De la démocratie (1997).
- Affinités effectives (1978, 2002).
- L’Universalité des questions philosophiques, préface de Grégoire Biyogo (2008).
2- Léonard Andjembé , ancien Secrétaire Général de l’UOB, a longtemps enseigné la philosophie politique. Il est sénateur, Vice-président du Sénat. Nous lui devons l’une des toutes premières thèses de philosophie sur la pensée de Cheikh Anta Diop, écrite et soutenue du vivant même du savant sénégalais.
- Le thème de l’histoire dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop , Paris X, 1980.
- Les sociétés gabonaises traditionnelles. Système économique et gouvernement (2006).
3-Il convient de signaler le nom d’ Eric Paul Lembe Moussinga, ancien Secrétaire Général de l’ICAD, enseignant de philosophe politique, et de la philosophie africaine, Chef de Département de philosophie à l’IRSH, auteur d’une thèse cruciale – la première du l’UOB – sur la pensée philosophique de John Rawls. Il est par ailleurs l’auteur d’un article intéressant sur « Paul Ricoeur et les paradoxes de la politique » (Exchorésis).
En somme, si les courants de pensée témoignent d’une intense activité de l’enseignement philosophique au Gabon, elles n’ont pas encore rompu avec le dogmatisme de la reproduction dogmatique, laquelle ne permet pas toujours de penser par soi-même, contre tout geste de procuration, toute trêve du philosopher. Seules deux principales Ecoles gabonaises de philosophie (comportant des courants internes, des Maître et des héritiers) correspondent au travail de reterritorialisation épistémologique entrepris naguère par Diop. Ainsi donc l’Institut Cheikh Anta Diop (ICAD) et l’Ecole de métaphysique et de logique, encore moins fournie, s’y autorisent.
Encore que, la grande Ecole du Gabon, au sens où elle comporterait un enseignement, une recherche, et des programmes heuristiques unitaires et complexes, soit celle des épistémologues, mvettologues, égyptologues et poéticiens diopiens, conduit par Grégoire Biyogo, considéré comme l’un des plus grands philosophes politologues et égyptologues africains, héritier et continuateur de Diop. Son œuvre a été récompensée en 2007, lorsqu’il a été fait en France Chevalier de la Pléiade, Lauréat de la Francophonie. Ce courant est à la vérité l’avant-garde de la pensée du moment, puisqu’il est question de redonner à la pensée philosophique un en Afrique une dialogue fécond avec la science, l’Egypte antique, et Le monde arabique et phénicien (Lire le pénultième article de l’auteur : « Origines kémites des Hébreux bibliques… » (Facebook, Mur de Grégoire Biyogo).
[1] Si officiellement on la désigne sous le nom d’Université Omar Bongo, les textes organiques eux, n’ont jamais abrogé l’appellation originelle : Université Nationale du Gabon. C’est l’Université mère de cette terre, née en 1970.
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Le bien-être par l'autonomie de la pensée
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- Contribution
Dissertation : la méthode philosophique
de Le Chalon Philo
dans Philosophie
La dissertation est l’un des deux grands exercices pour améliorer sa réflexion en philosophie. Le deuxième étant l’explication de texte ! Nous allons vous donner toutes les clefs pour maitriser la dissertation et ainsi améliorer votre capacité à structurer vos réflexions sur un sujet précis ! Si pour Bergson : « La philosophie doit être marquée du sceau de la précision » , pour nous c’est l’autonomie de votre pensée que nous voulons vous aider à faire marquer du sceau de la précision . Or cet exercice est parfait pour vous entrainer mentalement !
Vous pouvez voir cet article en format vidéo ici :
La Structure de la dissertation :
La dissertation comporte :
- Une introduction
- Un développement en plusieurs parties
- Une conclusion
La dissertation : qu’est-ce que c’est ?
Une dissertation a pour objectif de répondre de manière progressive , structurée et argumentée à une question . Il faut considérer que cette question n’a pas de réponse parfaite et définitive. C’est justement pour cela qu’elle fait objet de réflexion . La dissertation passe souvent en revue différentes réponses possibles qu’il faut hiérarchiser . On part souvent de la plus évidente pour finir vers la plus compliquée .
L’introduction de la dissertation :
L’introduction de la dissertation permet d’expliciter le sens du sujet, c’est-à-dire : le problème philosophique que le sujet pose. On peut généralement y voir 3 moments, mais il est possible d’en faire plus et il est possible d’en faire moins (Attention, il faut au moins 2 moments dans votre dissertation ).
L’accroche dans l’introduction :
Il s’agit ici d’amener la problématique en explicitant le problème du sujet. On peut y souligner par exemple, au travers d’une première tentative de définition des termes du sujet, que plusieurs réponses opposées ou non sont possibles . La construction d’un paradoxe sert à justifier la problématique et soulève le fait que répondre à la question n’est pas si simple et ne va pas forcément de soi.
La problématique dans l’introduction :
Une fois le paradoxe mis en évidence, il devient possible de formuler explicitement une problématique . En bref : l’introduction sert de mise en tension , on peut la voir comme une pièce de théâtre ! On montre qu’une réponse directe ne va pas de soi et qu’il faut y pousser réflexion .
L’annonce de plan dans l’introduction :
L’annonce de plan sert à énoncer les thèses qui seront soutenues dans chaque parties .
L’introduction est un moment d’analyse conceptuelle . En conséquence il n’est pas nécessaire et il ne vaut mieux pas mentionner ou développer de références philosophiques dedans car ce travail sera à faire dans le développement . On peut par contre s’appuyer sur des exemples concrets !
Le développement de la dissertation :
Dans un développement de dissertation , chaque partie propose une réponse à la question posée par le sujet. Le sens qu’elle donne aux termes du sujet doit toujours être précisé . De plus il ne faut pas traiter les termes séparément au risque de faire un hors sujet ou de ne pas réellement traiter la question mais seulement les termes l’un après l’autre.
Exemple :
Pour le sujet : « L’autonomie de la pensée rend-elle libre ? » Il ne faut pas faire en 1) L’autonomie de la pensée, en 2) la liberté et en 3) le rapport entre l’autonomie de la pensée et la liberté. En effet les 2 premières parties seraient totalement hors sujet . Il faut toujours traiter de toutes les notions du sujet ensemble dans toutes les parties .
De plus, l’ordre des parties n’est pas le fruit du hasard . Le développement doit s’acheminer progressivement vers une réponse de plus en plus satisfaisante et pertinente quant à la question posée. On part donc généralement de la réponse la plus simple , la plus spontanée (c’est généralement l’opinion commune ), vers la réponse la plus complexe , la plus élaborée .
Les transitions dans la dissertation :
Dans la dissertation , les transitions sont très importantes car elles donnent à l’ensemble son déroulement logique . Elles servent à démontrer pourquoi il ne faut pas s’en tenir à la réponse proposée dans la partie précédente et qu’il est ainsi nécessaire de passer à l’examen d’une autre tentative de réponse , normalement plus pertinente et plus satisfaisante .
La transition permet donc de mettre en évidence les limites et les insuffisances d’une réponse , le fait qu’on ne puisse pas en rester là pour se satisfaire et la nécessité d’aller plus loin, d’approfondir .
La construction de chaque partie dans la dissertation :
Chaque partie est généralement constituée d’au moins 3 moments , il en va souvent de même pour les sous-parties.
- On annonce la position qu’on va soutenir pour répondre au sujet en utilisant les termes de celui-ci.
- On argumente en faveur de cette position . Pour cela on peut s’aider d’une analyse des termes employés, d’exemples, de références philosophiques, scientifiques, etc.
- On dresse un bilan en rappelant la position soutenue et en rappelant le sens qu’on a donné aux termes du sujet.
De ce fait, une partie ne doit pas commencer par une référence philosophique (« Pour Nietzsche… »X). Pourquoi donc ? Parce que la référence philosophique doit être considérée comme un outil qu’on mobilise , comme une arme qu’on manie au service de la réflexion que nous sommes en train d’élaborer . Elle doit appuyer notre argumentation et non en être le commencement .
Une référence philosophique doit être citée le plus précisément possible. Le strict minimum serait d’au moins dire le nom de l’auteur et le titre de l’ouvrage dans laquelle on tire notre citation , ou un concept .
La conclusion dans la dissertation :
La conclusion dans la dissertation récapitule le cheminement suivi au cours du développement . On insistera aussi particulièrement sur la pertinence de notre réponse finale sans oublier de répondre à la question posée par le sujet. Dans notre exemple : « L’autonomie de la pensée rend-elle libre ? » , il faudra répondre dans la conclusion si, oui ou non, elle rend libre . On peut y ajouter une ouverture , mais cela n’étant pas obligatoire, il est souvent conseillé d’éviter comme nous l’avions dit pour l’explication de texte .
Pour réaliser cet article nous nous sommes en partie inspiré du livre Méthodologie philosophique ! La dissertation est vraiment un très bon entrainement pour exercer sa pensée réflexive , alors n’hésitez pas !
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Tutoriel n°8 (dissertation/Terminale) : le plan de la dissertation de philosophie (2/2)
Dans ce nouveau tutoriel sur la dissertation de philosophie, je vous montre comment transformer votre esquisse de plan (cf. Tutoriel n°7 ) en un plan détaillé et quasi définitif, que vous n’aurez plus qu’à développer, pour constituer votre devoir rédigé.
Je vous donne également un exemple de plan, construit sur la deuxième problématique au sujet : « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » Mon but est de bien vous montrer qu’il existe différentes manières de réfléchir sur un même sujet de dissertation de philosophie (en partant justement d’une problématique différente), et que vos correcteurs ne s’attendent absolument pas à ce que vous suiviez un chemin tout tracé !
1) Conseils pour présenter votre plan sur votre brouillon
Rédigez les grands titres de vos différentes parties (I, II, III). Puis numérotez les idées qui correspondront à vos paragraphes (§1, §2 …)
Il est important que le grand titre soit rédigé en une phrase ou une question et ne se réduise pas à un simple mot. En effet, cette courte rédaction va guider avec précision votre réflexion : voilà ce que je veux montrer dans mon « grand I », ou ce sur quoi précisément je me questionne. Au contraire, si vous vous contentez d’un mot (« la liberté », « la société »), vous saurez certes de quoi vous allez parler, mais non ce que vous allez dire dessus !
Rédigez, à la fin de chaque grande partie, un paragraphe de transition qui : – récapitule ce qui vient d’être trouvé et apporte une réponse provisoire à votre problématique; – fait rebondir la réflexion par une question, dont la réponse sera l’enjeu de la partie suivante.
IMPORTANT : je rappelle que tous ces titres et toute cette numérotation devront disparaître, dans la rédaction au propre de votre devoir.
2) Quelques astuces, pour vous aider à trouver un plan
1) Si l’un des termes du sujet a des sens différents, vous pouvez construire les parties de votre développement, sur ces différents sens, à condition bien sûr de trouver une progression logique, entre chacun de ses sens, pour éviter la juxtaposition; (cf. mon plan sur la problématique n°1 de « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » 2) De même, si le sujet contient un terme interrogateur, qui a plusieurs sens. 3) Vous pouvez penser à une structure « oui, mais… » ou « non, mais… ». Cependant, ne la présentez jamais, sous cette forme (cf. plus bas,mon plan sur la problématique n°2 de « Y a-t-il un devoir de mémoire? »)
3) Le plan finalisé de mon esquisse de plan (sur la problématique n°1)
Si vous n’avez pas lu cette esquisse de plan, lisez-là d’abord dans le Tutoriel n°7
Problématique n°1 : Comment est-il possible de s’obliger à se souvenir de faits passés, alors que notre mémoire semble échapper au contrôle de notre volonté ?
I Il semble impossible de s’obliger à se souvenir de faits passés, parce que la mémoire est tout d’abord une fonction psychologique, liée à ce qui est utile pour nous.
§1 Définition de la mémoire, au sens psychologique : capacité de produire des images mentales de faits passés, auxquels nous avons assisté ou dont nous avons été les auteurs.
§2 Définition du devoir : obligation ou interdit, établi en fonction de la valeur du bien, dans le but de respecter la dignité d’autrui et de soi-même.
§3 L’expression « devoir de mémoire » désigne l’obligation de se souvenir de certains faits historiques, parce que les acteurs de ces faits ont su faire preuve de hautes valeurs morales (sacrifice de soi) ou ont été victimes de comportements inhumains (génocides).
§4 Cependant, il semble doublement paradoxal de parler de « devoir de mémoire », au sens propre du terme : l’obligation de se souvenir de quelque chose. Argument : il semble plus exact de dire qu’il existe une nécessité de mémoire (pour notre survie et notre utilité).
§5 De plus, peut-on s’obliger à se souvenir, si on n’en a pas d’abord la capacité ? (cf. oublis)
§ de transition : Ainsi, il semble que s’obliger à se souvenir soit impossible, parce que la mémoire est une fonction qui nous permet de nous souvenir de ce qui est nécessaire ou utile pour nous et parce qu’elle nous trahit souvent. Mais les faits marquants sont plus facilement mémorisés que les autres ! Or, le devoir de mémoire porte justement sur des faits marquants.
II Pourtant, notre volonté nous oblige bien à un devoir de mémoire, envers certains faits et leurs acteurs, parce que c’est ainsi que nous exprimons notre propre humanité .
§1 Le terme « mémoire » est pris ici au sens moral : commémorations, reconnaissance, réflexion (rendre hommage à la mémoire de). Ce n’est pas la simple restitution d’un souvenir, mais une reconnaissance envers, une réflexion sur : ceux dont on se souvient et, indirectement, la société à laquelle nous appartenons.
§2 Il est possible de nous obliger à nous souvenir : c’est notre volonté elle-même qui nous oblige. Argument : c’est de cette manière que nous exprimons notre propre humanité. Et nous pouvons utiliser des supports matériels, pour nous y aider (archives, témoignages)
§3 Difficulté : le devoir de mémoire ne doit pas se limiter à un simple cérémonial, mais doit s’accompagner de sentiments de reconnaissance ou d’authentique compassion. Or, est-il possible de s’obliger à ressentir de la reconnaissance ou de l’empathie ? Discussion : savoir si le devoir moral doit ou non s’accompagner de sentiments moraux (cf. thèse de la morale kantienne sur les particularités du sentiment de respect moral).
§ de transition. Le devoir de mémoire existe bien, en tant que vrai devoir moral. Un tel devoir marque le respect vis-à-vis de certaines personnes, pour ce qu’elles ont fait ou subi. Cependant, comment faire pour que ce devoir de mémoire ne soit pas dénaturé, pour servir les intérêts de ceux qui gouvernent ?
III Cependant, il faut rester vigilant, afin que le devoir de mémoire reste un vrai devoir moral et ne serve pas les intérêts de ceux qui gouvernent.
§1 Le devoir de mémoire semble d’abord servir les intérêts des dirigeants. Premier argument : commémorations d’événements choisis par les gouvernants et situés plutôt dans un passé récent (on ne commémore pas les morts de la guerre de Cent Ans !)
§2 Deuxième argument : commémorations qui donnent lieu à de grands spectacles, dans lesquels les gouvernants actuels se montrent. Or, l’aspect spectaculaire des commémorations ne doit pas occulter la réflexion sur les causes des faits que l’on commémore. Vrai devoir moral de mémoire passe d’abord par une vraie connaissance historique.
§3 Par conséquent, pour que ce soit notre volonté qui nous oblige, et non les Etats qui conditionnent notre mémoire, il faudrait que chacun institue des commémorations « en privé » (pour ne pas être poussé à faire « comme tout le monde »)
§4 De plus, ces commémorations devraient avoir une portée universelle : elles ne porteraient pas nécessairement sur des événements liés à notre propre pays, mais à la dignité du genre humain. Ex : devoir de mémoire, envers les victimes d’Hiroshima et de Nagasaki ou du génocide rwandais.
4) Le plan finalisé correspondant à la problématique n°2
Rappel de la Problématique n°2 : Y a-t-il un sens à faire porter une obligation morale sur le souvenir de faits passés ?
Mon objectif de réponse en conclusion : je veux montrer que oui, cela a un sens, à condition que ce devoir reste bien un devoir moral et non un prétexte politique.
Rappel des idées trouvées dans le Tutoriel n°6 et ébauche de plan
L’ébauche de plan a été ajoutée en italique.
Idées qui montrent que non, cela n’a pas de sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Une obligation morale porte sur une action en général (ex : « Je ne dois pas voler ») et donc détermine mes actions futures. En effet, elle m’ordonne que mes actions respectent la personne d’autrui. – Faire porter une obligation morale sur un souvenir paraît absurde, car la représentation d’une image mentale ne semble pas avoir d’incidence sur le respect de la personne d’autrui. De plus, elle porte sur la représentation d’un fait passé, que l’on ne peut plus changer (alors que l’action morale que je dois faire a la capacité de modifier la réalité extérieure).
Idées qui montrent que oui, cela a un sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Quelles sont les conséquences morales du devoir de mémoire ? Ce devoir reconnaît la valeur morale des actions faites par d’autres êtres humains (les Résistants, les Justes, etc.), et il s’accompagne de sentiments moraux, comme la reconnaissance ou l’empathie pour ceux qui ont souffert. – Si le devoir de mémoire se limite à un simple cérémonial, il perd sa moralité. – Le devoir de mémoire porte sur des êtres humains qui n’ont pas fait simplement leur devoir moral, pour aider leurs contemporains, mais aussi pour permettre aux générations futures de rester libres, donc pour l’humanité entière. – Ces actions ont une valeur d’exemplarité (« je ferai la même chose, si une situation identique se présente ») – Le devoir de mémoire renforce la mémoire collective et donc la vigilance par rapport à des opinions prônant la violence ou l’intolérance.
Idées montrant les limites du devoir moral de mémoire (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Limites du devoir de mémoire ? Il peut favoriser une lecture unilatérale de l’histoire (les « bons » dans un camp et les « méchants » dans un autre). Il peut être récupéré par des régimes totalitaires, pour justifier leur politique (ex : Siège de Stalingrad devenu symbole de la lutte contre le nazisme, pour un régime lui-même totalitaire !)
Les grands axes de mon plan
L’esquisse de plan m’a permis de rassembler les idées semblables entre elles, mais l’annonce de chaque partie reste trop formelle. Il faut que je les transforme en intitulés, qui tiennent bien compte du libellé de ma problématique.
Par exemple :
I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir. II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale. III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.
Plan détaillé proposé
I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir.
§1 Définition de la morale, comme domaine qui juge de la valeur de nos actions, selon les valeurs du bien et du mal et qui nous commande de faire le bien, c’est-à-dire de respecter, dans nos actions, la dignité des autres personnes et de nous-mêmes.
§2 Définition du devoir de mémoire comme devoir qui porte sur le souvenir d’actions faites par d’autres êtres humains, ayant risqué ou sacrifié leur vie, pour sauver d’autres hommes, ou ayant eu à subir des souffrances inhumaines.
§3 Conséquence : le devoir est une obligation qui porte sur une action, parce qu’elle a des conséquences physiques ou psychologiques sur autrui, et non sur un simple souvenir du passé. Argument : la morale a pour rôle du nous faire agir, selon la valeur du bien. Si elle nous ordonne de nous rappeler nos faits passés, c’est pour les juger et nous faire éprouver, soit de la bonne conscience, soit de la mauvaise conscience.
§4 De plus, il semble inutile de nous obliger à nous souvenir d’actes, dont nous ne sommes pas les auteurs. Un tel souvenir ne peut modifier l’action passée. Argument : A contrario, le devoir moral peut me permettre de modifier mon comportement futur, si je décide de lui obéir.
§ transition : Un devoir moral de mémoire semble ne pas avoir de sens, car le propre de la morale est de nous obliger à respecter la personne d’autrui, dans nos actions. Cependant, le devoir de mémoire porte sur des actions qui ont elles-mêmes une haute valeur morale. Ne serait-il pas alors un devoir de connaissance et de reconnaissance envers celles et ceux qui ont accompli ces actions ?
II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale.
§1 Le devoir de mémoire nous ordonne de nous souvenir d’actions, commises par des personnes qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour d’autres, ou bien de personnes qui ont été victimes d’actes inhumains. En nous souvenant de ces faits et en les commémorant par des cérémonies, nous faisons nous-mêmes preuve de respect, envers ses personnes et leur mémoire.
§2 A l’inverse, rester dans la simple ignorance de ces faits reviendrait à manquer de respect, envers ces personnes. Argument : la morale nous interdit d’utiliser autrui comme un simple objet, un simple moyen. Mais ici, en ignorant l’existence de ces personnes et de ce qu’elles ont fait ou subi, ce serait les considérer comme des « rien ».
§3 Ce devoir de mémoire s’accompagne de sentiments moraux : empathie, pitié, reconnaissance envers des personnes qui nous ont permis aujourd’hui de vivre dans un pays libre (ex : Résistants)
§4 De plus, ce devoir de mémoire a un rôle éducatif : ces personnes « héroïques » et pourtant ordinaires sont pour nous des modèles. Elles peuvent nous inciter à faire nous-mêmes de tels actes, si des circonstances identiques se représentaient.
§5 De même, en renforçant la mémoire collective, le devoir de mémoire rend chacun plus vigilant, par rapport à des faits qui prôneraient l’intolérance.
§ Transition. Ainsi, le devoir de mémoire a bien un sens moral, même s’il porte sur des faits passés et leurs acteurs. Il est d’abord un devoir moral envers ces acteurs et permet de renforcer nos propres exigences morales. Cependant, si le devoir de mémoire est nécessaire à une société, ne peut-il pas être récupéré, pour servir des fins politiques, comme l’histoire le montre ?
III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.
§1 Le devoir de mémoire, plutôt que d’être au service de fins morales, peut au contraire servir des fins nationalistes. Ex. des années 1920 : devoir de mémoire envers les morts de la Première Guerre Mondiale, pour renforcer la croyance, selon laquelle l’Allemagne était le seul pays responsable de la guerre.
§2 Le devoir de mémoire peut aussi être un outil efficace de propagande, pour des régimes totalitaires. IL permet en effet de détourner l’attention de pratiques peu morales (exécutions, internements dans les goulags en ex-URSS), pour la porter vers l’exaltation des héros de la grande histoire (ex. héros de la victoire de Stalingrad)
§3 Le devoir de mémoire peut aussi être récupéré par des partis politiques (ex. du souvenir de Jeanne d’Arc), pour chercher à légitimer leurs idéaux politiques.
§4 Dans tous ces cas, le devoir de mémoire repose sur une lecture de l’histoire qui n’est pas objective. Il faut donc, pour éviter toute récupération de ce devoir, le faire reposer sur une bonne connaissance des faits historiques (cf. rôle à jouer ici des historiens)
5) Remarques sur la construction de la dissertation de philosophie
Vous voyez donc qu’une dissertation de philosophie s’esquisse et se construit petit à petit. Elle ne consiste pas à attendre que l’inspiration arrive ! Au contraire, c’est en mettant en application de multiples points de méthodologie, que vous parviendrez à la susciter ! Le travail préparatoire (« le brouillon ») sert justement à cela.
Nous en avons fini maintenant, avec le travail de construction, le « gros oeuvre », si je puis m’exprimer ainsi, de votre dissertation. Il nous restera à voir dans les prochains tutoriels des points de détail, « les finitions », qui correspondent à la manière dont vous allez développer votre plan détaillé, pour en faire votre devoir entièrement rédigé : comment développer un argument, comment analyser un exemple et comment utiliser un auteur ?
Mais avant cela, je vous conseille de bien assimiler les consignes vues jusqu’à maintenant et bien sûr de vous exercer ! N’hésitez pas à utiliser la zone de commentaires, plus bas, si vous avez des questions à me poser ou des suggestions à faire !
Voir le sommaire de l’ensemble des tutoriels sur la dissertation de philosophie (en Terminale)
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